Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Dim 17 Oct - 15:31
Atelier d’écriture du 17/10/2021
Lilas marchait comme une folle, sans savoir vraiment où elle allait. Elle était partie sous le coup de l’émotion, se laissant emportée par la colère.
Elle marchait d’un pas rapide, courant presque. Elle voulait évacuer ce ras-de-marée qui la submergeait, comme si la fatigue physique pouvait calmer ce qu’elle ressentait.
+++++ flashback +++++++
Elle marcha ainsi un bon quart d’heure avant de se rendre compte où ses pas l’avait conduite.
Elle se tenait sur la place, devant le parc qu’elle voyait toutes les nuits en rêve.
Choquée, surprise, elle s’arrêta. Cela devenait vraiment une obsession tout ça … A tel point qu’elle en venait même à douter d’être réveillée.
Elle regarda autour d’elle, mais elle ne vit personne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était seule. C’était pourtant l’un des endroits les plus fréquentés de la ville !
Après quelques secondes d’hésitation, elle se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas mais … non effectivement, elle était bien éveillée ! La douleur qui la lançait sur le bras qu’elle venait de martyriser en était la preuve formelle.
Elle releva la tête, pour regarder le parc avec plus d’attention. C’était la première fois qu’elle avait le loisir de l’observer de nuit ailleurs que dans ses rêves.
++++ description +++++
Dans le prolongement de la rue principale, elle avait en face d’elle le grand portail en fer forgé qui permettait l’accès au parc, sauf qu’à cette heure de la nuit, il était bien évidemment fermé. Derrière, grâce à sa blancheur, on pouvait deviner l’ours sculpté qui semblait la regarder.
Son regard la conduisit derrière l’ours encore où elle devina plus qu’elle ne vit le superbe bassin avec la fontaine, surmontée d’un pont de pierres taillées. Comme hypnotisée par les lieux, et encore prise dans ses pensées et souvenirs de ces rêves, elle s’avança vers le portail.
Elle avait un besoin irrépressible d’entrer, pour voir si l’ambiance était la même, pour voir si …. Bon d’accord, en fait elle voulait surtout savoir si le simple fait de se tenir là à cette heure de la nuit lui permettrait de voir celui qu’elle rejoignait toutes les nuits dans ses rêves sur ces lieux.
Elle s’approcha un peu plus du portail, moins déterminée, ne sachant plus si c’était une bonne idée. C’est vrai, il était impossible qu’il soit en ces lieux cette nuit … Là elle était belle et bien réveillée, elle ne dormait pas ! Et puis … le portail était fermé … non, tout cela était ridicule !
Elle regarda autour d’elle, pour vérifier si elle était toujours seule, et constata que c’était effectivement le cas.
Bon, d’accord, le portail n’était pas vraiment un problème … un petit tour de magie, et hop, ni vu ni connu, il serait ouvert. Mais … était-ce bien raisonnable ?
Elle fit demi-tour, s’apprêtant à repartir dans la direction opposée. Mais quelques secondes après elle se stoppa à nouveau.
Où est-ce que je vais, comme ça ? A la maison ? Pour quoi faire … après mon départ en fanfare, ce serait ridicule … et humiliant ! S’interrogea-t-elle à haute voix. Non ! Fichu pour fichu, autant aller jusqu’au bout … après tout l’occasion ne se reproduira peut-être pas.
Lilas fit à nouveau demi-tour pour rejoindre le portail. Cette fois, elle marchait d’un pas déterminé. Elle posa la main gauche contre le fer forgé, glacé, tandis qu’elle levait l’autre main afin de concentrer la magie dedans pour la rediriger vers la serrure.
Afin de se concentrer, elle ferma les yeux. Tout ce qui se trouvait autour d’elle disparu alors, comme si elle était dans une bulle.
Après quelques minutes, elle murmura quelques incantations. Et quand elle rouvrit les yeux, fixés sur le portail et surtout sur la serrure, celle-ci s’ouvrir.
Elle regarda autour d’elle, très nerveuse, s’attendant à voir débarquer la police, des CRS ou je ne sais qui mais … il n’y avait toujours personne. Cela aussi, commençait à l’inquiéter et à la rendre nerveuse, d’ailleurs.
Elle referma les yeux, respira un bon coup. Et quand elle les rouvrit, elle poussa le portail et entra.
Alors qu’elle marchait tranquillement en ces lieux qu’elle connaissait si bien, suivant le même chemin que toutes les nuits dans ses rêves, elle pu constater que ce n’était pas la même chose. Pas que l’apparence soit différente, de part les rêves qui sont une vision déformée de la réalité, non, mais par l’atmosphère.
