La Mort rôde dans Paris !
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Ghosto1977- Messages : 30
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La Mort rôde dans Paris !
Dim 26 Juin - 19:30
Attention, le texte suivant est vivement déconseillé aux arachnophobes !
Comme Gabriel se glissait comme un fantôme dans la grande Galerie de l’Évolution déserte à cette heure de la nuit, une violente bouffée d’air glacé lui parcourut le corps. La bête qu’il s’apprêtait à affronter maintenant avait bien failli le tuer il y a peu, et seule l’intervention de Dhampira l’avait sauvé d’une horrible agonie. Cette fois, il ne devait commettre aucune erreur. Le noble bourguignon pris une profonde inspiration, tandis que ses sens en alerte parcouraient l’immense pièce. Son sens infrarouge risquait de lui être de peu d’utilité face à un animal au sang froid comme le Rôdeur de la mort, mais peut-être que… oui, une femme, sa victime actuelle, se tenait dans la pièce attenante, et ses cris déchiraient l’air.
« Je vous en prie, pitié ! Je ne vous ai rien-fait ! »
D’un bon, le dhampire empoigne « Ascalon », son fidèle cimeterre double, et se lance à l’assaut, avant de s’arrêter net ! De dos, faisant écran entre la prisonnière et lui, Gabriel pouvait maintenant distinguer la bête ! Ces 3 paires de bras, terminés pour les 2 et 3 de fins doigts de chitine équipés de soies, et de 2 énormes pinces pour celle du haut, s’agitaient de manière désordonnée. Mais ce qui glaçait le sang du super-héros bourguignon était cette queue géante, terminée par un aiguillon mortel de la taille d’une dague. Le jeune homme éternel y avait goûté. D’un geste, il porte, machinalement, sa main à sa poitrine. S’il n’avait pas été immunisé à tous les poisons, il n’aurait pas survécu à la terrible charybdotoxine contenue dans l’épine géante. Et, 2 centimètres plus à droite, et l’arme de carapace lui aurait perforé le cœur, l’envoyant directement 6 pieds sous terre.
« Je vous en supplie ! »
La voix de la jeune femme sort brutalement le baron bourguignon de sa transe. Il va la tuer, comme il a tué toutes les autres. Ce n’est pas un super vilain ordinaire, c’est un tueur né, une abomination mi-homme, mi-scorpion pour lequel seul compte son appétit de meurtre immédiat. Voilà pourquoi les anglo-saxons avait appelé cet animal le « Deathstalker », et les français le Rôdeur de la mort, ou le Rôdeur mortel ! Rappelle-toi, Gabriel, se dit-il, rappelle-toi qui tu es et quel est ton rôle. Tu es né aristocrate ! Oh, pas aristocrate pour parader en beau costume devant le gratin de la société, mais aristocrate pour te battre… Te battre et les protéger tous !
« Eh, le cafard géant, tu devrais laisser cette dame tranquille ! »
La créature d’épouvante, dérangée et irritée, stoppe brutalement ses actions, et se retourne vers Gabriel. Pardon, nous ne devrions pas l’appeler Gabriel. Lorsqu’il est dans son costume tricolore aux armes et couleurs de « Saint-Georges », il n’est ni le Baron Gabriel D’Hensart, ni l’Inspecteur Gabriel Narval. Non, dans cet accoutrement, il est Ghosto, le dernier dhampire, protecteur de Paris ! La bête fixe son ennemi de ces yeux entièrement noirs et sans pupilles. Puis, après quelques secondes, son dard passe presque automatiquement à l’attaque. Gabriel l’esquive aisément, puis frappe violemment de toute la force de son arme le torse dénudé de la chose… sans l’égratigner le moins du monde ! Vif comme l’éclair, l’homme-scorpion empoigne la lame d’orichalque droite de sa pince acérée et, d’une force absolument incroyable, l’envoie avec son porteur toujours accrocher à elle voltiger à l’autre bout de la pièce tel un fétu de paille.
« Impossible, grommelle Gabriel, comment peut-il être aussi fort ? »
L’aiguillon mortel, qu’il esquive au dernier moment d’un réflexe, le sort de ses pensées.
« Sauver la fille, pense-t-il. C’est pour ça que tu es ici, pour la sauver ! »
Gabriel arrête de son épée un nouvel assaut, puis se tourne vers la captive épouvantée.
