Atelier d'écriture 17-10-2021 - Retour à la maison

Bonjour,

voici en photo ma contribution.

J'espère que vous saurez lire mon écriture et que je n'ai pas fait trop de fautes.

Comme je ne peux pas ajouté de lien, je vais retranscrire via mon téléphone. 

La nuit est tombée depuis plusieurs heures quand Mara sort du bar dans lequel elle travaille. Un rapide coup d'œil à sa montre lui indique qu'il est 1h23 du matin.


Elle traverse l'avenue presque déserte. Un couplé plus loin s enlacent d'une étreinte passionnante. Mara traverse pour ne pas les déranger. 


Des papillons de nuit volent sous les lumières des lampadaires. Il y en a beaucoup en ce mois de septembre. Au loin, on peut entendre une ambulance déambuler dans l'avenue. 


Un homme en pyjama, accompagné de son beagle, se promène. Le chien lève la patte tous les 5m. Ces promeneurs nocturnes tournent dans une rue adjacente, devant Mara. C'est alors qu'un fermement se fait entendre et qu'un chat tout gris (ou brun ou tigré mais comme on dit " la nuit, tous les chats sont gris) saute devant elle, fuyant le chien. Mara à un sursaut et se retourne. C'est là qu'elle la voit: une personne avec un masque buccales et une capuche. Elle ne distingue que ses yeux qui la fixent. 


Un frisson parcours Mara. Elle continue d'avancer. Quelques mètres plus loin, elle fait mine de faire son lacet, pensant attendre que le personnage la dépasse. Mais il s'arrête lui aussi. Il fait mine de regarder son smartphone.


Mara, en se relevant, porte sa main à sa poche droite. Mais elle est vide. El effet, elle a oublié son téléphone sur son meuble du corridor. Pas possible d'appeler son voisin a la rescousse.


Tout en marchant, un vent de panique l'envahit.  Combien de fois a-t-elle lu des histoires d'horreur qui se déroulaient la nuit, à des jeunes filles, en ville. Un regard autour d'elle lui ai qu'elle est avec cet homme. Ou peut être est ce une femme et elle se fait des idées. En meme temps, les médias poussent à un climat anxiogène. 


- Bah oui, arrête de stresser. Ce chemin, tu le fais tous les jours depuis 2 ans. Allez, plus que 500m et tu es chez toi. Se dit-elle.


Une voiture passe alors, faisant un tintamarre énorme. Une odeur d'huile dans son sillage. 


Arrivé à l'embranchement, elle veut pour tourner à gauche mais se retient. Ce chemin lui ferait gagner 5 minutes mais elle quitterait alors l'avenue pour une rue mal éclairée. En regardant derrière elle, son choix se porte sur le chemin plus long mais plus sur. 


Elle passe devant la vitrine du Nipponzilla,  son magasin de manga préféré  elle s'y arrête et la regarde. Cette fois, la personne avance toujours. Plus l'espace entre eux diminue, plus Mara se tend. Son cœur tambourine dans ses oreilles. Dans sa main droite, elle prend ses clés, faisant sortir une pour pouvoir faire une balafre si la personne l'agresse. 


Plus que 5m, ses bras se tendent.
Plus que 3m, ses poings sont si serrés dans ses poches qu'elle en ressent des fourmis. 


Plus qu'un mètre,  elle sort ses mains, prête à se défendre. Elle retient son souffle. 


Elle est derrière la protagoniste. La personne est si proche qu'elle entend le grésillement d'une musique. Elle se retourne, tendue. 


L'individu passe et continue son chemin. Mara expire enfin l'air de ses poumons. Elle le regarde partir.


Elle fait alors demi tour pour mettre le plus de distance possible entre eux deux. Elle tourne dans son raccourci. 5 minutes plus tard, elle passe sa porte. Quand elle est verrouillé, Mara se met à rire. Un rire nerveux.


-C'est fou comme les médias nous tournent la tête. J'ai stressé pour rien encore.


Le lendemain, un fait divers apparaît dans son fil d'actualité. Un homme a été agressé par une jeune femme en capuche  vers 2 heures du matin, dans le parc d'à côté. Au final, elle a peut être échappé à quelque chose.

Merci beaucoup. Je suis pas douée mais j'aime écrire.

Azu'

Hello Azu'

D'abord, quel dommage que tu commences sur un point négatif et que tu termines presque sur une note d'excuse ! Tu écris pour te faire plaisir et on a tous des goûts très différents. Ton texte va plaire à certains (faut les voir comme ta cible) et pas du tout à d'autres. Dans tous les cas, c'est un texte qui t'a suffisamment plu pour que tu le postes aujourd'hui, alors sois-en fière !

Maintenant pour ton histoire. Elle est très bien. La tension monte petit à petit après une introduction qui plonge bien dans la scène. On imagine bien le petit chien et ton perso mal à l'aise qui évite le couple. Rien à dire sur ça.
Le petit point qui m'a sortie de l'histoire, c'est le moment où tu appelles l'inconnu-e "le personnage", "la personne", "le protagoniste". C'est pas un vocabulaire qu'on retrouve dans une histoire (simplement parce que personne ne parle comme ça). C'est la façon dont nous, petits écrivains amateurs, nous en parlons entre nous.

À bientôt !

L'escargot

Bonjour,

Merci pour ce retour.

Je l'ai posté pour jouer le jeu surtout car sinon, je ne présenterai jamais mes textes.

J'utilise des termes différents pour éviter la répétition. C'est une habitude que j'ai prise avec mes études (assistant de direction) où la répétition est quasi interdite. Ce n'est pas bon pour le style littéraire?

Un tout grand merci encore pour ce retour

Azu'