La painpauté
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C'était son choix

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zebulon911
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Ginevra
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C'était son choix Empty C'était son choix

Lun 29 Aoû - 21:18
Bonjour, je poste aussi tard parce que j'ai écrit cet atelier à la main alors que j'étais en famille et que je gardais les enfants de mes cousins et mes neveux qui faisaient la sieste. Il m'a fallu le retranscrire, ce qui m'a pris la soirée du lundi.
J'ai été un peu prise par le temps et taper ce texte a été dur parce que je voyais tous les défauts et que je les ai pas corrigés pour rester dans la consigne^^' En tout cas, j'espère que ce texte vous plaira.

__________________________________________________________________________________________________________

Le bip du SAMU résonna dans la chambre de garde. Je me levai en sursaut, mit à l’aveugle mes pieds dans mes chaussures et continuai à m’habiller en courant mollement dans le couloir. En passant par la salle de soins, je croisai deux infirmiers qui discutaient.

« Dépêche-toi, je crois que c’est pour un arrêt cardiaque ! Un jeune ! »

Un œil sur l’horloge au dessus de la porte de la salle de soins : 4h15. La guigne, juste quand je profitai du calme de la nuit profonde pour dormir un peu. Le temps de revenir et il risque d’y avoir du monde. J’aurais dormi à peine une demi-heure.
Je traversai la salle d’attente vide en courant. Mes lacets battaient mes chevilles, je faisais attention à ne pas tomber. Le chef, Guillaume, se trouvait dans le centre d’appel, il récupérait la fiche d’intervention auprès du permanencier et de Florent, médecin régulateur. Ils étaient toujours en ligne. Je m’installai dans la voiture, Enzo, l’ambulancier, se retourna quelques secondes pour me sourire avant de finir de rentrer l’adresse d’intervention dans le GPS. Valérie, l’infirmière s’installa à l’arrière à côté de moi. Je me penchai pour déterminer de lacer mes chaussures de randonnée. Réglementaire, minimum des baskets, mais si on a plus épais, c’est mieux. Par contre, ne comptez pas sur l’hôpital pour vous fournir des chaussures de sécurité. Le chef s’installa à l’avant et la voiture partit, sirènes allumées. Pas de son, il était 4 heures du matin.

« C’est loin, demanda Valérie.
⎯ Non, dans la ville, on y sera bientôt, répondit Enzo l’ambulancier.
⎯ On a le contexte ? Demandai-je à mon tour.
⎯ Un homme de 37 ans, qui s’est effondré chez lui devant sa famille. La petite sœur ou la nièce, j’ai pas compris, a essayé de trouver le pouls sans succès. Là, Florent lui explique comment masser, on a pas plus d’éléments de contexte parce qu’on peut pas tout lui demander à la fois. On verra sur place. Les pompiers sont déjà partis. »

J’acquiesçai mollement. La nuit, quand j’étais réveillé pendant ma garde d’urgences, il me fallait parfois quelques minutes après le rush pour vraiment réaliser. Les couleurs avaient une teinte irréelle alors que la voiture du SAMU traversait la ville déserte, le bleu de la sirène illuminant les immeubles par intervalles, comme un feu d’artifice macabre et silencieux.

« Ah, merde… »

Enzo s’était trompé de route. Il tourna à la rue suivante, tourna une nouvelle fois sur la droite, chevaucha le trottoir et laissa le véhicule derrière le VSAV des pompiers.

« Voilà, a priori, c’est à l’étage. » dit simplement Enzo.

Dès l’arrêt complet de la voiture, nous étions sorties de la voiture pour récupérer chacun notre sac d’intervention : celui des toxiques pour l’infirmière, le lourd scop pour moi. Enzo me le reprit bien obligeamment pour monter les escaliers. Guillaume était déjà arrivé à l’étage. Plusieurs personnes nous indiquaient le chemin, le visage angoissé. Des voisins, probablement, qui se tenaient impuissants sur le pas de leur porte.

L’homme de 37 ans était dans une chambre, allongé au sol. Les pompiers avaient pris le relais du massage cardiaque. Une femme en chemise de nuit essayait de relever une jeune fille de 13 ou 14 ans et de l’amener plus loin. Elle était prostrée au sol, le visage plein de larmes.

« Sortez s’il vous plaît. La pièce est petite et la jeune fille n’a pas besoin de voir ça.
⎯ Il est tombé et… Et… Et je savais pas quoi faire. Au collège, ils ont dit qu’il fallait faire le 15 alors…
⎯ Tu as fait ce qu’il fallait, lui dit gentiment l’un des pompiers. Là, tu vois, le médecin du SAMU vient d’arriver et on va s’occuper de ton frère. Va t’installer dans le salon, tu l’as bien aidé tu sais. »

La femme en chemise de nuit pleurait à chaudes larmes, je ne m’en apercevais que maintenant qu’elle venait de pousser un sanglot, comme un animal blessé.