« Madame Cesbron… Olivia, fuyez, fuyez, je ne pourrais peut-être pas le retenir bien longtemps ! »
L’otage, retrouvant un brin de confiance, se relève et fonce droit devant. Ghosto, finissant sa phrase, est sur le point de passer à son tour à l’attaque, lorsque la créature abandonne le combat.
« Il la suit, il veut la garder… Et, dans cet endroit, je n’arrive pas à le localiser… »
Sabre en avant, à la poursuite de la fuyarde, le super-héros tente de repérer sa cible. Mais, au milieu des carcasses d’animaux empaillées et autres os de dinosaures, cela semble perdu d’avance.
« Attention, Gabriel, se dit-il à lui-même, la moindre erreur avec ce gars et c’est la mort ! »
Soudain, en s’engageant dans un nouveau corridor de vitrines en hauteur, la super-ouïe du dhampire lui signale un bruit imperceptible pour le commun de mortels.
« Qu’est-ce que c’est ? On dirait un mélange de respiration et de cliquetis de mandibules… Il est là ! Mais où, je ne le perçois pas derrière une vitrine… Non, c’est un scorpion… un scorpion… ça grimpe aux murs ! »
D’un geste quasi réflexe, Gabriel lève la lame gauche « d’Ascalon » qui pare à la dernière seconde le dard maléfique ! Le super-héros lève la tête, pour remarquer son ennemi, bien dissimulé dans l’obscurité de la pièce, posté juste au-dessus de lui, accroché à la cloison à l’aide de ces soies d’arachnide. Furieux de l’échec de son plan, la bête esquisse un horrible rictus, et pousse un grognement teinté de cliquetis de mandibules. Un filet de bave tombe de sa bouche. La créature repart aussitôt à l’attaque, et Gabriel fait un bon à l’arrière, évitant l’aiguillon et se réceptionnant élégamment sur la rambarde. Comme elle se prépare à continuer le combat, la chose renifle quelque chose de ses narines sans nez puis se détourne de la bataille et fuit dans une direction opposée.
« Olivia Cesbron, elle a presque atteint la porte et il veut la capturer ! Je dois l’en empêcher, mais comment ? Je sais ! »
Vif comme l’éclair, le noble bourguignon se lance à la poursuite de son adversaire. Comme il arrive à portée, la lame droite « d’Ascalon » part, rebondit plusieurs fois, et perfore un tuyau de gaz que le laser rouge généré par le cimeterre enflamme presque aussitôt. La créature, épouvantée, stoppe sa course.
« T’en vas pas, mon lapin ! Alors, les scorpions n’aiment pas les flammes, hein ? »
Activant le grappin de son arme gauche, Gabriel récupère son épée droite, et remarque que son ennemi se tourne maintenant vers lui. Il s’avance, de plus en plus rapidement, et sa fréquence cardiaque augmente.
« C’est malin, Gabriel, je crois que tu l’as bien énervé ! »
Les coups de queue empoisonnés pleuvent, détruisant les vitrines et pulvérisant les animaux empaillés se trouvant face à lui au passage. Gabriel, de son côté, bondit de tous côtés pour les éviter.
« Je crois qu’il ne s’arrêtera plus avant de t’avoir transformé en gruyère. Mais, au moins, Olivia Cesbron est sauvée ! »
La queue du monstre s’enroule autour d’une porte double coupe-feu, l’arrachant de ses gonds et la projetant violemment vers le dhampire qui l’esquive au dernier moment.
« Si je ne l’arrête pas, il va réduire le muséum d’histoire naturelle de Paris en poussière ! Il serait temps d’avoir un plan ! »
Poursuivi par la bête, Gabriel pénètre dans un long couloir, tandis que des sirènes de police commencent à se faire entendre au loin.
« Les labos de recherche… j’y trouverai peut-être une solution ! »
Le Super-héros entre dans une petite pièce, la bête sur ses pas. Cette dernière lui barre le passage de sa queue létale. D’un geste, Ghosto empoigne des scalpels de dissection sur une table et les balance à son ennemi qui les récupère tous en vol avant qu’ils n’atteignent ses yeux avant de les jeter au sol.