Elle regarda par dessus son épaule, commençant à se sentir nerveuse.
Non, il n’y a pas, l’ambiance romantique et féérique n’y était pas, mais alors pas du tout. Cela commençait même à devenir un peu glauque. Elle se força tout de même à rejoindre le pont sur la fontaine, avec le vain espoir de voir Julian la rejoindre. Cela lui demanda toute sa force et tout son courage, qui était dans une quantité très limitée. Elle fut tout de même surprise de se voir y arriver.
Alors qu’elle parvenait au sommet du pont, elle regarda autour d’elle, s’assurant qu’elle était toujours seule. C’était le cas, même si elle se sentait d’un seul coup envahie par tout un tas de bruits plus effrayant les uns que les autres. Elle commençait d’ailleurs à trembler, mais elle prie sur elle avec le peu qui lui restait d’audace pour se retourner face à la rue et au portail, laissant le parc sombre derrière elle. Elle s’attendait maintenant à se faire attaquer et poignarder d’un instant à l’autre. Mais non. Elle regarda face à elle, le bassin de la fontaine et sentie la féérie des lieux tenter de reprendre le dessus sur la peur.
Julian … Murmura-t-elle. J’aimerai tellement t’avoir auprès de moi.
Un bruit de voiture fonçant dans la ville endormie la fit sursauter. Cela lui fit reprendre conscience de la réalité de manière brusque. Un bruit dans dans son dos la fit se retourner, mais il n’y avait rien. Ce devait juste être un petit animal … un rat ou je ne sais quoi.
Les bruits de la ville revenaient tous les uns après les autres, comme si la ville se réveillait. Cela la rendit d’autant plus nerveuse, qu’elle ne voulait pas voir l’instant magique s’arrêter. Elle voulait tant retrouver Julian, comme dans ses rêves, comme toutes les nuits. Elle ….
Elle arrêta le flot de ses pensées.
Merde ! Quelle idiote ! S’insulta-t-elle. Rappelle moi ce que tu es au juste ?
Elle marqua une pause avant de se répondre.
Une sorcière, andouille ! Alors fait ce que sait faire une sorcière …. Fait de la sorcellerie !
Elle ferma aussitôt les yeux, tentant de retrouver son calme et de la concentration, pour entrer en contact avec Julian, son amour secret qu’elle ne voyait que dans ses rêves, toutes les nuits, un peu comme s’il venait la visiter dans ses songes.
Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, après une invocation, Julian se tenait en face d’elle, souriant. Il était vaporeux et légèrement lumineux.
Salut ! Murmura-t-il tendrement.
Salut … répondit-elle, à peine audible. Dis, ça te brancherait pas de se voir ailleurs qu’en rêve, pour une fois ?
Son sourire s’agrandit alors.
- Avec plaisir Lilas.
Lilas marchait comme une folle, sans savoir vraiment où elle allait. Elle était partie sous le coup de l’émotion, se laissant emportée par la colère.
Elle marchait d’un pas rapide, courant presque. Elle voulait évacuer ce ras-de-marée qui la submergeait, comme si la fatigue physique pouvait calmer ce qu’elle ressentait.
+++++ flashback +++++++
Elle marcha ainsi un bon quart d’heure avant de se rendre compte où ses pas l’avait conduite.
Elle se tenait sur la place, devant le parc qu’elle voyait toutes les nuits en rêve.
Choquée, surprise, elle s’arrêta. Cela devenait vraiment une obsession tout ça … A tel point qu’elle en venait même à douter d’être réveillée.
Elle regarda autour d’elle, mais elle ne vit personne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était seule. C’était pourtant l’un des endroits les plus fréquentés de la ville !
Après quelques secondes d’hésitation, elle se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas mais … non effectivement, elle était bien éveillée ! La douleur qui la lançait sur le bras qu’elle venait de martyriser en était la preuve formelle.
Elle releva la tête, pour regarder le parc avec plus d’attention. C’était la première fois qu’elle avait le loisir de l’observer de nuit ailleurs que dans ses rêves.
++++ description +++++
Dans le prolongement de la rue principale, elle avait en face d’elle le grand portail en fer forgé qui permettait l’accès au parc, sauf qu’à cette heure de la nuit, il était bien évidemment fermé. Derrière, grâce à sa blancheur, on pouvait deviner l’ours sculpté qui semblait la regarder.
Son regard la conduisit derrière l’ours encore où elle devina plus qu’elle ne vit le superbe bassin avec la fontaine, surmontée d’un pont de pierres taillées. Comme hypnotisée par les lieux, et encore prise dans ses pensées et souvenirs de ces rêves, elle s’avança vers le portail.