« Viens, on va les laisser travailler. »

Guillaume enfila sa paire de gants. Je me penchai sur le patient et commençai à faire un examen rapide. Pas de pouls. J’essayai au poignet, sur les carotides, pas de pouls nulle part. Enzo plaça les électrodes du défibrillateur et du scop en quelques secondes et fit signe à l’un des pompiers de continuer le massage cardiaque.

« Je te laisse faire ?, me demanda Guillaume. Je vais essayer d’en savoir un peu plus. »

Pouce en l’air. Valérie avait déjà placé un garrot sur une veine et piquait pour poser une voie périphérique. Je jetai un coup d’œil sur le scop. Asystolie.

« Pas de choc dans l’immédiat, on continue à masser. Relayez vous. »

Je récupérai la pochette pour les intubations, l’ouvrai et me plaçai à la tête du patient. Les gestes mille fois répétés : étaler son champ, sortir la sonde d’intubation de son plastiques, le laryngoscope, placer la languette en plastique, vérifier que le ballonnet qui allait maintenir la sonde en place se gonflait bien, le dégonfler, mettre du gel lubrifiant, chausser les lunettes de protection et un masque chirurgical. Quand je me sentis prête, je plaçai mes mains autour de la mâchoire du patient, la basculai en arrière, refoulai la langue sur le côté avec le laryngoscope et faisait passer ma sonde. Elle se plaça très facilement. Je gonflai le ballonnet, branchai l’ambu et commençai à ventiler.

« Intubation faite, annonçai-je à la cantonnade au moment où Guillaume revenait dans la pièce.
⎯ Parfait.
⎯ Voie posée, annonça Valérie.
⎯ Vous assurez les filles, reprit Guillaume. Sortie sur décharge de réanimation il y a deux jours pour une hémorragie digestive. Il ne voulait pas de l’intervention.
⎯ Saignement ? demandai-je.
⎯ Probablement. »

Guillaume grimaça. Valérie prépara la poche de perfusion et la donna à l’un des pompiers. Enzo relaya celui qui avait commencé à masser.

« Tu as choqué ? reprit Guillaume.
⎯ Non, asystolie.
⎯ Merde. »

Pas d’autres mots, ça sentait pas bon. La réanimation continuait. Je laissai ma place à Guillaume pour ventiler et diriger les opérations. Une ampoule d’adrénaline. Une séquence de massage. Le ballon de l’ambu se gonflait et se dégonflait régulièrement. Sur le scop, le rythme cardiaque ne réagissait qu’aux pressions sur la poitrine.

« Allez, reprends. Allez, reprends »

Mais la courbe restait désespérément plate.

« Combien on a passé de soluté de remplissage ?
⎯ 1 L, répondit Valérie. J’en mets un deuxième ?
⎯ Oui », répondis-je en même temps que Guillaume.
Malgré les circonstances, il me sourit faiblement. Son visage était tendu.

Je pris mon tour de massage cardiaque et appuyait de toutes mes forces, sans hésitation. Staying alive, staying alive, staying alive ah, ah, ah, staying aliveeeee. Putain de chanson des BeeGees. Depuis qu’on m’avait appris à la fac que cette chanson avait ironiquement le bon rythme pour un massage cardiaque, je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser en pleine réanimation. Je sentis soudain que je m’enfonçai plus profondément. Merde, une côte cassée. Le scop restait plat.

« Deuxième ampoule d’adrénaline. »

Valérie réalisa l’injection. Pendant que mes bras s’abaissait en rythme, je comptais mentalement quelques secondes. Le scop ne bougeait toujours pas. Allez mec, t’as que 37 ans, ta mère et ta sœur attendent derrière la porte, reviens. Réagis. Merde, réagis ! Le visage de Guillaume était toujours aussi tendu.

« Putain ! Il réagit toujours pas. On attends pas, troisième ampoule d’adrénaline. »

C’était un peu tôt. Normalement, il aurait fallu attendre encore quelques secondes. Mais moi aussi, je voulais voir la ligne du scop reprendre. Qu’on puisse au moins choquer !

« Deuxième litre de remplissage. »

Valérie brancha une troisième poche, son visage habituellement jovial complètement fermé. Un pompier me relaya. Je me massai discrètement les bras, les muscles endoloris. Je fis le tour de l’homme. J’attendis quelques secondes interminables. La ligne du scop était toujours aussi plate.

