Atelier écriture 17/10/2021

Halloween a toujours été une fête qui me fascinait, l’automne en général était ma saison préférée pour cette raison. D’ailleurs je n’étais pas peu fière de mon costume, la catrina. Ce costume emblématique venait tout droit du mexique, le maquillage était ce qu’il y avait de plus travaillé, un crâne de femme ornée de détails colorés. Je m’assure rapidement que les fleurs entremêlées à mes cheveux restaient à leur place initial. Le froid du mois d’octobre vient couvrir ma peau de chair de poule, à moins que ce ne soit la peur qui me gagnait à mesure que j'atteignais la rue qui m’avait toujours terrifié même en plein jour. C’était peut-être imprudent d’y pénétrer quand on savait ce qu’il s’y trouvait au bout. Les battements de mon cœur résonnent dans ma tête à mesure que je me rapproche de l’antre du diable. Un pas après l’autre. Le seul lampadaire qui éclaire un temps soit peu faibli à  vue d'œil comme mon courage, la pénombre au fond de la ruelle me fiche les jetons! Je suis à deux doigts d’appeler Tucker à la rescousse ! Mais le connaissant je risque d’en entendre parler pendant des mois. Et ça, il en est hors de question ! Je respire un grand coup avant de pénétrer sur ce chemin sombre et sinueux. Je sursaute lorsque l’ampoule au-dessus de moi s'éteint brusquement.

-Il ne manquait plus que ça …

Je sors mon téléphone de ma poche et active la fonction lampe torche, évitons de me casser une jambe en glissant sur les pavés. Je suis habitué à mes talons mais vu l’état de la ruelle j’aurais dû sérieusement prévoir des chaussures tout terrain. Je continue ma route bien décidé à arriver le plus vite possible au lieu de rendez-vous. La sensation de sentir les murs se rapprocher, comme un étau et la température descendre un peu plus à chaque pas me fait trembler. Un éclair fissure le ciel suivit par grondement de tonnerre. Il faut que je presse le pas, avant que la pluie ne pointe le bout de son nez. Des sueurs froides coulent le long de mon dos quand je crois apercevoir au loin la vieille maison. Tucker avait insisté pour qu’on trouve l’endroit le plus terrifiant pour cette soirée. Il m’avait convaincu en me disant que cela rendrait nos histoires paranormales bien plus intenses. Mais lorsqu’on savait l’histoire de cette maison, la dernière envie qu’on pouvait avoir était celle d’y entrer. Après tout, savons nous vraiment ce qui est enfermé à l'intérieur. L’affaire avait été classée sans suite et les policiers avaient condamné l'entrée afin que par précaution avait-il dit. Ce n’est pas ce qui a arrêté Tucker, il avait fini par trouver une faille. Une porte dissimulée derrière du lierre. Cependant on s'était mis d’accord pour se retrouver devant l'entrée principale. Mais personne. Je me retrouve seule devant l’immense bâtisse, je commence sérieusement à stresser. Peut-être qu’il m’attendait à l'intérieur, je n’avais que 5 petites minutes de retard. Je contourne la maison et trouve facilement la porte dont m’avait parlé Tucker. je tends la main vers la poignée mais un souffle sur ma nuque me fige. Je me retourne mais rien, personne. Je deviens parano ma parole. J’actionne la poignée et pousse la grosse porte en bois. Je lâche un cri lorsque la sonnerie de Baby shark se déclenche, c’est la sonnerie personnalisée de Tucker. Je soupire soulagé avant de décrocher.

-Tu m’as fichu la trouille !
-Hanna… Qu’est ce que tu fous ! ça fait des heures qu’on t’attends.
-Quoi ? Mais qu’est ce que tu racontes je suis devant le passage.
-Hanna… Tu n’es pas là. On est devant la seconde entrée.

A ce moment précis, un rire provenant de l'intérieur me fait tressaillir.  

-Ah ah très drôle ! OK je suis morte de peur Tucker tu peux arrêter ton manège.

Je recule de quelques pas m’éloignant de l'entrée. Une toute petite silhouette de la taille d’une poupée s’approche du pas de la porte. Je reste tétanisé quand la lueur de la lune vient éclairer son visage déformé.

-Veux-tu jouer avec moi ?

Très cool, ca donne envie de lire la suite !! (oui mon commentaire n'est pas du tout quelque chose de constructif ^^')