« Bon, j’aurais essayé ! »
Gabriel s’empare d’une gigantesque scie et attaque son adversaire, mais ce dernier attrape l’arme dans ses pinces et la pulvérise sans difficulté. C’est alors que le noble bourguignon remarque quelque chose passé inaperçue auparavant : au niveau de sa main gauche, un peu au-dessus d’une phalange de chitine dorée, se trouve une excroissance. Non, pas une excroissance, une bague, une alliance ! Concentrant sa super-vue, Gabriel remarque une gravure « Léo et Olivia pour toujours ! »
« Professeur Léo Cesbron ? C’est vous ? »
Pour seule réponse, le Rôdeur de la mort, ivre de rage, l’envoie valser à l’autre bout de la pièce pour s’écraser contre une vitrine. Le dhampire se relève, avec difficulté.
« Professeur, on n’a jamais retrouvé votre corps après l’explosion, parce que vous n’étiez pas mort ! Je comprends, l’explosion du labo a libéré le mutagène qui s’est mélangé à votre ADN et celui des scorpions que vous étudiez à l’époque ! »
le dard repart à l’assaut, et zèbre la joue du super-héros qui l’esquive tout de même.
« C’est pour ça que vous avez traqué et tué ces 5 femmes, vous n’assouvissiez pas une pulsion, vous vouliez retrouver votre femme, c’est ça ? »
L’homme scorpion saisit son ennemi par le cou, le fixe, et le rejette violemment contre une armoire. Visiblement troublé, la chose semble vouloir fuir.
« Professeur, vous avez besoin d’aide, il doit y avoir un moyen d’inverser cette mutation ! Je sais ce que c’est de perdre une personne qu’on aime. On a tué ma femme, sous mes yeux. Je vous comprends ! »
La créature stoppe. Un instant, Gabriel semble voir des larmes couler sur sa joue, puis, le monstre reprend sa course. Non, les policiers sont déjà là. Si le Rôdeur de mort continue son chemin, il va s’en prendre à eux !
« Professeur, arrêtez, je vous en prie ! »
Mais la bête reprend son chemin. Apercevant ses nouveaux adversaires, l’homme scorpion commence à s’énerver. Sa queue s’agite dangereusement. Ghosto est un noble, il est né pour protéger les innocents, il ne peut laisser faire ça.
« Ne m’obligez pas à faire ça, Professeur ! »
Mais il est trop tard. Comme la créature de cauchemar se prépare à passer à l’attaque, Gabriel fonce sur lui, et lui écrase un objet d’acier sur la tête. L’arachnide tombe violemment au sol, puis fait volte face. Ghosto le sait, il va frapper ! D’un geste, il ouvre violemment la bonbonne d’azote liquide qu’il tient en main, et en asperge l’œil droit de la chose avant de le frapper, le pulvérisant comme du verre. La bête pousse un hurlement de douleur, puis s’effondre tandis que le pair de France utilise le grappin dissimulé dans le pommeau de son arme pour s’enfuir.
« Je suis désolé, Professeur, mais vous ne m’avez pas laissé le choix. Peut-être une future mue vous rendra votre œil, et peut-être que les médecins trouveront un antidote à votre mutation. En tout cas, je l’espère ! »
Comme Gabriel se glissait comme un fantôme dans la grande Galerie de l’Évolution déserte à cette heure de la nuit, une violente bouffée d’air glacé lui parcourut le corps. La bête qu’il s’apprêtait à affronter maintenant avait bien failli le tuer il y a peu, et seule l’intervention de Dhampira l’avait sauvé d’une horrible agonie. Cette fois, il ne devait commettre aucune erreur. Le noble bourguignon pris une profonde inspiration, tandis que ses sens en alerte parcouraient l’immense pièce. Son sens infrarouge risquait de lui être de peu d’utilité face à un animal au sang froid comme le Rôdeur de la mort, mais peut-être que… oui, une femme, sa victime actuelle, se tenait dans la pièce attenante, et ses cris déchiraient l’air.
« Je vous en prie, pitié ! Je ne vous ai rien-fait ! »
D’un bon, le dhampire empoigne « Ascalon », son fidèle cimeterre double, et se lance à l’assaut, avant de s’arrêter net ! De dos, faisant écran entre la prisonnière et lui, Gabriel pouvait maintenant distinguer la bête ! Ces 3 paires de bras, terminés pour les 2 et 3 de fins doigts de chitine équipés de soies, et de 2 énormes pinces pour celle du haut, s’agitaient de manière désordonnée. Mais ce qui glaçait le sang du super-héros bourguignon était cette queue géante, terminée par un aiguillon mortel de la taille d’une dague. Le jeune homme éternel y avait goûté. D’un geste, il porte, machinalement, sa main à sa poitrine. S’il n’avait pas été immunisé à tous les poisons, il n’aurait pas survécu à la terrible charybdotoxine contenue dans l’épine géante. Et, 2 centimètres plus à droite, et l’arme de carapace lui aurait perforé le cœur, l’envoyant directement 6 pieds sous terre.