« Guillaume, tu veux une mesure d’hémoglobine ? » dis-je avec répugnance.

Il acquiesça en silence, les lèvres pincées. Valérie me lança un regard indéchiffrable. Mes mains tremblaient pour la première fois depuis le début de l’intervention. J’eus la désagréable impression de faire quelque chose de terrible. Avec lenteur, je sortis l’appareil du sac, le posai délicatement sur le sol de la chambre, plaçai la languette dans le lecteur. Mes gestes me semblaient hors du temps. J’avais l’impression de les réaliser au ralenti. Un pompier continuait de masser. Le ballon de l’ambu se gonflait et se dégonflait. Guillaume demandait une quatrième ampoule d’adrénaline. On était déjà hors protocole. Depuis combien de temps la réanimation avait commencé ?

« On est à 5 min de no flow et à 20 min de low flow… »

Je ne m’étais pas rendue compte que j’avais posé la question à haute voix. Je piquai le doigt du patient, déposai une goutte de sang sur la languette. Le bip de l’appareil me signala que l’analyse était en cours. Je repris la poche de perfusion à l’un des pompiers pour qu’il aille masser. La ligne de scop ne bougeait toujours pas. On en était déjà à la quatrième ampoule d’adrénaline. Allez. Mentalement, j’encourageai le patient. Si on parvenait à le stabiliser maintenant, si on récupérait un rythme cardiaque, on pourrait le soigner. Sa pathologie était traitable. Reprends, allez. Guillaume le gifla.

« Allez. Reviens. »

La ligne de scop restait désespérément plate.

« On essaye de choquer ? demanda Enzo sans conviction.
⎯ Essaye. »

Je l’interrogeai du regard. Choquer une asystolie ?... Guillaume secoua la tête. Pas d’autre idée. Mince. Ca ne marchait pas. Je sentis mon cœur se serrer. Mon chef avait roulé sa bosse depuis une bonne décennie dans les services d’urgence et de SAMU. Il espérait un miracle. Le bip résonna, indiquant la charge de l’appareil. Tout le monde se retira. Choc. La poitrine du patient se souleva. Tous les regards se tournèrent vers le scop. Je retins mon souffle. Pas de réponse. Toujours cette foutue ligne plate.

« Deuxième choc ? demanda Enzo.
⎯ Où on en est avec l’hémoglobine ? »

Un pompier recommença à masser. Je baissai les yeux vers l’appareil. Avec le signal du choc, je n’avais pas entendu le discret bip qui indiquait que le résultat était disponible. Je le regardai. 1g/L. Je me giflai. Non, ce n’est pas possible. L’écran affichait toujours 1g/L. Je pris une grande inspiration. 1 g/L. C’était un record.

« Alors ? » demanda impatiemment Guillaume.
La mort dans l’âme, je lui répondis simplement :
« Un.
⎯ Quoi ?
⎯ 1g/L. »

Ca y était, je venais de le condamner. Guillaume secoua la tête.
« C’est fini », dit sobrement Valérie.

Les pompiers nous interrogèrent du regard. Au plus jeune, qui semblait ne pas comprendre, j’expliquai simplement :
« La normale basse de l’hémoglobine est à 13 g/L. Il s’est probablement vidé de son sang avant qu’on arrive, dans les voies digestives. On ne peut plus rien faire. »

Guillaume retira la sonde d’intubation de la bouche. Valérie enleva le cathéter et apposa un pansement.

« Je vous laisse le remettre sur le lit. Je vais parler à la famille. »

Je me préparai à le suivre. Il m’arrêta.

« C’est pas la peine. Donne-moi juste les documents et occupe-toi du rapport d’intervention. »

Je hochai la tête et lui tendit un stylo, un certificat de décès vierge et la pochette avec la procédure à suivre lors d’une mort à domicile. Il quitta la pièce et referma silencieusement la porte derrière lui. On passa silencieusement un drap sous le corps. Je me signai. Puis j’empoignai un coin du drap en récitant silencieusement le Je vous salue Marie. Elevée dans une famille catholique, je ne me considérais pas comme croyante, mais les prières me soulageaient. Alors qu’on le déposait délicatement sur son matelas, un cri retenti. Déchirant. Animal. Un cri de souffrance pure qui vous remuait au plus profond des entrailles. Un cri que j’entendrai encore, plusieurs heures plus tard, comme si mes tympans avaient enregistré ce son pour ne plus jamais le lâcher.

