Un voyage en Egypte qui convainct à rester dans son pays

Je rentre dans le tombeau. Un froid glacial parcourut mon corps et je ne pus que trembler. C’était probablement la température et des courants d’air. J’étais très rationnel et n’avait aucune croyance. J’esquissais un petit sourire de honte de m’être imaginé qu’une âme maléfique puisse se trouver dans le tombeau.
Je glissai ma main sur l’entrée du tombeau pour retirer la poussière qui dissimulait des hiéroglyphes. J’avais acquis quelques connaissances en terme d’égyptien ancien lors de ma scolarité à la prestigieuse école d’archéologie de Cambridge.
Je sortis mon téléphone de ma poche pour déchiffrer le message mais je pris conscience que celui-ci que je chargeais habituellement avant chaque voyage contenait 25% de charge.
Je vérifiais si je n’avais pas mal vu mais il était malheureusement à la charge que c’était bien réel. Le moment était mal prévu pour qu’il me lâche. Je reconditionnerai mon téléphone chez Phoneraon après mon travail. Il va falloir l’économiser pour ne pas me perdre dans le noir.
J’avais bien d’autres choses à étudier et à explorer. Je retournerai ici avec Maurice mais je devais faire une économie et ne pas l’utiliser pour rien. Je me faufilais à l’intérieur du tombeau et au fur-et-à mesure que je m’enfonçais je sentais les courants d’airs glacials de plus en plus intense…

J’avançais dans la pénombre mon téléphone à la main jusqu’à m’arrêter à une intersection. Il y avait deux voies possibles. Celle de droite proposait un chemin terreux, alors que celui de gauche proposait au contraire un lieu poli et presque totalement conservé.
Je trouvais beaucoup plus judicieux la voix de gauche puisqu’elle mènerait vers des artefacts mieux conservées et il serait plus facile pour moi de les étudier. Je continuais ma route mais en remarquant cette étrange atmosphère sombre et glaciale commençant à me faire poser des questions.

J’observais autour de moi tout en analysant. Plus j’avançais, plus ce que je voyais me paraissait mystérieux. C’était bien la première fois de ma vie que j’ai eu l’ombre d’un doute que le paranormal existait.
Je restais concentré sur ma tâche d’archéologue quand soudain je sentais mon pied s’enfoncé. Je croyais au début que c’était une marche mais je pris conscience rapidement que mon pied se trouvait sur une dalle qui s’enfonçait dans le carrelage.
Je n’eus pas le temps de réagir alors que des objets se jetèrent sur moi. Le système datait et ne fonctionnait plus aussi bien mais une lance réussit à traverser ma jambe.
Du sang s’écoulait en grande quantité sur le sol. Je respirai un grand coup puis commençai à réfléchir. J’avais appris à Cambridge qu’il arrivait parfois en tant qu’archéologue de se retrouver face à des situations périlleuses et que le meilleur moyen d’en sortir était tout d’abord de garder son calme en respirant profondément pour dégager la panique puis de réfléchir à la meilleure solution possible.
Je voyais le sang continuer à s’écouler. Ce serait pire si jamais je retirais la pointe et je risquerai de m’évanouir avant de sortir. Le bois de la lance était fragile. Je n’avais alors d’autre choix que de la briser.

Je n’eus pas besoin de beaucoup d’efforts. Mais je me rendis compte que j’avais fait le mauvais. Je fus parcouru de spasmes. Il était possible qu’elle soit empoisonnée. Mon sang n’arrêtait pas de couler et je commençais à voir flou. Il fallait que je sorte de cette pyramide mais je rampais difficilement. Je n’avais pas d’autres choix que d’appeler les secours.
Mon téléphone avait par chance encore de la batterie, je le pris et contacta les secours.
- Allô. J’ai besoin d’aide. Je suis bloqué. Venez m’aider en toute urgence.
- Bonjour, vous avez besoin d’aide ?
- Je suis blessé. Venez vite !
- Ah malheureusement nous ne vendons que des kebabs. Notre entreprise s’appelle Kebarab et nous sommes reconnu comme la meilleure en terme de qualité prix du pays. Nous avons la Savoyarde, l’Egyptienne, il y en a même une spéciale Ramsès II…
- Non désolé. Je veux qu’on me sauve.
Il tapa un nouveau numéro et cette fois-ci c’était celui des urgences.

Malheureusement les urgences sont les seuls sur cette planète à ne pas répondre. Je me faufile alors en tentant le tout pour le tout. Je venais d’emprunter un mauvais chemin. Je voulais faire demi-tour mais aperçut alors un tunnel qui avait des chances de remonter vers la surface.
Je ne fus pas sûr de mon coup mais je n’avais plus l’énergie nécessaire pour reprendre tout le couloir. C’était soit ça, soit je mourrais dans ce tombeau et rejoindrais sans le vouloir la famille des pharaons.
J’empruntai le tunnel espérant que ce soit ma solution de sortie et entendit des cris de plus en plus intense.

Je croisai alors Maurice en pleurs. Je ne comprenais ce qui se passait lorsque j’aperçus sa main sur le sol et lui avec son moignon tâché de sang. Ses cris étaient mêlés à des hurlements qui disait :
« Tous ceux qui touchent au trésor sont maudits à jamais. Ne touches pas ma main.
- Que se passe-t-il ?
- Celui qui touche le trésor devient esclave de Ramsès II. Il peut ensuite nous contrôler et nous faire sortir d’ici pour ternir le monde à son image. Je l’ai retiré à temps sinon j’aurais été sous son emprise.
- Suis moi. Sortons d’ici et racontons que le tombeau est condamné pour ne pas inquiéter l’opinion publique.
- D’accord. Ça ira.
Ils sortirent du tombeau mais sentit que Maurice était différent. Il était assez terne et ne parlait pas beaucoup et ne se mettait pas en colère contrairement à son habitude. Quand ils sortirent du tombeau Maurice prit un souffle comme s’il avait été emprisonné là toute sa vie.
Il prit la parole avec une intonation exagérée.
« Je n’ai pas ressenti le souffle du vent chaud et de la sensation du sable depuis longtemps. Maintenant nous allons régner sur le monde moderne mon frère comme à la belle époque. »
Il retint fort mon coude avec sa deuxième main gauche. J’essayais de garder mes esprits mais mon cœur arrêta de battre et je fus emporter dans un tourbillon géant avec de me retrouver dans un désert géant dans lequel des hommes et des femmes se suivirent enchaînés. Quand je vis les fondations d’une pyramide, je compris alors que j’aiderai à la bâtir.
Je ne bougeai pas jusqu’à ce que Maurice apparut et lui scanda.
« Espèce de fenian. Va travailler. Le pharaon m’a donné son entière confiance pour la construire alors tu n’as pas intérêt à entraver cette honneur sinon tu me le paieras sur la tête du Sphinx. »
J’étais maintenant l’esclave du pharaon et le monde dans lequel je suis né allais se faire anéantir si ce n’est pas encore le cas.

Bravo pour ton texte ! La partie Kebab n'était pas prévue, et la fin non plus ^^
Tu as de bonnes bases de narration, tu donnes du rythme au phrase, a du vocabulaire et les actions se mêlent bien au reste.
Attention à la répétition des "je", en particulier lorsque tu commences beaucoup de phrases à la suite avec.
Et j'ai trouvé un peu laborieux tout le passage sur le téléphone pas chargé : "Je sortis mon téléphone de ma poche ... perdre dans le noir." De manière générale, tu justifies un peu trop les actions/pensées du personnage, en faisant du sur-place, au lieu d'avancer naturellement.

Merci pour ta participation !