Elle avait un besoin irrépressible d’entrer, pour voir si l’ambiance était la même, pour voir si …. Bon d’accord, en fait elle voulait surtout savoir si le simple fait de se tenir là à cette heure de la nuit lui permettrait de voir celui qu’elle rejoignait toutes les nuits dans ses rêves sur ces lieux.
Elle s’approcha un peu plus du portail, moins déterminée, ne sachant plus si c’était une bonne idée. C’est vrai, il était impossible qu’il soit en ces lieux cette nuit … Là elle était belle et bien réveillée, elle ne dormait pas ! Et puis … le portail était fermé … non, tout cela était ridicule !
Elle regarda autour d’elle, pour vérifier si elle était toujours seule, et constata que c’était effectivement le cas.
Bon, d’accord, le portail n’était pas vraiment un problème … un petit tour de magie, et hop, ni vu ni connu, il serait ouvert. Mais … était-ce bien raisonnable ?
Elle fit demi-tour, s’apprêtant à repartir dans la direction opposée. Mais quelques secondes après elle se stoppa à nouveau.
Où est-ce que je vais, comme ça ? A la maison ? Pour quoi faire … après mon départ en fanfare, ce serait ridicule … et humiliant ! S’interrogea-t-elle à haute voix. Non ! Fichu pour fichu, autant aller jusqu’au bout … après tout l’occasion ne se reproduira peut-être pas.
Lilas fit à nouveau demi-tour pour rejoindre le portail. Cette fois, elle marchait d’un pas déterminé. Elle posa la main gauche contre le fer forgé, glacé, tandis qu’elle levait l’autre main afin de concentrer la magie dedans pour la rediriger vers la serrure.
Afin de se concentrer, elle ferma les yeux. Tout ce qui se trouvait autour d’elle disparu alors, comme si elle était dans une bulle.
Après quelques minutes, elle murmura quelques incantations. Et quand elle rouvrit les yeux, fixés sur le portail et surtout sur la serrure, celle-ci s’ouvrir.
Elle regarda autour d’elle, très nerveuse, s’attendant à voir débarquer la police, des CRS ou je ne sais qui mais … il n’y avait toujours personne. Cela aussi, commençait à l’inquiéter et à la rendre nerveuse, d’ailleurs.
Elle referma les yeux, respira un bon coup. Et quand elle les rouvrit, elle poussa le portail et entra.
Alors qu’elle marchait tranquillement en ces lieux qu’elle connaissait si bien, suivant le même chemin que toutes les nuits dans ses rêves, elle pu constater que ce n’était pas la même chose. Pas que l’apparence soit différente, de part les rêves qui sont une vision déformée de la réalité, non, mais par l’atmosphère.
Elle regarda par dessus son épaule, commençant à se sentir nerveuse.
Non, il n’y a pas, l’ambiance romantique et féérique n’y était pas, mais alors pas du tout. Cela commençait même à devenir un peu glauque. Elle se força tout de même à rejoindre le pont sur la fontaine, avec le vain espoir de voir Julian la rejoindre. Cela lui demanda toute sa force et tout son courage, qui était dans une quantité très limitée. Elle fut tout de même surprise de se voir y arriver.
Alors qu’elle parvenait au sommet du pont, elle regarda autour d’elle, s’assurant qu’elle était toujours seule. C’était le cas, même si elle se sentait d’un seul coup envahie par tout un tas de bruits plus effrayant les uns que les autres. Elle commençait d’ailleurs à trembler, mais elle prie sur elle avec le peu qui lui restait d’audace pour se retourner face à la rue et au portail, laissant le parc sombre derrière elle. Elle s’attendait maintenant à se faire attaquer et poignarder d’un instant à l’autre. Mais non. Elle regarda face à elle, le bassin de la fontaine et sentie la féérie des lieux tenter de reprendre le dessus sur la peur.
Julian … Murmura-t-elle. J’aimerai tellement t’avoir auprès de moi.
Un bruit de voiture fonçant dans la ville endormie la fit sursauter. Cela lui fit reprendre conscience de la réalité de manière brusque. Un bruit dans dans son dos la fit se retourner, mais il n’y avait rien. Ce devait juste être un petit animal … un rat ou je ne sais quoi.
Les bruits de la ville revenaient tous les uns après les autres, comme si la ville se réveillait. Cela la rendit d’autant plus nerveuse, qu’elle ne voulait pas voir l’instant magique s’arrêter. Elle voulait tant retrouver Julian, comme dans ses rêves, comme toutes les nuits. Elle ….
Elle arrêta le flot de ses pensées.
Merde ! Quelle idiote ! S’insulta-t-elle. Rappelle moi ce que tu es au juste ?