« Je vous en supplie ! »
La voix de la jeune femme sort brutalement le baron bourguignon de sa transe. Il va la tuer, comme il a tué toutes les autres. Ce n’est pas un super vilain ordinaire, c’est un tueur né, une abomination mi-homme, mi-scorpion pour lequel seul compte son appétit de meurtre immédiat. Voilà pourquoi les anglo-saxons avait appelé cet animal le « Deathstalker », et les français le Rôdeur de la mort, ou le Rôdeur mortel ! Rappelle-toi, Gabriel, se dit-il, rappelle-toi qui tu es et quel est ton rôle. Tu es né aristocrate ! Oh, pas aristocrate pour parader en beau costume devant le gratin de la société, mais aristocrate pour te battre… Te battre et les protéger tous !
« Eh, le cafard géant, tu devrais laisser cette dame tranquille ! »
La créature d’épouvante, dérangée et irritée, stoppe brutalement ses actions, et se retourne vers Gabriel. Pardon, nous ne devrions pas l’appeler Gabriel. Lorsqu’il est dans son costume tricolore aux armes et couleurs de « Saint-Georges », il n’est ni le Baron Gabriel D’Hensart, ni l’Inspecteur Gabriel Narval. Non, dans cet accoutrement, il est Ghosto, le dernier dhampire, protecteur de Paris ! La bête fixe son ennemi de ces yeux entièrement noirs et sans pupilles. Puis, après quelques secondes, son dard passe presque automatiquement à l’attaque. Gabriel l’esquive aisément, puis frappe violemment de toute la force de son arme le torse dénudé de la chose… sans l’égratigner le moins du monde ! Vif comme l’éclair, l’homme-scorpion empoigne la lame d’orichalque droite de sa pince acérée et, d’une force absolument incroyable, l’envoie avec son porteur toujours accrocher à elle voltiger à l’autre bout de la pièce tel un fétu de paille.
« Impossible, grommelle Gabriel, comment peut-il être aussi fort ? »
L’aiguillon mortel, qu’il esquive au dernier moment d’un réflexe, le sort de ses pensées.
« Sauver la fille, pense-t-il. C’est pour ça que tu es ici, pour la sauver ! »
Gabriel arrête de son épée un nouvel assaut, puis se tourne vers la captive épouvantée.
« Madame Cesbron… Olivia, fuyez, fuyez, je ne pourrais peut-être pas le retenir bien longtemps ! »
L’otage, retrouvant un brin de confiance, se relève et fonce droit devant. Ghosto, finissant sa phrase, est sur le point de passer à son tour à l’attaque, lorsque la créature abandonne le combat.
« Il la suit, il veut la garder… Et, dans cet endroit, je n’arrive pas à le localiser… »
Sabre en avant, à la poursuite de la fuyarde, le super-héros tente de repérer sa cible. Mais, au milieu des carcasses d’animaux empaillées et autres os de dinosaures, cela semble perdu d’avance.
« Attention, Gabriel, se dit-il à lui-même, la moindre erreur avec ce gars et c’est la mort ! »
Soudain, en s’engageant dans un nouveau corridor de vitrines en hauteur, la super-ouïe du dhampire lui signale un bruit imperceptible pour le commun de mortels.
« Qu’est-ce que c’est ? On dirait un mélange de respiration et de cliquetis de mandibules… Il est là ! Mais où, je ne le perçois pas derrière une vitrine… Non, c’est un scorpion… un scorpion… ça grimpe aux murs ! »
D’un geste quasi réflexe, Gabriel lève la lame gauche « d’Ascalon » qui pare à la dernière seconde le dard maléfique ! Le super-héros lève la tête, pour remarquer son ennemi, bien dissimulé dans l’obscurité de la pièce, posté juste au-dessus de lui, accroché à la cloison à l’aide de ces soies d’arachnide. Furieux de l’échec de son plan, la bête esquisse un horrible rictus, et pousse un grognement teinté de cliquetis de mandibules. Un filet de bave tombe de sa bouche. La créature repart aussitôt à l’attaque, et Gabriel fait un bon à l’arrière, évitant l’aiguillon et se réceptionnant élégamment sur la rambarde. Comme elle se prépare à continuer le combat, la chose renifle quelque chose de ses narines sans nez puis se détourne de la bataille et fuit dans une direction opposée.
