La cité d'Ardenweld

(Comme d'hab j'utilise des noms qui m'appartiennent pas mais c'est plus rapide)

L'image était City in the mountains (fantasy)

Lorsqu'il ouvrit les yeux, le feu était éteint. La lumière du soleil qui émergeait de derrière la montagne inondait la forêt d'une chaude lumière. Les flancs des montagnes qui étaient si menaçant dans la nuit, paraissaient plus doux, comme s'ils protégeaient de leur hauteur le Bassin de Sigurd. Au loin, il la voyait enfin, la sentinelle d'Ardenweld, gigantesque silhouette le pierre grise qui faisait face à la percée d'Andvari, véritable phare guidant ceux qui cherchaient refuge. Muet, il observa la splendeur de l'édifice, une larme perlant sur la joue. Aujourd'hui il verrait ses compagnons en sécurité. Dans un fourré proche du campement, il entendit remuer. Méfiant, il sortit de son couchage et se saisit d'un couteau non loin qui lui avait servi à dépecer le repas du soir précédent. A pas de loup, il approcha des buissons avant de se jeter dedans, sa lame prête à trancher la chaire que quiconque s'y trouverait. Bien que griffé de toutes parts par les branches, il n'y trouva aucune autre menace que celle de quelques souris probablement venues grignoter quelques restes de nourriture abandonnés par les compagnons. Derrière lui, il sentit une présence.

- Te voilà devenu fou que tu attaque désormais les arbres, jeune Alviss ? dit le vieux Nordri affichant un large sourire moqueur.
- J'ai entendu du bruit et j'ai pensé que nous étions encore suivi par les spectres.
- Tu as raison, nous le sommes. Ils sont partout où se trouve l'ombre sur le monde. Mais s'ils venaient à nous attaquer, même toi ne pourrais guère résister face à une dizaine de leurs goules. Tu es courageux Alviss, mais s'il te plaît ne prend pas de risques inconsidérés et repose ton esprit. Nous sommes pour l'instant plus en sécurité que depuis bien des jours.

De retour auprès du groupe a présent éveillé, ils partagèrent un joyeux déjeuner. Bien que les denrées manquaient, la vue de la sentinelle avait ragaillardi les plus désespérés et empli de joie tous les cœurs. Une fois le campement rangé et les paquetages prêts, les sept compagnons rejoignirent le sentier de terre en direction de l'Est. Face au soleil, ils ne pouvaient distinguer les détails de l'architecture qui se dressait au loin.

A mesure qu'ils avançaient et que la journée passait, les toitures rouges, à la lumière de midi semblaient comme un feu les guidant vers leur salut. Sous leurs pieds, le chemin de terre battue laissait place à une route noire au dallage régulier. En contrebas, les eaux courraient dans le lit du Sig, des ouvriers s'affairaient dans les moulins et les bateaux chargés de marchandises remontaient le courant. Construite sur plusieurs étages, la ville rappela à Alviss la somptueuse Minas Tirith dont son père lui avait tant de fois raconté l'histoire lorsqu'il était enfant. Bien qu'il ne s'agissait que d'un conte, elle décrivait presque parfaitement ce qui se trouvait face à lui. Une ville collée au flanc de la montagne et qui s'élevait pour atteindre le ciel. Celle-ci n'était pas blanche mais tout aussi rayonnante et symbole d'espoir, la dernière place forte du monde libre. Ensemble, les compagnons atteignirent la porte de la cité. A l'intérieur, chaque maison paraissait aussi noble que la montagne elle même. Dans les rues, de grands arbres offraient une douce fraîcheur, dans les remparts étaient agencées de grandes rues couvertes, sur les arcades et les plafonds colorés étaient placées de riches moulures représentant les rois et reines d'Ardenweld. Et enfin, pour la première fois depuis bien longtemps, la compagnie ne pensait plus à la douleur, ils ne pensaient plus à la menace qui les poursuivait, ils étaient pour quelques temps en sécurité. Car sous ses charmes, la cité n'en était pas moins une place forte. Et devant la menace de l'ombre elle ne tomberait pas sans que chacun de ses guerriers n'ait perdu la dernière goutte de son sang. Bientôt, les peintures et les pierres seraient noircies par la fumée des incendies et la robe de la sentinelle décapitée se teindrait du sang de ceux qui auront donné leur vie pour la défendre, en vain.

Hello !
Ça se lit plutôt bien et j'aime l'enchainement du texte.
Cependant, attention aux dialogues, faut pas oublier les tirets (cadratin)

Les tirets se sont enlevés dans le copier/coller, je les ai remis merci du commentaire

J'ai beaucoup aimé lire ton texte, bravo à toi! Ca donne envie d'avoir encore plus de contexte et de lire la suite!