Je suis désolée. Désolée de ne pas avoir pu être plus utile. Valérie replaça le drap sur sa poitrine et lui croisa les bras. Enzo faisait le tour de la pièce avec un sac poubelle. Nous emportions toute trace de notre passage. Les sacs faits, nous ouvrîmes sombrement la porte. La femme en chemise de nuit pleurait à chaudes larmes. Elle s’agenouilla auprès du corps. Guillaume la suivait.

« Je lui avais dit. J’étais là quand le médecin de la réanimation lui a dit que s’il sortait, il n’était pas sûr qu’il survivrait à la prochaine crise. »

Je sentis les larmes me piquer les yeux. Je me retins. Le reste de la famille entra dans la pièce. Avec le reste de l’équipe, je m’éloignai en silence. La jeune fille qui avait tenté de le ranimer entra à son tour. Elle pleurait. Je m’avançai vers elle.

« Tu as bien massé avant qu’on arrive. C’était bien, tu as très bien fait. »

La mère redressa la tête et la prit dans ses bras.

« C’est la faute de personne. Il nous avait dit : il n’y aura pas de mariage, je vieillirai pas. C’était son choix. Les médecins ont raison, toi, tu as bien fait. »

Je les saluai une dernière fois et me retirai. A côté de la voiture, Enzo fumait. Valérie finissait de ranger son sac.

« Ca fait chier, me dit-elle en me voyant arriver.
⎯ Oui. »

Guillaume revint et s’assit sur le siège avant. Enzo jeta sa cigarette et nous partîmes. Le trajet se fit en silence. Quand la voiture rejoignit le garage, le chef desserra les dents.

« C’était son choix, sorti de réa il y a 2 jours… »

Je hochai la tête.

« L’intubation était vraiment bien faite. Tu vas bientôt pouvoir sortir seule. »

Nouvel hochement de tête de ma part. Oui. J’avais bien réussi mon intubation. Elle n’a servi à rien. Toute cette intervention n’a servi à rien. C’était son choix. Mais en entendant une nouvelle fois le cri de sa mère dans mes tympans, je ne pus empêcher la nausée de m’envahir. J'allai vomir dans le toilettes. Puis, je repris ma garde.

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Lady_Lian
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mar 30 Aoû - 16:40
Bonjour Ginevra,
je te dis bravo pour ton texte ! C'était très réaliste et j'avais vraiment l'impression d'être dans la peau du soignant. Les émotions y étaient bien décrite.

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Ginevra
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mar 30 Aoû - 19:38
Bonjour Lian,
Merci pour ton commentaire, je suis contente que ça t'ait plu. Very Happy
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SyrenaPan
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mar 30 Aoû - 20:41
Bravo pour ton texte ! J'ai vraiment eu l'impression de suivre une réelle intervention, que tu as vécu. Je suis curieuse de savoir.
Les mots techniques donnent un côté réaliste, même si parfois dur à suivre pour une non-initiée.

"Elle était prostrée au sol, le visage plein de larmes.", j'aime beaucoup cette phrase, simple et efficace.  

Il y a quelques petits choses qui pourrait être amélioré:
"C’est loin, demanda Valérie.": j'aurais mis un point d'interrogation.
"⎯ Non, dans la ville, on y sera bientôt, répondit Enzo l’ambulancier." : on s'est déjà qu'il est ambulancier.
⎯ On a le contexte ? Demandai-je à mon tour." : petite répétition

"Là, Florent lui explique comment masser, on a pas plus d’éléments de contexte parce qu’on peut pas tout lui demander à la fois." J'aurais plutôt choisi l'imparfait pour le verbe expliquer, (mais pas sur donc à confirmer), pour faire passer l'idée: qu'avant que Guillaume parte en intervention,c'est ce que Florent faisait. J'ai cru qu'il était avec eux dans la voiture.

" « On est à 5 min de no flow et à 20 min de low flow… » Je ne m’étais pas rendue compte que j’avais posé la question à haute voix. " j'aurais mis plutôt parler, car il n’y a pas de questions.