« Olivia Cesbron, elle a presque atteint la porte et il veut la capturer ! Je dois l’en empêcher, mais comment ? Je sais ! »
Vif comme l’éclair, le noble bourguignon se lance à la poursuite de son adversaire. Comme il arrive à portée, la lame droite « d’Ascalon » part, rebondit plusieurs fois, et perfore un tuyau de gaz que le laser rouge généré par le cimeterre enflamme presque aussitôt. La créature, épouvantée, stoppe sa course.
« T’en vas pas, mon lapin ! Alors, les scorpions n’aiment pas les flammes, hein ? »
Activant le grappin de son arme gauche, Gabriel récupère son épée droite, et remarque que son ennemi se tourne maintenant vers lui. Il s’avance, de plus en plus rapidement, et sa fréquence cardiaque augmente.
« C’est malin, Gabriel, je crois que tu l’as bien énervé ! »
Les coups de queue empoisonnés pleuvent, détruisant les vitrines et pulvérisant les animaux empaillés se trouvant face à lui au passage. Gabriel, de son côté, bondit de tous côtés pour les éviter.
« Je crois qu’il ne s’arrêtera plus avant de t’avoir transformé en gruyère. Mais, au moins, Olivia Cesbron est sauvée ! »
La queue du monstre s’enroule autour d’une porte double coupe-feu, l’arrachant de ses gonds et la projetant violemment vers le dhampire qui l’esquive au dernier moment.
« Si je ne l’arrête pas, il va réduire le muséum d’histoire naturelle de Paris en poussière ! Il serait temps d’avoir un plan ! »
Poursuivi par la bête, Gabriel pénètre dans un long couloir, tandis que des sirènes de police commencent à se faire entendre au loin.
« Les labos de recherche… j’y trouverai peut-être une solution ! »
Le Super-héros entre dans une petite pièce, la bête sur ses pas. Cette dernière lui barre le passage de sa queue létale. D’un geste, Ghosto empoigne des scalpels de dissection sur une table et les balance à son ennemi qui les récupère tous en vol avant qu’ils n’atteignent ses yeux avant de les jeter au sol.
« Bon, j’aurais essayé ! »
Gabriel s’empare d’une gigantesque scie et attaque son adversaire, mais ce dernier attrape l’arme dans ses pinces et la pulvérise sans difficulté. C’est alors que le noble bourguignon remarque quelque chose passé inaperçue auparavant : au niveau de sa main gauche, un peu au-dessus d’une phalange de chitine dorée, se trouve une excroissance. Non, pas une excroissance, une bague, une alliance ! Concentrant sa super-vue, Gabriel remarque une gravure « Léo et Olivia pour toujours ! »
« Professeur Léo Cesbron ? C’est vous ? »
Pour seule réponse, le Rôdeur de la mort, ivre de rage, l’envoie valser à l’autre bout de la pièce pour s’écraser contre une vitrine. Le dhampire se relève, avec difficulté.
« Professeur, on n’a jamais retrouvé votre corps après l’explosion, parce que vous n’étiez pas mort ! Je comprends, l’explosion du labo a libéré le mutagène qui s’est mélangé à votre ADN et celui des scorpions que vous étudiez à l’époque ! »
le dard repart à l’assaut, et zèbre la joue du super-héros qui l’esquive tout de même.
« C’est pour ça que vous avez traqué et tué ces 5 femmes, vous n’assouvissiez pas une pulsion, vous vouliez retrouver votre femme, c’est ça ? »
L’homme scorpion saisit son ennemi par le cou, le fixe, et le rejette violemment contre une armoire. Visiblement troublé, la chose semble vouloir fuir.
« Professeur, vous avez besoin d’aide, il doit y avoir un moyen d’inverser cette mutation ! Je sais ce que c’est de perdre une personne qu’on aime. On a tué ma femme, sous mes yeux. Je vous comprends ! »
La créature stoppe. Un instant, Gabriel semble voir des larmes couler sur sa joue, puis, le monstre reprend sa course. Non, les policiers sont déjà là. Si le Rôdeur de mort continue son chemin, il va s’en prendre à eux !
