Mort du Cancer

- Hélène vi… vient à l’hô… pital !
- J’arrive tout de suite, grand Père !

Après cet appel de papi, depuis le service de cancérologie et avec le ton de sa voix, je sais qu’il ne faut pas que je traine.
Alors que je démarre la voiture pour parcourir les cinq kilomètres qui me séparent de papi, je commence à sentir mes larmes qui coulent doucement sur mes joues.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve, encore dans sa chambre, mais cette fois, je sens ou plus tôt, je sais que c’est différent.
Mon grand-père est allongé dans son lit, il respire difficilement.
Quand il m’entend arriver, sa tête se tourne vers moi, ses yeux vitreux me fixent et c’est à ce moment précis que nous savons, que si je suis ici aujourd’hui c’est pour lui dire adieu.

- Hélène approche toi, me supplie alors qu’une gosse quinte de toux l’envahi.
Tandis que je m’installe au pied son lit, après l’avoir aidé à boire un peu d’eau papi me prend la main, avant de reprendre la parole.
- Tu sais ma petite fille, j’ai eu une vie bien remplie et personne d’autre que toi n’aurait pu être là maintenant que c’est la fin, merci pour ça.
À cet instant, je sens que chaque mot qu’il prononce, ou chaque respiration est une épreuve pour mon grand-père.
De le voir comme ça me donne des frissons et fait trembler tous mes membres.
À ce moment-là, j’ai l’impression d’être au plus mal, mais il y a ce « Je t’aime ».
Ces trois mots, mon grand-père me les dit avec une voix tellement faible, qu’au début je ne suis pas certaine qu’il les a vraiment prononcés.
Un dernier soupire s’échappe de sa bouche avant qu’il ne ferme les yeux et ne lâche ma main et ne s’en aille. Pour toujours.
- HO ! mon dieu grand-père non ! hurlais-je, en larme en posant ma tête sur le torse de mon grand-père.
Alors que je sanglotais, me demandant comment j’allais vivre sans mon grand-père. Il m’avait élevée depuis la mort de mes parents, une main vint se poser sur mon épaule. Un peu surprise, je redressais la tête et vis une infirmière qui tentait de me consoler.
- Allez-vous-en ! fulminais-je en me tournant vers elle avant de la frapper à la fois pour la chasser, mais surtout pour déverser ma peine sur quelqu’un.
Ne m’en tenant pas rigueur l’infirmière m’attrapa les bras et me rapprocha d’elle. Ma tête collée contre sa poitrine, je pleurais et hurlais encore plus fort. Pendant que l’infirmière me murmurait des mots que je n’entendais, et ne comprenais, des flots de larmes s’échappaient de mes yeux.
Ma douleur était telle que je la ressentais jusque dans ma gorge, dans mon ventre et dans mes os
. Je sentais bien les caresses de l’infirmier sur mes cheveux, mais elle n’avait aucun effet, comme si j’avais perdu toute sensation ou émotion positive.
Au bout d’un moment que je ne serais déterminé, je finis par m’endormir

Simple et efficace (en plus je m'appelle Héléna et mes grands-parents ne sont plus tout jeunes alors ça me parle).
Il faudrait juste une petite correction sur la fin : l'infirmière est devenu un infirmier^^ et du coup, je croyais qu'il y avait une troisième personne.

J'ai beaucoup aimé ton texte. Comme dit Héléna Snow, simple et efficace. J'ai bien ressenti la détresse du personnage à la fin, et j'ai eu la même interrogation pour l'infirmier avant de comprendre que c'était, j'imagine, une petite faute d’inattention (1h30 c'est court lol).

Bravo et merci !

Pauvre papi, au moins il a pu dire adieu à sa petite fille.
Je suis choquée qu'elle frappe l'infirmière par contre, je n'ai pas trop compris cet accès de colère.
C'est bien écrit, bravo.

Coucou ! Bravo pour ton texte, on a fini par bien ressentir la détresse d'Hélène face à la mort de son grand-père, qui était tout pour elle. C'est peut-être un peu trop rapide pour ma part pour que j'arrive vraiment à me mettre à sa place, mais en 1h30 c'est vraiment pas facile.
Comme Luna, j'ai trouvé sa réaction face à l'infirmière surprenante, quand bien même elle était désespérée.

Deux petites choses: "Alors que je sanglotais, me demandant comment j’allais vivre sans mon grand-père. Il m’avait élevée depuis la mort de mes parents, une main vint se poser sur mon épaule. "
La coupure de ta première phrase à ce moment-là est bizarre, et rend le découpage de l'autre étrange aussi. Tu aurais tout simplement pu le dire comme ça :" Alors que je sanglotais, me demandant comment j'allais vivre sans mon grand-père, qui m'avait élevée depuis la mort de mes parents, une main vint se poser sur mon épaule." (encore une fois, tu as sûrement manqué de temps pour ça.

"Au bout d’un moment que je ne serais déterminé, je finis par m'endormir" Attention ici, c'est "je ne saurais", verbe "savoir" et pas "être" ^^

Merci pour vos messages ça me fait plaisir que mon texte vous plaises je ferais tout ce que je peux pour tenir compte de vos conseilles

Une scène touchante qui me parle forcément, le cancer est un sujet particulièrement sensible chez moi. Tu t'en es bien sortie je trouve, même si je trouve que certaines réactions ne sont peut-être pas vraiment naturelles. Le "Oh mon dieu grand-père non" m'a semblé un peu théâtral lorsque le décès survient et pareil que les autres l'accès de violence contre l'infirmière m'a un peu surprise aussi. Autrement la détresse est bien présente. Si je devais rajouter une petite remarque, je te dirai de prendre garde à l'accumulation de virgules qui te font des phrases très longues parfois. Elles gagneraient à être réduite pour créer plus de rythme et faciliter la lecture Merci à toi en tout cas pour ce texte !

Hello ! Bravo pour ton texte ! Je trouve que l'idée est bonne, que tu as su retransmettre l'attachement de la fille pour son grand-père, mais il y a des petits points à revoir au niveau de la forme.

- Après cet appel de papi,
Alors que je démarre la voiture pour parcourir...
Quelques minutes plus tard, : Trois débuts de phrase qui se ressemblent trop pour donner du rythme.

- Quelques minutes plus tard, je me retrouve, encore dans sa chambre, mais cette fois, je sens ou plus tôt, je sais que c’est différent. : un peu trop saccadé

- vitreux me fixent et c’est à ce moment précis : je pense qu'un point à la place du "et" aurait bien marché.

- avant de reprendre la parole. : pas la peine de préciser, on voit qu'il parle après et ça allège ta phrase.

- que : trop de qu/que au milieu du texte

- Un dernier soupire s’échappe de sa bouche avant qu’il ne ferme les yeux et ne lâche ma main et ne s’en aille. : il se passe beaucoup de choses dans cette phrase, le fait de mettre deux fois "et" n'est pas terrible.

- Alors que je sanglotais, me demandant comment j’allais vivre sans mon grand-père. Il m’avait élevée depuis la mort de mes parents, une main vint se poser sur mon épaule. : la structure n'est pas correcte, il aurait fallu mettre "alors que... une main vint se poser" dans la même phrase.

- la frapper : les réactions de l'héroïne et de l'infirmière ne me semblent pas crédibles.

Merci pour ta participation !