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Ginevra
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mar 30 Aoû - 21:56
Merci pour ton commentaire SyrenaPan !
Je suis contente que le rendu soit réaliste et qu'on ait l'impression de suivre les émotions d'un soignant Very Happy C'est un vocabulaire que je maîtrise un peu de base et que j'ai comblé avec des recherches sur le sujet. Je me suis dit qu'un professionnel en pleine intervention allait raisonner avec son vocabulaire technique, je voulais profiter de l'atelier pour voir avec les réactions des miettes si on pouvait suivre malgré tout. Donc ton commentaire me rassure Very Happy

Merci pour la phrase, contente que tu la trouves percutante  Very Happy

Concernant les dialogues, je me suis rendue compte en tapant que j'avais fait quelques répétitions et que ce n'était pas forcément très clair parce que je n'avais pas mis tous les connecteurs (et effectivement quelques répétitions). A la relecture, c'est quelque chose que j'aurais retravaillé. Par contre, je n'avais pas tilté pour la conjugaison du verbe "expliquer", merci de l'avoir souligné.
Et oui, concernant cet passage :

"Depuis combien de temps la réanimation avait commencé ?
« On est à 5 min de no flow et à 20 min de low flow… »
Je ne m’étais pas rendue compte que j’avais posé la question à haute voix. "

Ce n'est effectivement pas très clair, j'aurai du faire ressortir le fait que quelqu'un répondait à une question posée dans la tête du personnage principal.

Merci pour tes remarques et contente que tu aies apprécié !

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Luna Mitsuki
Luna Mitsuki
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Mer 31 Aoû - 1:02
Staying alive, staying alive, staying alive ah, ah, ah, staying aliveeeee. Pardon, j'aime bien les réa  C'était son choix 1f602.
"Par contre, ne comptez pas sur l’hôpital pour vous fournir des chaussures de sécurité"
Cette phrase m'a bien fait rire, ne comptez pas sur l'hôpital pour n'importe quel équipement en étant soignant.
"Guillaume le gifla" J'ai pas trop compris il a giflé son patient ?
Le rythme est bon, les sentiments sont palpables. J'ai été triste surtout pour la petite soeur, la pauvre... J'ai bien ressenti la désespoir de l'équipe qui joue le tout pour le tout danc cette situation sans issue, puis la déception finale.
1g/L d'hémoglobine pour un record c'est un record !
Le texte est immersif et bien renseigné, j'ai beaucoup aimé.
Bravo !

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Ginevra
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mer 31 Aoû - 15:57
Merci pour ton commentaire Luna Mitsuki!
Je suis contente que tu aies aimé mon texte et qu'il t'ait paru réaliste. C'était important pour moi d'essayer de trouver le ton juste et apparemment, ça a marché, je suis ravie Smile
Oui, ça a été une découverte très drôle pour moi quand j'ai appris au brevet de secourisme que la chanson Staying alive avait pile le bon rythme pour un massage cardiaque. Du coup, j'ai imaginé quelqu'un qui faisait un massage cardiaque en l'écoutant ou la chantant et ça m'avait beaucoup fait rire, même si c'est pas vraiment la situation adéquate Smile
Mes amis me parlent tellement souvent du manque de moyens que j'ai voulu caser cette phrase. Contente qu'elle t'ait fait rire.
Et oui, il gifle son patient. Je pense qu'il est tellement à bout qu'il essaye de le ranimer comme ça ^^'
Merci encore !

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zebulon911
zebulon911
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Mer 31 Aoû - 18:34
Bravo pour ton texte Smile

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Ginevra
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mer 31 Aoû - 19:03
Merci Smile
Admin
Admin
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https://lapainpaute.forumactif.com

C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Ven 2 Sep - 17:01
Hello ! Bravo pour ton texte, je n'ai rien à te reprocher à première vue. C'est rythmé, bien écrit, on est bien impliqué dans la scène.
Merci pour ta participation !

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Rynn
Rynn
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https://www.wattpad.com/user/MurielPetiot

C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Mer 7 Sep - 9:03
Hello !
Bravo pour ton texte, purée que de recherches tu as du faire, c'est fou ! J'ai bien aimé apprendre quelques termes techniques, merci beaucoup pour ça =D

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Ginevra
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Ven 9 Sep - 14:23
Merci pour ton commentaire @Rynn I love you
Galgazelle
Galgazelle
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Ven 9 Sep - 17:25
On a vraiment l'impression que tu fais ça tous les jours... sauver des vies !
Très réaliste ton texte, et si c'était vraiment toi la personne qui parle à la première personne... ^^

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aurelsegarauteur
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C'était son choix Empty RE. C'était son choix

Ven 9 Sep - 17:59
bojour

Bravo j'aime beaucoup ton texte, il donne l'impression d'avoir été écrit par quelqu'un d'expert, ce qui est peut être le cas
je suis bien rentré dans la scène et j'ai trouvé ton texte captivant malgré sa longueur.

Je trouve que tu as bien réussit à monter l'émotion des proches et des intervenants

Félicitation.

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Ginevra
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

Ven 16 Sep - 15:47
Merci pour vos commentaires Galgazelle et aurelsegara I love you
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C'était son choix Empty Re: C'était son choix

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