Elle marqua une pause avant de se répondre.
Une sorcière, andouille ! Alors fait ce que sait faire une sorcière …. Fait de la sorcellerie !
Elle ferma aussitôt les yeux, tentant de retrouver son calme et de la concentration, pour entrer en contact avec Julian, son amour secret qu’elle ne voyait que dans ses rêves, toutes les nuits, un peu comme s’il venait la visiter dans ses songes.
Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, après une invocation, Julian se tenait en face d’elle, souriant. Il était vaporeux et légèrement lumineux.
Salut ! Murmura-t-il tendrement.
Salut … répondit-elle, à peine audible. Dis, ça te brancherait pas de se voir ailleurs qu’en rêve, pour une fois ?
Son sourire s’agrandit alors.
- Avec plaisir Lilas.
Re: Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Dim 17 Oct - 15:32
Désolée, il manque 2 scènes (le flashback et la description) et j'ai pas relu.
Titre mis au pif car j'étais pas inspirée.
Titre mis au pif car j'étais pas inspirée.
Re: Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Mer 20 Oct - 10:15
Hello,
Finalement je rajoute pas la description, la flemme et je trouve que ça rend quand même pas mal sans.
Je vous mets tout de même la nouvelle version avec le flashback. Cela ne me plait pas plus que ça, mais bon ... Ce qui me gêne pour le flashback, c'est que je n'écris pas dans le même style que d'habitude, du coup je me sens moins à l'aise.
Texte dans la prochaine réponse.
Finalement je rajoute pas la description, la flemme et je trouve que ça rend quand même pas mal sans.
Je vous mets tout de même la nouvelle version avec le flashback. Cela ne me plait pas plus que ça, mais bon ... Ce qui me gêne pour le flashback, c'est que je n'écris pas dans le même style que d'habitude, du coup je me sens moins à l'aise.
Texte dans la prochaine réponse.
Re: Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Mer 20 Oct - 10:16
Atelier d’écriture du 17/10/2021
Lilas marchait comme une folle, sans savoir vraiment où elle allait. Elle était partie sous le coup de l’émotion, se laissant emportée par la colère.
Elle marchait d’un pas rapide, courant presque. Elle voulait évacuer ce ras-de-marée qui la submergeait, comme si la fatigue physique pouvait calmer ce qu’elle ressentait.
+++++ flashback +++++++
Tout en fuyant sa maison et le clash qui venait de se produire, Lilas se remémorait la scène en boucle dans sa tête. Miléna et elle avaient toujours un peu de mal, et même si elles étaient amies, elles finissaient toujours par se prendre le bec. Bon, après, ce n’est pas si surprenant que ça, venant de la part de sorcières aux éléments si opposés comme l’eau et le feu, mais tout de même.
Comme d’habitude, la conversation avait déviée et Miléna avait lancé une de ses éternelles piques à Lilas.
Elles parlaient de quoi déjà ? De garçons, comme toujours. Miléna ne parle que de ça ou presque. Et, comme toujours, elle avait été agacée par Lilas car elle n’était pas plus intéressée que ça, contrairement à Holly et Alice. Mais comment être intéressée par des garçons tous plus fades les uns que les autres alors que toutes les nuits il y a Julian qui vient me rendre visite ?
Lilas secoua la tête. Les filles ne comprendraient pas, et, pire que ça, elles se moqueraient d’elles. D’ailleurs, c’est comme ça que cela avait finit. Miléna avait finit par lancer, l’air de rien : « de toute façon, elle, elle est coincé du cul ! ».
En temps normal, Lilas n’aurait pas réagit aussi intensément à cette pique, mais là, alors que Julian lui manquait horriblement et qu’elle avait une folle envie de le voir en chair et en os, là alors qu’elle avait dû refuser de le retrouver pour la première fois au concert de Muse son groupe préféré, là … elle avait explosé. Tellement que, même si elle n’avait pas dit un mot, le visage fermé, toutes les canalisations d’eau avaient sautées. Lilas était restée là pendant quelques secondes, figée de rage, sous le regard médusé des filles. Et alors que ces dernières avaient finies par reprendre leurs esprits, Lilas s’était retournée et était partie en claquant la porte derrière elle.
++++++++++++++++
Elle marchait ainsi depuis un bon quart d’heure avant de se rendre compte où ses pas l’avait conduite.
Elle se tenait sur la place, devant le parc qu’elle voyait toutes les nuits en rêve.
Choquée, surprise, elle s’arrêta. Cela devenait vraiment une obsession tout ça … A tel point qu’elle en venait même à douter d’être réveillée.