« Professeur, arrêtez, je vous en prie ! »
Mais la bête reprend son chemin. Apercevant ses nouveaux adversaires, l’homme scorpion commence à s’énerver. Sa queue s’agite dangereusement. Ghosto est un noble, il est né pour protéger les innocents, il ne peut laisser faire ça.
« Ne m’obligez pas à faire ça, Professeur ! »
Mais il est trop tard. Comme la créature de cauchemar se prépare à passer à l’attaque, Gabriel fonce sur lui, et lui écrase un objet d’acier sur la tête. L’arachnide tombe violemment au sol, puis fait volte face. Ghosto le sait, il va frapper ! D’un geste, il ouvre violemment la bonbonne d’azote liquide qu’il tient en main, et en asperge l’œil droit de la chose avant de le frapper, le pulvérisant comme du verre. La bête pousse un hurlement de douleur, puis s’effondre tandis que le pair de France utilise le grappin dissimulé dans le pommeau de son arme pour s’enfuir.
« Je suis désolé, Professeur, mais vous ne m’avez pas laissé le choix. Peut-être une future mue vous rendra votre œil, et peut-être que les médecins trouveront un antidote à votre mutation. En tout cas, je l’espère ! »
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Celui-ci- Messages : 61
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Lun 27 Juin - 10:46
Super sympa ! 
Ghosto1977 aime ce message
- Ghosto1977
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Lun 27 Juin - 13:51
Merci
Martatin- Messages : 167
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Mer 29 Juin - 12:02
Très sympa comme texte, j'adore ce personnage de gentleman/justicier, très dramatique et grandiloquent, même s'il m'a fallu un peu de temps avant de comprendre le ton du texte ! ^^ On sent que y a tout un univers construit derrière, c'est hyper impressionnant pour un texte réalisé en si peu de temps ! (peut-être inspiré d'un autre projet, aussi ?)
Il est très sympa à lire, pas mal d'action, mais j'ai l'impression que y a un peu trop d'infos disséminés un peu partout pour une scène d'action, de temps en temps on a tout un paragraphe d'informations entre des trucs qui devraient (a priori) se suivre direct. ça casse un peu le rythme de la scène, mais ça reste minime ^^'
En tout cas bravo pour ce long texte plutôt cool !
Il est très sympa à lire, pas mal d'action, mais j'ai l'impression que y a un peu trop d'infos disséminés un peu partout pour une scène d'action, de temps en temps on a tout un paragraphe d'informations entre des trucs qui devraient (a priori) se suivre direct. ça casse un peu le rythme de la scène, mais ça reste minime ^^'
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- Ghosto1977
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Mer 29 Juin - 13:11
Alors, en fait, j'ai juste repris le personnage principal de mon univers. Je me suis dit, tant qu'à écrire une scène de combat, autant faire du super-héros. Ce qui s'est passé, c'est que je souhaite depuis un moment développer ce qu'on appelle en langage technique la "rogue gallery" de mon perso ( pour faire simple, l'ensemble des super-vilains qu'il va affronter de manière récurrente) au delà des simples vampires du jour.
Donc je me suis créé une liste de futurs méchants récurrents et, au milieu de tous, je trouvais ce Rôdeur de la mort particulièrement intéressant.
Personnage tragique (il a été muté en monstre sanguinaire malgré lui, et malgré son amour pour sa femme), dangereux (un héros n'a de valeur que s'il affronte des ennemis au moins aussi puissant et de préférence même beaucoup plus puissant que lui) et terrifiant (le scorpion reste un animal particulièrement craint, c'est un arachnide, après tout)
Bref, il y avait tout dans cet affrontement, sauf que je n'arrive pas à faire une place dans la chronologie de mes romans pour l'y insérer. Alors, quand cet exercice s'est présenté à moi, je me suis dit "OK, le combat final est jouable en 2h d'écriture. Voyons si cela plait ou pas. Et, si cela plait, alors il y a surement moyen de réécrire et de ramener cette bestiole, de manière plus "officielle"."
Donc oui, j'avais toutes les bases (pas moyen de construire l'apparence physique du méchant en si peu de temps), mais j'ai quand même galéré pour écrire ça en 1h30 / 2 h.
