La malédiction du pharaon

J’arriverai le souffle coupé devant l’entrée du tombeau. Je ne voulais pas être surpris par un garde. Mon cœur tapait si fort que je cru qu’il cognait sur mes cotes. Devant, ce lieu mythique ou personne n’était rentrée depuis des millénaires, je fus pris de vertige. Un vent glacial me gifla et me ramena à la réalité.

L’appel de l’aventure et l’excitation me fit avancer. Sans m’en rendre compte j’étais dans le tombeau. La couleur colorée des hiéroglyphes m’illuminait mes yeux. On aurait dit qu’ils avaient été peints la veille. Ma respiration était saccadée, le trop plein d’émotions faisait déborder mon cœur.

La lumière de mon portable caressait le mur. Le sens des hiéroglyphes m’apparut. Mon épine dorsal se glaça.
« Celui qui empruntera le voie du Nil subira les tourments de mille morts ».

Je serai maudit si je continue mon chemin. Ce message envoyé du passé avait un écho dans mon présent.

— Je suis un scientifique, je ne crois pas à ces sornettes de contes pour enfant, essaye-je de me rassurer à voix haute.

Les pièges eux étaient bien réels, pensais-je sans vouloir me l’avouer. Je continuai à petit pas comme pour ne pas réveiller la malédiction. J’arrivai à une intersection, deux choix étaient possible. Un était mortel et l’autre pas.
Je choisie la voix de droite qui plongait en diagonale sous le tombeau. L’humidité me faisait glisser et j’essayai de maintenir mon équilibre. J’étais comme un équilibriste. Peu habitué à jouer à maintenir mon centre de gravité, je glissai et roula en vrac jusqu’en bas du corridor.

Ma tête s’arrêta à quelques centimètres d’une colonne de granite. Je me redressai avec quelques égratignures, au vue de ma chute ça tenait du miracle. Je me dépoussiérai et un drôle de bruit brisa le silence des lieux. Mes sens me mirent en alerte. J’entendais quelqu’un marcher. Sans réfléchir, je coupai la lumière de mon portable. Le froid envahissait mon corps.

Dans la panique, j’avançai à tâtons. Le bruit de mes pieds écrasant des choses me fit sursauter. Moi qui voulais être discret et être invisible c’était foutu. Les pas au loin étaient plus distinct. Ce n’était pas une hallucination sonore. Il y avait bien quelqu’un. Je l’entendais marmonner, sans comprendre ce qu’il disait. Etais-ce Maurice qui n’avait pas attendu le levé du jour pour explorer le site, pensais-je. Je souhaitais presque que ça soit lui.

J’arrivais devant une grande porte scellée et je n’en revenais pas ;une silhouette familière se tenait devant la porte : Maurice. Je lâchai un ouf de soulagement. Comment, j’ai pu croire à un fantôme. Je me trouvais idiot. Maurice faisait les cents pas, l’air soucieux. Eclairé par sa veille torche et le nez collé à la paroi du mur, il essayât de décrypter les inscriptions. Il se recula et sûr de lui mit sa main dans la serrure de la porte.  Un hurlement resonna dans le tombeau. Une vague de sang éclaboussa les murs. Le brasde Maurice avait été arraché.
Un bruit de grincement couvrit les cris de Maurice et la porte s’ouvrit. L’éclat des richesses éclaira la pièce ou j’étais.

Maurice avait perdu beaucoup de sang et était condamné, pensais-je. Il y avait un risque que la porte se referma et je ne pouvais pas le prendre. Pour la science je devais le laisser. Maurice hurla de plus belle et me supplia de l’aider. S’il était à ma place, il aurait fait la même chose. Je continuai mon chemin sans lui répondre. Quelle belle mort dans un tombeau égyptien pour un scientifique me dis-je.
Plus je m’avançais et plus le trésor brillait. Des joyaux étaient empilés en colonnes qui étaient poser sur une montagnes de pièces d’or, de diamant et d’émeraude. C’était le plus grand trésor jamais découvert.

— A moi la gloire et la richesse, hurlais-je dans la salle au trésor en jetant des pièces d’or au ciel.

Maurice ne criait plus. La mort était venue le chercher sur son bateau. L’aube allait se lever dans quelques heures.
Quand le soleil commençait à se lever. J’annonçai ma découverte à toutes l’équipe. Je leur montrai des photos de mon portable et ils étaient complètement hypnotisé par le trésor. Ils restèrent sans voix.

Cette découverte lança ma carrière et je fus célèbre dans le monde entier. On sollicita mon avis d’expert et je passai ma vie dans les aéroports.  J’étais soit en conférence ou sur un site archéologique. Un journaliste a écrit un article sur ma découverte comment j’ai survécu à la malédiction du pharaon. Il fit une allusion à Maurice dans une courte phrase de son article. Je l’avais mis dans un cadre. Il était accroché sur le mur derrière ma chaise de mon bureau.
Je préparai ma prochaine expédition quand un courant d’air glaciale claqua la porte de mon bureau. Un liquide chaud me réchauffa le bras. Ma vue commençait à se brouiller. Une phrase en encre de sang apparut sur mon bureau « Nul ne peut échapper à ma malédiction ».
Le verre du cadre en tombant avait ouvert la carotide. Je me vidais de mon sang conscient. Le vent glacial me paralysait. Ma brillante carrière se terminerait dans un accident domestique, sans panache, ce fut les derniers mots qui m’arrivèrent et sa me désola. Ce fut ma dernière pensée.

j'adore la fin ! super rebondissement !

Bravo pour ton texte ! Tu as du bon vocabulaire, et bravo pour ton imagination à la fin

C'est marrant, mais au début tu as tendance à faire suivre trois-quatre phrases de la même taille avant de mettre une phrase de taille différente ahah. Mais je vois que tu continues de travailler sur ton rythme, alors c'est très bien.

Attention aux images que tu emploies, ça peut être maladroit comme : "L’humidité me faisait glisser et j’essayai de maintenir mon équilibre. J’étais comme un équilibriste."

Et je pense que tu aurais pu développer un peu la blessure/mort de Maurice, ton personnage ressemble à ce moment-là à un robot qui enregistre des données ^^

Merci pour ta participation !

@Admi merci Christelle pour ton avis