Elle regarda autour d’elle, mais elle ne vit personne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était seule. C’était pourtant l’un des endroits les plus fréquentés de la ville !
Après quelques secondes d’hésitation, elle se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas mais … non effectivement, elle était bien éveillée ! La douleur qui la lançait sur le bras qu’elle venait de martyriser en était la preuve formelle.
Elle releva la tête, pour regarder le parc avec plus d’attention. C’était la première fois qu’elle avait le loisir de l’observer de nuit ailleurs que dans ses rêves.
Dans le prolongement de la rue principale, elle avait en face d’elle le grand portail en fer forgé qui permettait l’accès au parc, sauf qu’à cette heure de la nuit, il était bien évidemment fermé. Derrière, grâce à sa blancheur, on pouvait deviner l’ours sculpté qui semblait la regarder.
Son regard la conduisit derrière l’ours encore où elle devina plus qu’elle ne vit le superbe bassin avec la fontaine, surmontée d’un pont de pierres taillées. Comme hypnotisée par les lieux, et encore prise dans ses pensées et souvenirs de ces rêves, elle s’avança vers le portail.
Elle avait un besoin irrépressible d’entrer, pour voir si l’ambiance était la même, pour voir si …. Bon d’accord, en fait elle voulait surtout savoir si le simple fait de se tenir là à cette heure de la nuit lui permettrait de voir celui qu’elle rejoignait toutes les nuits dans ses rêves sur ces lieux.
Elle s’approcha un peu plus du portail, moins déterminée, ne sachant plus si c’était une bonne idée. C’est vrai, il était impossible qu’il soit en ces lieux cette nuit … Là elle était belle et bien réveillée, elle ne dormait pas ! Et puis … le portail était fermé … non, tout cela était ridicule !
Elle regarda autour d’elle, pour vérifier si elle était toujours seule, et constata que c’était effectivement le cas.
Bon, d’accord, le portail n’était pas vraiment un problème … un petit tour de magie, et hop, ni vu ni connu, il serait ouvert. Mais … était-ce bien raisonnable ?
Elle fit demi-tour, s’apprêtant à repartir dans la direction opposée. Mais quelques secondes après elle se stoppa à nouveau.
Où est-ce que je vais, comme ça ? A la maison ? Pour quoi faire … après mon départ en fanfare, ce serait ridicule … et humiliant ! S’interrogea-t-elle à haute voix. Non ! Fichu pour fichu, autant aller jusqu’au bout … après tout l’occasion ne se reproduira peut-être pas.
Lilas fit à nouveau demi-tour pour rejoindre le portail. Cette fois, elle marchait d’un pas déterminé. Elle posa la main gauche contre le fer forgé, glacé, tandis qu’elle levait l’autre main afin de concentrer la magie dedans pour la rediriger vers la serrure.
Afin de se concentrer, elle ferma les yeux. Tout ce qui se trouvait autour d’elle disparu alors, comme si elle était dans une bulle.
Après quelques minutes, elle murmura quelques incantations. Et quand elle rouvrit les yeux, fixés sur le portail et surtout sur la serrure, celle-ci s’ouvrir.
Elle regarda autour d’elle, très nerveuse, s’attendant à voir débarquer la police, des CRS ou je ne sais qui mais … il n’y avait toujours personne. Cela aussi, commençait à l’inquiéter et à la rendre nerveuse, d’ailleurs.
Elle referma les yeux, respira un bon coup. Et quand elle les rouvrit, elle poussa le portail et entra.
Alors qu’elle marchait tranquillement en ces lieux qu’elle connaissait si bien, suivant le même chemin que toutes les nuits dans ses rêves, elle pu constater que ce n’était pas la même chose. Pas que l’apparence soit différente, de part les rêves qui sont une vision déformée de la réalité, non, mais par l’atmosphère.
Elle regarda par dessus son épaule, commençant à se sentir nerveuse.
Non, il n’y a pas, l’ambiance romantique et féérique n’y était pas, mais alors pas du tout. Cela commençait même à devenir un peu glauque. Elle se força tout de même à rejoindre le pont sur la fontaine, avec le vain espoir de voir Julian la rejoindre. Cela lui demanda toute sa force et tout son courage, qui était dans une quantité très limitée. Elle fut tout de même surprise de se voir y arriver.
Alors qu’elle parvenait au sommet du pont, elle regarda autour d’elle, s’assurant qu’elle était toujours seule. C’était le cas, même si elle se sentait d’un seul coup envahie par tout un tas de bruits plus effrayant les uns que les autres. Elle commençait d’ailleurs à trembler, mais elle prie sur elle avec le peu qui lui restait d’audace pour se retourner face à la rue et au portail, laissant le parc sombre derrière elle. Elle s’attendait maintenant à se faire attaquer et poignarder d’un instant à l’autre. Mais non. Elle regarda face à elle, le bassin de la fontaine et sentie la féérie des lieux tenter de reprendre le dessus sur la peur.