Enfin, pour ce qui est du trop plein de description, c'est mon point faible. Ça l'a toujours été, j'ai toujours peur qu'il manque quelque chose
Donc je me suis créé une liste de futurs méchants récurrents et, au milieu de tous, je trouvais ce Rôdeur de la mort particulièrement intéressant.
Personnage tragique (il a été muté en monstre sanguinaire malgré lui, et malgré son amour pour sa femme), dangereux (un héros n'a de valeur que s'il affronte des ennemis au moins aussi puissant et de préférence même beaucoup plus puissant que lui) et terrifiant (le scorpion reste un animal particulièrement craint, c'est un arachnide, après tout)
Bref, il y avait tout dans cet affrontement, sauf que je n'arrive pas à faire une place dans la chronologie de mes romans pour l'y insérer. Alors, quand cet exercice s'est présenté à moi, je me suis dit "OK, le combat final est jouable en 2h d'écriture. Voyons si cela plait ou pas. Et, si cela plait, alors il y a surement moyen de réécrire et de ramener cette bestiole, de manière plus "officielle"."
Donc oui, j'avais toutes les bases (pas moyen de construire l'apparence physique du méchant en si peu de temps), mais j'ai quand même galéré pour écrire ça en 1h30 / 2 h.
Enfin, pour ce qui est du trop plein de description, c'est mon point faible. Ça l'a toujours été, j'ai toujours peur qu'il manque quelque chose
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nownoo/Noémie- Messages : 13
Date d'inscription : 26/06/2022
Age : 20
Localisation : France
Re: La Mort rôde dans Paris !
Mer 29 Juin - 15:45
Hey ! J'ai trouvé le texte sympa, malgré que je trouve le début (les deux premiers paragraphes) un peu rebutant, non pas par les souvenirs que Gabriel a eu par rapport à son dernier combat avec le monstre, mais plutôt par peut-être le manque de précision (ou mon manque de vocabulaire ?) sur certains mots, comme "bourguignon" que j'ai pris dans le sens du plat (je suis sûre qu'il a un autre sens x)), ou comme "dhampire" et "cimeterre double", ce qui m'a pas mal perturbé après pour comprendre certaines actions. J'ai très apprécié ton personnage avec son côté décalé gentleman et justicier, et la tournure qu'a pris le combat était très intéressante, en apprenant plus sur le passé du monstre. Néanmoins, je trouve qu'il y a un peu trop d'éléments descriptifs qui cassent un peu le rythme, notamment avec cette parole de Gabriel "il va réduire le muséum d’histoire naturelle de Paris en poussière...", ça faisait un peu long pour quelqu'un en train de se battre ! x) J'ai trouvé tes scènes de combats bien écrites, j'ai eu aucun mal à m'imaginer la scène, et on est vraiment pris dans ton histoire.
Bravo pour ce texte !
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- Ghosto1977
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Localisation : Rouen
Re: La Mort rôde dans Paris !
Mer 29 Juin - 16:39
Merci beaucoup, Noémie. Je comprends très bien le problème du début, et c'est ce que je craignais. Je savais (c'était dit dans les indications) que 85 % du texte minimum devait être le combat. Sachant que l'on n'avait que 1h30 / 2h grand maximum pour cet exercice, j'ai donc mis moins de 15 minutes pour écrire un "contexte" du combat. Et, forcément, cela ne donne pas le meilleur, hélas 
J'ai par contre cette idée en tête qu'un bon combat, et à plus forte raison un combat de super-héros, se doit d'être "mérité", et véritablement construit et mené pour atteindre ce combat. Peut être que j'ai tout faux, et j'ai donc hâte d'être à vendredi pour le savoir.
En tout cas merci pour les remarques
J'ai par contre cette idée en tête qu'un bon combat, et à plus forte raison un combat de super-héros, se doit d'être "mérité", et véritablement construit et mené pour atteindre ce combat. Peut être que j'ai tout faux, et j'ai donc hâte d'être à vendredi pour le savoir.
En tout cas merci pour les remarques
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- nownoo/Noémie
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Mer 29 Juin - 16:51
Ghosto1977 a écrit:Merci beaucoup, Noémie. Je comprends très bien le problème du début, et c'est ce que je craignais. Je savais (c'était dit dans les indications) que 85 % du texte minimum devait être le combat. Sachant que l'on n'avait que 1h30 / 2h grand maximum pour cet exercice, j'ai donc mis moins de 15 minutes pour écrire un "contexte" du combat. Et, forcément, cela ne donne pas le meilleur, hélas
J'ai par contre cette idée en tête qu'un bon combat, et à plus forte raison un combat de super-héros, se doit d'être "mérité", et véritablement construit et mené pour atteindre ce combat. Peut être que j'ai tout faux, et j'ai donc hâte d'être à vendredi pour le savoir.