Bonjour, bravo pour ton texte.
C'est un joli morceau de fantasy, j'aime bien me replonger dans ce genre d'atmosphère et la fin du texte laisse présager un destin assez funeste, on a envie d'en savoir plus. La description est bien équilibrée avec le reste, c'est efficace.
Au niveau style, attention à la longueur des phrases: il m'a fallu deux passages pour lire correctement celle-ci "A mesure qu'ils avançaient et que la journée passait, les toitures rouges, à la lumière de midi semblaient comme un feu les guidant vers leur salut."
Et attention aussi à l'emploi des subordonnées relatives. Par exemple, dans cette phrase : "La lumière du soleil qui émergeait de derrière la montagne inondait la forêt d'une chaude lumière.", je pense qu'un simple "et" à la place de la subordonnée aurait fait l'affaire et allégerait l'ensemble.
En tout cas, bravo encore et au plaisir de te lire à nouveau

Hello ! Ton texte se lit vraiment bien, j'ai passé un bon moment en le lisant ! C'est intrigant, on a envie d'en savoir plus!

Globalement, j'ai aimé ton texte. On dirait un bout de roman de medieval fantasy à la Tolkien. J'aime bien le dernier paragraphe, on sent l'orage qui se profile au delà de l’accalmie que connaissent les personnages. J'en veux plus, je veux connaître leurs ennemis et savoir s'ils vont gagner la guerre, et à quel prix.

J'aime bien Nordri, j'aime ce genre de vieux mentors un peu sassy, mais qui sait garder sa stature majestueuse de vieux sage ^^ D'ailleurs, pour les dialogues de Nordri, je pense que tu devrais essayer de simplifier un peu les phrases, ça les rendrait plus percutantes et plus naturelles ^^

Bien que griffé de toutes parts par les branches, il n'y trouva aucune autre menace que celle de quelques souris probablement venues grignoter quelques restes de nourriture abandonnés par les compagnons. Derrière lui, il sentit une présence.

Je trouve cette phrase un peu bizarre ; la répétition de "part" et "par" + le groupe de mot "de toute part", je trouve que ça fait un peu trop

- Te voilà devenu fou que tu attaque désormais les arbres, jeune Alviss ? dit le vieux Nordri affichant un large sourire moqueur.
- J'ai entendu du bruit et j'ai pensé que nous étions encore suivi par les spectres.
- Tu as raison, nous le sommes.

Okkkk Nordri... et donc tu t'inquiètes pas ?

Me dire que mon texte d'évoque Tolkien même si c'est de loin c'est un des meilleurs compliments que tu puisse me faire ! Sans relecture j'ai pas forcément fais attention à "musicalité" de la phrase c'est vrai que l'alléger un peu ferait pas de mal.

Par rapport à la réaction de Nordri je voulais montrer que la menace était tellement puissante que l'heroisme n'était finalement plus que du suicide. Qu'ils pouvaient pas se permettre de perdre de l'énergie à être paranoïaques tout en restant dans le caractère du vieux un peu sage qui voit ces choses là justement très terre à terre.

Merci beaucoup pour tous les commentaires ça fait très plaisir et ça permet de voir des choses à améliorer pour le futur !

Hello!
J'ai apprécié la lecture de ton texte, je trouve que le tout est assez fluide, ça se lit bien! Je n'ai pas trop l'habitude de commenter des textes mais je ne pas grand chose à dire de plus!

Hey ^^ J'ai beaucoup aimé ton texte ! Le vocabulaire est très riche et précis, et j'ai beaucoup aimé la progression de la description, elle collait très bien au mouvement des personnages je trouve. Après, y a certaines phrases où j'ai un peu buté à la lecture ^^' Y a pas mal de virgules à la suite dans pas mal de phrases, ça faisait un peu trop haché à mon goût, j'aurais bien aimé des phrases plus longues par moment. Mais en tout cas très beau texte, bravo à toi !

Hello ! Merci pour ta participation et bravo pour ton texte ! je pense que tu as réussi à transmettre l'image de la cité, j'ai juste quelques remarques :
attention aux qui/que, même si Ginevra te l'a déjà dit
verbes de perception -> voir/observer/entendre : attention à ne pas les multiplier et les mettre à la suite. Tu peux dire qu'il se passe quelque chose sans passer par eux.
Et enfin, attention aux phrases qui se ressemblent avec leur structure (syntaxe répétitive) : "Dans un fourré proche du campement, il entendit remuer. Méfiant, il sortit de son couchage et se saisit d'un couteau non loin qui lui avait servi à dépecer le repas du soir précédent. A pas de loup, il approcha des buissons avant de se jeter dedans, sa lame prête à trancher la chaire que quiconque s'y trouverait. Bien que griffé de toutes parts par les branches, il n'y trouva aucune autre menace que celle de quelques souris probablement venues grignoter quelques restes de nourriture abandonnés par les compagnons. Derrière lui, il sentit une présence."
Merci pour ta participation !