Julian … Murmura-t-elle. J’aimerai tellement t’avoir auprès de moi.
Un bruit de voiture fonçant dans la ville endormie la fit sursauter. Cela lui fit reprendre conscience de la réalité de manière brusque. Un bruit dans dans son dos la fit se retourner, mais il n’y avait rien. Ce devait juste être un petit animal … un rat ou je ne sais quoi.
Les bruits de la ville revenaient tous les uns après les autres, comme si la ville se réveillait. Cela la rendit d’autant plus nerveuse, qu’elle ne voulait pas voir l’instant magique s’arrêter. Elle voulait tant retrouver Julian, comme dans ses rêves, comme toutes les nuits. Elle ….
Elle arrêta le flot de ses pensées.
Merde ! Quelle idiote ! S’insulta-t-elle. Rappelle moi ce que tu es au juste ?
Elle marqua une pause avant de se répondre.
Une sorcière, andouille ! Alors fait ce que sait faire une sorcière …. Fait de la sorcellerie !
Elle ferma aussitôt les yeux, tentant de retrouver son calme et de la concentration, pour entrer en contact avec Julian, son amour secret qu’elle ne voyait que dans ses rêves, toutes les nuits, un peu comme s’il venait la visiter dans ses songes.
Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, après une invocation, Julian se tenait en face d’elle, souriant. Il était vaporeux et légèrement lumineux.
Salut ! Murmura-t-il tendrement.
Salut … répondit-elle, à peine audible. Dis, ça te brancherait pas de se voir ailleurs qu’en rêve, pour une fois ?
Son sourire s’agrandit alors.
- Avec plaisir Lilas.
Lilas marchait comme une folle, sans savoir vraiment où elle allait. Elle était partie sous le coup de l’émotion, se laissant emportée par la colère.
Elle marchait d’un pas rapide, courant presque. Elle voulait évacuer ce ras-de-marée qui la submergeait, comme si la fatigue physique pouvait calmer ce qu’elle ressentait.
+++++ flashback +++++++
Tout en fuyant sa maison et le clash qui venait de se produire, Lilas se remémorait la scène en boucle dans sa tête. Miléna et elle avaient toujours un peu de mal, et même si elles étaient amies, elles finissaient toujours par se prendre le bec. Bon, après, ce n’est pas si surprenant que ça, venant de la part de sorcières aux éléments si opposés comme l’eau et le feu, mais tout de même.
Comme d’habitude, la conversation avait déviée et Miléna avait lancé une de ses éternelles piques à Lilas.
Elles parlaient de quoi déjà ? De garçons, comme toujours. Miléna ne parle que de ça ou presque. Et, comme toujours, elle avait été agacée par Lilas car elle n’était pas plus intéressée que ça, contrairement à Holly et Alice. Mais comment être intéressée par des garçons tous plus fades les uns que les autres alors que toutes les nuits il y a Julian qui vient me rendre visite ?
Lilas secoua la tête. Les filles ne comprendraient pas, et, pire que ça, elles se moqueraient d’elles. D’ailleurs, c’est comme ça que cela avait finit. Miléna avait finit par lancer, l’air de rien : « de toute façon, elle, elle est coincé du cul ! ».
En temps normal, Lilas n’aurait pas réagit aussi intensément à cette pique, mais là, alors que Julian lui manquait horriblement et qu’elle avait une folle envie de le voir en chair et en os, là alors qu’elle avait dû refuser de le retrouver pour la première fois au concert de Muse son groupe préféré, là … elle avait explosé. Tellement que, même si elle n’avait pas dit un mot, le visage fermé, toutes les canalisations d’eau avaient sautées. Lilas était restée là pendant quelques secondes, figée de rage, sous le regard médusé des filles. Et alors que ces dernières avaient finies par reprendre leurs esprits, Lilas s’était retournée et était partie en claquant la porte derrière elle.
++++++++++++++++
Elle marchait ainsi depuis un bon quart d’heure avant de se rendre compte où ses pas l’avait conduite.
Elle se tenait sur la place, devant le parc qu’elle voyait toutes les nuits en rêve.
Choquée, surprise, elle s’arrêta. Cela devenait vraiment une obsession tout ça … A tel point qu’elle en venait même à douter d’être réveillée.
Elle regarda autour d’elle, mais elle ne vit personne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était seule. C’était pourtant l’un des endroits les plus fréquentés de la ville !