En tout cas merci pour les remarques
Après le plus important était les scènes de combat, et je les trouve particulièrement réussie dans ton histoire, donc je ne pense pas que tu as de soucis à te faire là-dessus. Le combat était vraiment dur pour le héros et son cheminement pour le vaincre était bien trouvé, donc pour moi c'était super de mon point de vue !
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Re: La Mort rôde dans Paris !
Ven 1 Juil - 16:47
Hello ! Bravo pour ton texte ! Il se passe plein de choses et j'adore l'idée du super héro bourguignon. Je pense en revanche que ton texte manque un peu de narration pour qu'on suive mieux l'action :
Par exemple : "mais peut-être que… oui, une" on ne suis pas le fil de sa pensée.
coquille : Ces 3 paires de bras, terminés pour les 2 et 3 de fins doigts de chitine équipés
Attention aux adverbes et aux actions imprécises : son dard passe presque automatiquement à l’attaque. Gabriel l’esquive aisément, puis frappe violemment de toute la force de son arme le torse dénudé de la chose
Attention aux détails inutiles qui allongent les phrases : Vif comme l’éclair, l’homme-scorpion empoigne la lame d’orichalque droite de sa pince acérée et, d’une force absolument incroyable, l’envoie avec son porteur toujours accrocher à elle voltiger à l’autre bout de la pièce tel un fétu de paille.
"
Attention aux phrases où se passe plein de choses : "D’un geste, il ouvre violemment la bonbonne d’azote liquide qu’il tient en main, et en asperge l’œil droit de la chose avant de le frapper, le pulvérisant comme du verre. La bête pousse un hurlement de douleur, puis s’effondre tandis que le pair de France utilise le grappin dissimulé dans le pommeau de son arme pour s’enfuir."
"qu’il esquive au dernier moment d’un réflexe,"
Aussi, le fait de faire trop réfléchir le personnage dans une scène d'action fait qu'on se demande s'il a tant la pression que ça. Dans un moment tel que celui-ci, on réagit plus en mode action/réaction : « Qu’est-ce que c’est ? On dirait un mélange de respiration et de cliquetis de mandibules… Il est là ! Mais où, je ne le perçois pas derrière une vitrine… Non, c’est un scorpion… un scorpion… ça grimpe aux murs ! »
Visiblement troublé, la chose semble vouloir fuir.
Merci pour ta participation !
Par exemple : "mais peut-être que… oui, une" on ne suis pas le fil de sa pensée.
coquille : Ces 3 paires de bras, terminés pour les 2 et 3 de fins doigts de chitine équipés
Attention aux adverbes et aux actions imprécises : son dard passe presque automatiquement à l’attaque. Gabriel l’esquive aisément, puis frappe violemment de toute la force de son arme le torse dénudé de la chose
Attention aux détails inutiles qui allongent les phrases : Vif comme l’éclair, l’homme-scorpion empoigne la lame d’orichalque droite de sa pince acérée et, d’une force absolument incroyable, l’envoie avec son porteur toujours accrocher à elle voltiger à l’autre bout de la pièce tel un fétu de paille.
"
Attention aux phrases où se passe plein de choses : "D’un geste, il ouvre violemment la bonbonne d’azote liquide qu’il tient en main, et en asperge l’œil droit de la chose avant de le frapper, le pulvérisant comme du verre. La bête pousse un hurlement de douleur, puis s’effondre tandis que le pair de France utilise le grappin dissimulé dans le pommeau de son arme pour s’enfuir."
"qu’il esquive au dernier moment d’un réflexe,"
Aussi, le fait de faire trop réfléchir le personnage dans une scène d'action fait qu'on se demande s'il a tant la pression que ça. Dans un moment tel que celui-ci, on réagit plus en mode action/réaction : « Qu’est-ce que c’est ? On dirait un mélange de respiration et de cliquetis de mandibules… Il est là ! Mais où, je ne le perçois pas derrière une vitrine… Non, c’est un scorpion… un scorpion… ça grimpe aux murs ! »
Visiblement troublé, la chose semble vouloir fuir.
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