Atelier d'écriture scène de combat

Alice sentit une main devant la moitié de son visage puis glissa et tomba dans les bras d’un corps, elle vit une main tremblée tenant une lame de couteau aiguisé, qui se pointait près de son cou. La jeune fille ne pouvait que tenir le poignet et toucher le métal de la montre de l’agresseur, ou bien bouger ses épaules. Sa bouche était bloquée par la force de la paume, il était impossible de se retourner pour identifier le visage et le corps de l’attaquant, de se débattre puis s’enfuir. Son sang commençait à se geler même si le vent état chaud, ses larmes commencèrent à couler, même s’il n’avait jamais plu dans cette ruelle qu’elle empruntait pour rentrer après avoir saluer le fleuriste et acheter ses produits. Elle entendit les chuchotements de l’homme qui la retenait :
« -Ecoute tes roses et ton panier par terre je m’en fiche, suis-moi jusqu’à la base de mon équipe, tu ne peux pas me refuser. » Il déplaça une de ses main, pour tripoter ses beaux cheveux blonds, qui brillaient même à l’ombre, puis releva la jeune fille, en la prenant par la taille. En se retournant, elle voyait la silhouette d’un grand homme bruns, portant un masque à motifs de crânes, une veste noire en cuire aux manches retroussées et un jean avec quelques déchirures. Elle tenta de reculer mais le type sortit une deuxième arme, un pistolet, qui se dirigeait devant son front, il lui mentionna qu’il y’avait une vingtaine de balles à l’intérieur. Alice décida de céder, et suivit cet inconnu, pendant qu’ils marchaient lentement, elle sortit son portable et envoya un sos avec sa position à Léwis, sachant qu’il viendrait tout de suite à son secours. L’agresseur s’arrêta et lui jeta un regard noir, alors qu’il avait entendu le bruit du doigt de la femme envoyer le message, il lui arracha le téléphone de ses mains puis la poussa contre le mur en ressortant son couteau, sur le point de l’égorger. Cependant, quelque chose le mis à terre, avant d’apercevoir de longs cheveux noirs et une chemise bleu clair, c’était Léwis, alors qu’Alice s’apprêtait à se jeter sur lui puis l’embrasser ; l’agresseur fit le premier pas, en frappant la lame de son couteau contre sa paume, qui commençait à perdre beaucoup de sang. Il heurta sa joue à l’aide de son poing, ce qui cassa la monture et le verre de ses lunettes, puis chargea ses balles et se prépara à viser. Alice, lui donna un gros coup de talon dans son dos puis par derrière, caressa sensuellement son cou, en lui chuchotant des mots doux. Pendant que ce dernier était distrait, elle orienta discrètement le pistolet vers la figure de l’agresseur puis tira. Le liquide sanguin, qui évoquait la fin de la vie de l’homme, coula puis entraîna son corps dans sa chute, puis celui-ci resta complètement immobile, comme s’il était déjà prêt pour qu’on souhaite avec joie ses propres funérailles. La femme sortit en vitesses des mouchoirs puis posa les couches sur la paume de son copain, afin de ralentir son saignement, puis s’apprêta à appeler une ambulance.
A ce moment-là, l’alarme de plusieurs voitures de polices retentissait, puis quelques flics sortirent de la voiture et pointèrent leurs armes vers les deux tourtereaux. Léwis tenta d’expliquer, pendant mais ils répétèrent encore ce même dicton : « -Main en l’air ! Sinon nous tirerons. ». La jeune femme s’approcha de leur commandant, celui qui donnait tous les ordres à ses employés, pencha ses lèvres sur une de ses oreilles puis lui murmura plusieurs compliments, en lui ordonnant d’emmener Lewis à l’hôpital, étant séduit par sa jolie voix, il accepta, avec les joues qui rougissaient.

Ton texte était intrigant. Malheureusement, il a plusieurs gros bémols qui se répètent et qui m'ont fait sortir de l'histoire.

Le premier étant que tu utilises trop de : "puis", "qui" et des virgules. Privilégie les points, les phrases courtes, tranchantes et captivantes en quelques mots. Surtout dans des scènes d'actions.