Après quelques secondes d’hésitation, elle se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas mais … non effectivement, elle était bien éveillée ! La douleur qui la lançait sur le bras qu’elle venait de martyriser en était la preuve formelle.
Elle releva la tête, pour regarder le parc avec plus d’attention. C’était la première fois qu’elle avait le loisir de l’observer de nuit ailleurs que dans ses rêves.
Dans le prolongement de la rue principale, elle avait en face d’elle le grand portail en fer forgé qui permettait l’accès au parc, sauf qu’à cette heure de la nuit, il était bien évidemment fermé. Derrière, grâce à sa blancheur, on pouvait deviner l’ours sculpté qui semblait la regarder.
Son regard la conduisit derrière l’ours encore où elle devina plus qu’elle ne vit le superbe bassin avec la fontaine, surmontée d’un pont de pierres taillées. Comme hypnotisée par les lieux, et encore prise dans ses pensées et souvenirs de ces rêves, elle s’avança vers le portail.
Elle avait un besoin irrépressible d’entrer, pour voir si l’ambiance était la même, pour voir si …. Bon d’accord, en fait elle voulait surtout savoir si le simple fait de se tenir là à cette heure de la nuit lui permettrait de voir celui qu’elle rejoignait toutes les nuits dans ses rêves sur ces lieux.
Elle s’approcha un peu plus du portail, moins déterminée, ne sachant plus si c’était une bonne idée. C’est vrai, il était impossible qu’il soit en ces lieux cette nuit … Là elle était belle et bien réveillée, elle ne dormait pas ! Et puis … le portail était fermé … non, tout cela était ridicule !
Elle regarda autour d’elle, pour vérifier si elle était toujours seule, et constata que c’était effectivement le cas.
Bon, d’accord, le portail n’était pas vraiment un problème … un petit tour de magie, et hop, ni vu ni connu, il serait ouvert. Mais … était-ce bien raisonnable ?
Elle fit demi-tour, s’apprêtant à repartir dans la direction opposée. Mais quelques secondes après elle se stoppa à nouveau.
Où est-ce que je vais, comme ça ? A la maison ? Pour quoi faire … après mon départ en fanfare, ce serait ridicule … et humiliant ! S’interrogea-t-elle à haute voix. Non ! Fichu pour fichu, autant aller jusqu’au bout … après tout l’occasion ne se reproduira peut-être pas.
Lilas fit à nouveau demi-tour pour rejoindre le portail. Cette fois, elle marchait d’un pas déterminé. Elle posa la main gauche contre le fer forgé, glacé, tandis qu’elle levait l’autre main afin de concentrer la magie dedans pour la rediriger vers la serrure.
Afin de se concentrer, elle ferma les yeux. Tout ce qui se trouvait autour d’elle disparu alors, comme si elle était dans une bulle.
Après quelques minutes, elle murmura quelques incantations. Et quand elle rouvrit les yeux, fixés sur le portail et surtout sur la serrure, celle-ci s’ouvrir.
Elle regarda autour d’elle, très nerveuse, s’attendant à voir débarquer la police, des CRS ou je ne sais qui mais … il n’y avait toujours personne. Cela aussi, commençait à l’inquiéter et à la rendre nerveuse, d’ailleurs.
Elle referma les yeux, respira un bon coup. Et quand elle les rouvrit, elle poussa le portail et entra.
Alors qu’elle marchait tranquillement en ces lieux qu’elle connaissait si bien, suivant le même chemin que toutes les nuits dans ses rêves, elle pu constater que ce n’était pas la même chose. Pas que l’apparence soit différente, de part les rêves qui sont une vision déformée de la réalité, non, mais par l’atmosphère.
Elle regarda par dessus son épaule, commençant à se sentir nerveuse.
Non, il n’y a pas, l’ambiance romantique et féérique n’y était pas, mais alors pas du tout. Cela commençait même à devenir un peu glauque. Elle se força tout de même à rejoindre le pont sur la fontaine, avec le vain espoir de voir Julian la rejoindre. Cela lui demanda toute sa force et tout son courage, qui était dans une quantité très limitée. Elle fut tout de même surprise de se voir y arriver.
Alors qu’elle parvenait au sommet du pont, elle regarda autour d’elle, s’assurant qu’elle était toujours seule. C’était le cas, même si elle se sentait d’un seul coup envahie par tout un tas de bruits plus effrayant les uns que les autres. Elle commençait d’ailleurs à trembler, mais elle prie sur elle avec le peu qui lui restait d’audace pour se retourner face à la rue et au portail, laissant le parc sombre derrière elle. Elle s’attendait maintenant à se faire attaquer et poignarder d’un instant à l’autre. Mais non. Elle regarda face à elle, le bassin de la fontaine et sentie la féérie des lieux tenter de reprendre le dessus sur la peur.
