La mort de Clement, Armadrielle

Mon premier atelier.



"-Attention!", cria Clément à mon attention.



Je ne compris pas immédiatement sa phrase. Me faisait-il une blague? La terreur dans ses yeux me disait pourtant le contraire. Je ne compris que trop tard en me retournant vers la forêt. Un immortel se tenait là, le regard injecté de sang. Il se métamorphosa en une bête monstrueuse.

Elle sauta sur Clément, lui mit un coup de griffe mortel. Une plaie béante se tenait maintenant sur le torse de mon ami. Je ne saurais dire pourquoi la bête fut repousser en un vol plané. Je me jetais sur Clément, mes larmes coulant sur mon visage livide. Je lui pris la main et l'embrassais tous en compressant la plaie.

"-Sofia-gabriella", murmura Clément," ce que... ce que je voulais te dire..."

Il toussa et du sang sortit de sa bouche.



-"Je t'aime Sofia, je ..."



Il toussa à nouveau. Mon cœur se serrait douloureusement, voulant sortir de ma poitrine.



"-Moi aussi je t'aime Clément, ne meure pas, je t'en pris, ne me quitte pas!", sanglotais-je sur lui.



"-Dis leur que je les aime promet le moi", murmura-il.



"-Non tu leur dira, ne meure pas, je t'aime, ne me laisse pas je t'en conjure, "dis-je en pleurant. Le voir ainsi me déchirait le cœur.



"-Je t'aime ...pour toujours et à jamais, même dans la mort, et toi, "continua-t-il.



"-Bien sur que oui, je t'aime idiot", le rassurais-je.



Deux anneaux apparurent à nos doigts. Nous venions d'échanger les vœux sacrés du mariage.



""-Embrasse- moi mon amour," murmura mon époux.



Je l'embrassais et je vis ses yeux se fermer et sa main tomba de la mienne.

"- NON, Clément tu ne peux pas me faire ça, ne m'abandonne pas," lui hurlais-je.



Mon cœur se fissura. Il ne pouvait pas être mort, pas lui pourtant une part de moi le savait: il avait quitter ce monde. Je ne pouvais pas l'accepter; une douleur lancinante me traversait la poitrine.



"- Clément, il nous reste tant de chose à faire, à vivre, tu ne peux pas m'abandonner ainsi, reviens-moi Clément." sanglotais-je sur sa poitrine. 



Je n'entendais plus rien dévoré par ma peine immense. Comment vais-je pouvoir vivre sans lui. Qu'avais-je fait pour mériter ça?

Je me réveillais dans la forêt sur le corps froid de mon époux. La clairière était envahie de ronce. L'immortel était mort: ses membres disséminés entre les ronces.



"-Je te vengerais Clément, je te le promet", dis-je d'une voix atone et cassé d'avoir trop pleuré. 



Je ne ressentais plus qu'un grand vide et de la rancœur envers ceux qui m'avait pris mon amour. Tout me paraissait vide.



Les immortels avaient créé un monstre.



Merci de la lecture

C'est une petit peu confus^^ mais j'ai adoré les anneaux qui se forment automatiquement autour des doigts quand ils échangent leurs vœux. C'est une idée géniale. Il faudrait mieux connaître ton univers pour apprécier je pense (et pourquoi l'immortel est mort au fait?)

Pour un premier atelier, j'ai réussi à ressentir de la tristesse pour la femme. Donc bravo !

"Je lui pris la main et l'embrassais tous en compressant la plaie" : c'est confus non ? Comment peut-elle faire les deux ?

Je n'ai pas compris la fin, l'immortel/monstre est mort (empalé sur des ronces ?), de qui elle veut se venger ?

Bravo pour ton texte ! La déclaration de Clément est très touchante, ils sont vraiment mignons.

Il y a quelques maladresses (j'en ai aussi et je peux me tromper):
" "-Attention!", cria Clément à mon attention." -> petite répétition, me cria aurait été mieux

"Je ne compris pas immédiatement sa phrase." J'aurais choisi son avertissement plutôt que sa phrase.

"Je lui pris la main et l'embrassais tous en compressant la plaie." J'ai imaginé une blessure très grande (en largeur et longueur) avec de la peau qui pend. J'ai du mal à imaginer qu'elle arrive à compenser une telle blessure...

Pour les dialogues, tu n'es pas obligé de mettre des incises (répondit, continua). On arrive bien à comprendre quel personnage parle, surtout si elles apportent rien.
Tu n'as pas à mettre des guillemets à chaque dialogue: "-Dis leur que je les aime promet le moi", murmura-il.
Tu peux te contenter de tirer, sinon les « et » sont à mettre au début et à la fin de la partie dialogue et après l'incise.

" "-Embrasse- moi mon amour," murmura mon époux.
Je l'embrassais" -> petite répétition, tu aurais pu mettre: Je pressai mes lèvres sur les siennes ou je m'exécutais dans un élan de désespoir.

Je rejoins Saz_water, de qui va-t-elle se venger ? L'immortel qui a tué son amour semble mort...
Je reste assez perplexe sur son démembrement... J'imagine les vampires comme des êtres puissants.

Hello !
Comme les autres, de petites confusions mais globalement j'ai beaucoup aimé ton texte, le coup des anneaux, bravo !
Merci pour ton texte ^^

Hello ! Bravo pour ton texte ! Je pense qu'il y a du potentiel mais on en voit assez peu car on ne comprend pas trop ce qu'il se passe avec l'immortel ni comment la créature est morte.

Un immortel se tenait là, le regard injecté de sang. Il se métamorphosa en une bête monstrueuse. : une description plus développée aurait été mieux je pense, pour installer l'ambiance et faire frémir le lecteur

mit un coup de griffe mortel. Une plaie béante se tenait : verbes forts auraient plus d'impact

dis-je en pleurant. : trop de verbes de dialogue dans l'échange

Le voir ainsi me déchirait le cœur/Mon cœur se fissura. : pas adapté je pense et en plus, tu parles déjà du coeur juste avant

je t'aime : trop de je t'aime dans le dialogue, qui perd en efficacité, on piétine un peu je trouve

Je l'embrassais et je vis ses yeux se fermer et sa main tomba de la mienne. : ça s'enchaîne mal avec les deux "et"

Il ne pouvait pas être mort, pas lui pourtant une part de moi le savait: il avait quitter ce monde. Je ne pouvais pas l'accepter; : Niveau description des émotions, tu aurais pu aller plus loin, proposer quelque chose de plus varié que le coeur. Et ne pas tomber dans la narration-pathos

Merci pour ta participation !