Le second point s'applique à la narration, ce qui n'était pas forcément demandé avec le thème donc pas besoin d'y passer trop de temps. J'ai quand même été surprise par l'arrivé très, voir trop rapide de son compagnon. Les motivations du "kidnappeur" ? C'était un kidnappeur ? Je suppose puisqu'il ne voulait pas la tuer sur-le-champs. Et à la fin avec l'arrivé de la police (logique à cause des coups de feu), mais la résolution donne un goût amer voir étrange.

Et enfin, le point le plus important, le combat ! Toute l'ambiance était très prenante malgré les défauts et la scène de combat aurait pu aider, mais malheureusement, je me suis énormément de fois perdue. Notamment à cause des longues phrases, mais aussi, car tu n'identifies pas clairement qui fait l'action à chaque fois et où le personnage la fait. Il faut ici dire où se trouve les personnages dans l'espace tout en expliquant leurs mouvements, ce qui est assez compliqué (moi-même, j'ai des lacunes).
Je n'ai pas compris toute l'histoire autour de la montre, sûr qui était-elle ? Comment a-t-elle récupéré le pistolet ? Et pourquoi réussit-elle à le distraire maintenant et pas avant ?

Bref ! Ton texte est un bon début et toute l'idée autours était vraiment intéressante, malheureusement, je n'ai pas réussi à rester dans la lecture.

Bravo pour ton texte et ta participation à l'atelier d'écriture !

Il y a pas mal de rebondissements et de retournements de situation dans ton histoire. Mais j'ai tiqué sur plusieurs points, et je rejoins les autres :

- J'ai eu parfois du mal à identifier qui faisait quoi, à quel moment. Au point, par exemple, que je n'avais pas compris que Lewis était blessé. Ca tient effectivement au fait que les phrases soient assez longues, au fait que les personnages ne sont pas toujours clairement identifiés au moment d'agir et au fait que tu ne précises pas toujours leur position dans l'espace. La combinaison de ces trois facteurs rend le tout un peu brouillon.

- La vraisemblance: comment Lewis a pu arriver si vite? Est-ce vraiment le moment de penser à l'embrasser alors qu'on a un pistolet sur la tempe? Comment les flics arrivent aussi vite sur les lieux des coups de feu? Comment réussit-elle à les amadouer aussi facilement? Tu n'as pas forcément besoin de répondre à ces questions en écrivant un pavé, mais avoir quelques éléments permettrait à ton texte de gagner en profondeur.

- J'ai tiqué sur la description de la mort du kidnappeur: "Le liquide sanguin, qui évoquait la fin de la vie de l’homme, coula puis entraîna son corps dans sa chute, puis celui-ci resta complètement immobile, comme s’il était déjà prêt pour qu’on souhaite avec joie ses propres funérailles. " Pour gagner en fluidité, il serait intéressant d'en faire plusieurs phrases et l'allusion aux funérailles est bizarrement amenée.

Encore une fois, bravo pour ton texte et pour avoir le courage de le soumettre à la critique, ce n'est pas toujours évident de faire cette démarche. J'espère que mes remarques pourront t'être utiles.

Hello hello ! Petit texte prometteur que tu nous as sorti là, plein d'idées ! Je me suis demandé au début si on allait avoir des références à Alice au Pays des Merveilles, vu qu'on a Alice et Lewis, mais (à moins que j'en ai loupé) y en avait pas d'autres donc je sais pas si c'est un clin d'oeil ou si ça fait partie d'un projet plus grand ?
Je rejoins un peu les autres sur le fait que les phrases me semblent un peu longues par moment ^^' Ce sont des choses qu'on ne voit pas forcément quand on écrit parce que l'exercice, c'est dans un temps trèèèèèès limité, mais ça peut être bien de le changer à la réécriture quand on a le temps (perso quand je sais pas si c'est lisible je lis à voix haute en respirant qu'aux ".", vu que je m'arrête là quand je lis). Je pense que ça pourrait aider vachement au niveau compréhension et rythme, car des fois ça paraît un petit peu flou ^^'
En tout cas bravo pour ton texte, c'était vraiment pas évident et t'es dans le thème !