Julian … Murmura-t-elle. J’aimerai tellement t’avoir auprès de moi.
Un bruit de voiture fonçant dans la ville endormie la fit sursauter. Cela lui fit reprendre conscience de la réalité de manière brusque. Un bruit dans dans son dos la fit se retourner, mais il n’y avait rien. Ce devait juste être un petit animal … un rat ou je ne sais quoi.
Les bruits de la ville revenaient tous les uns après les autres, comme si la ville se réveillait. Cela la rendit d’autant plus nerveuse, qu’elle ne voulait pas voir l’instant magique s’arrêter. Elle voulait tant retrouver Julian, comme dans ses rêves, comme toutes les nuits. Elle ….
Elle arrêta le flot de ses pensées.
Merde ! Quelle idiote ! S’insulta-t-elle. Rappelle moi ce que tu es au juste ?
Elle marqua une pause avant de se répondre.
Une sorcière, andouille ! Alors fait ce que sait faire une sorcière …. Fait de la sorcellerie !
Elle ferma aussitôt les yeux, tentant de retrouver son calme et de la concentration, pour entrer en contact avec Julian, son amour secret qu’elle ne voyait que dans ses rêves, toutes les nuits, un peu comme s’il venait la visiter dans ses songes.
Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, après une invocation, Julian se tenait en face d’elle, souriant. Il était vaporeux et légèrement lumineux.
Salut ! Murmura-t-il tendrement.
Salut … répondit-elle, à peine audible. Dis, ça te brancherait pas de se voir ailleurs qu’en rêve, pour une fois ?
Son sourire s’agrandit alors.
- Avec plaisir Lilas.
Re: Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Jeu 28 Oct - 16:18
Hello !
Merci pour ta participation !
Pourquoi avoir mis "flashback" et "description" dans le texte ? ça ne se précise pas d'habitude
Tu dis trois fois qu'elle marche (et tu le redis par la suite) : "marchait comme une folle", "d'un pas rapide", "marcha ainsi" : je pense qu'en une fois on a compris Tu dis également plusieurs fois qu'elle regarde quelque chose, avant d'amener la description. C'est assez redondant; dis directement ce qu'il se passe sans toujours passer par son regard. Il y a pas mal de répétitions de "nuit" aussi.
Attention à "choquée, surprise" : généralement, il est mieux de ne dire qu'une seule émotion car plus tu donnes d'émotions différentes au lecteur, moins il sait quoi ressentir. A vouloir être trop précise, le message ne passe pas
Attention aussi aux exagérations, qui peuvent traduire un style maladroit : elle s'est juste pincé, alors parler de bras martyrisé c'est un peu too much.
Je pense que ton style doit être encore un peu affiné, ce qui est tout à fait normal. Tu répètes souvent la même chose (des actions banales comme marcher, regarder), fais des répétitions et quelques phrases sont maladroites. Mais les idées sont bonnes alors ne t'arrête surtout pas
Merci pour ta participation !
Pourquoi avoir mis "flashback" et "description" dans le texte ? ça ne se précise pas d'habitude
Tu dis trois fois qu'elle marche (et tu le redis par la suite) : "marchait comme une folle", "d'un pas rapide", "marcha ainsi" : je pense qu'en une fois on a compris Tu dis également plusieurs fois qu'elle regarde quelque chose, avant d'amener la description. C'est assez redondant; dis directement ce qu'il se passe sans toujours passer par son regard. Il y a pas mal de répétitions de "nuit" aussi.
Attention à "choquée, surprise" : généralement, il est mieux de ne dire qu'une seule émotion car plus tu donnes d'émotions différentes au lecteur, moins il sait quoi ressentir. A vouloir être trop précise, le message ne passe pas
Attention aussi aux exagérations, qui peuvent traduire un style maladroit : elle s'est juste pincé, alors parler de bras martyrisé c'est un peu too much.
Je pense que ton style doit être encore un peu affiné, ce qui est tout à fait normal. Tu répètes souvent la même chose (des actions banales comme marcher, regarder), fais des répétitions et quelques phrases sont maladroites. Mais les idées sont bonnes alors ne t'arrête surtout pas
Emma Jynn aime ce message
Re: Atelier 1 - 17/10/2021. Lilas.
Lun 1 Nov - 13:00
Les flashback et description dans le texte, c'est pour moi. j'ai tendance à écrire certaines parties après, à tête reposée.
Merci pour les retours.
Merci pour les retours.
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