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HAAa, cette sensations !
Cette confusion et cet inconfort durant ces brèves secondes qui nous extirpent d'un rêve.
Parfois beau ce rêve !
C'est trop brutal. Je dormais bien, tres bien même. Assez bien pour justifier l'humeur désastreuse qui, je le savais, allait m'accompagner durant mon réveil.
Cette sentation, cette boule de nerf était encore présente dans mon ventre.
Les poings serrés contre mon matelat et moi, assis, raide comme une planche et les yeux grand ouverts, j'essaie de comprendre. Une part de mon esprit s'accroche aux derniers soupcons de souvenir de mon agréable rêve. Une étreinte peut-être, dans un endroit tres vaste, propre et épuré...
J'avais ce sentiment de liberté, ca j'en suis certain ! Rien n'a plus de chance de me faire peter un cable que de vouloir réduire mes libertés. Alors la, oser m'imposer un tel réveil ?
C'est bon, j'ai abandonné. je suis bien réveillé et j'ai l'esprit clair.
Je fais voler mes draps devant moi et saute du lit, réellement pret à en découdre. Je sais deja ce qui m'a réveillé, le bruit de la porte d'entrée est reconnaissable lorsqu'on tambourinne dessus avec le moustiquaire et mon trousseau de clés que j'ai l'habitude de laisser dans la serrure.
Et cette foutue porte ! Apparement, les gens n'ont jamais su toquer calmement. Ils pensent peut-être que je suis sourd?!
Soudain, arrivé face aux escaliers, sourcis froncés et n'ayant pas manqué de prendre ma batte de base-ball  rangée dans ma penderie au passage, je me fige.
BAM,BAM,BAM !
Trois coups de plus retentirent avec force
-On se réveille Monsieur .R, c'est la police !
Saisis d'une montée de stress supplémentaire, je serras les poings de toute mes forces pour retenir ma rage grandissante.
-Respires, Respire ! Tu n'as rien fais de mal ! Tout ca, c'est du passé, respires et détends toi.
Je descends les escaliers, marche apres marche et arrivé sur le seuil, je dépose la batte sur le coin, entre la rampe et le mur.
Les lumières des gyrophares clignottent au travers des fenetres, cela crée une ambiance qui ne présage jamais de bonnes nouvelles et puis, j'ai mon vécu, je n'ai jamais été un ange et l'atmosphere actuelle me rapporte, tout à coup, à des souvenirs bien trop sombres pour que j'assume de me laisser emporter, la maintenant.
Alors, je prends mon temps.
BAM, BAM !
-Monsieur .R, nous n'avons pas toute la nuit ! Ouvrez !
Les yeux fermés, je prends une grande inspiration. Je suis un peu plus calme intérieurement mais il ne va pas en falloir beaucoup pour que ca pète.
Ca ira comme ca, j'espere naivement à une erreur. J'en ai assez !
Je m'approche de la porte et regarde à travers le juda.
Ils sont deux, ils ont l'air agités mais que-ce qu'il me veulent? Leur camionnette face à ma facade, tout phares allumés en arriere plan m'empeche de voir leurs visages.
Ils se croyent vraiment tout permis ! Une montée de colère m'envahi, un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et c'est sur ca que je tourne la clé dans la serrure, ouvre la porte d'une traite et me mis à les fixer, stupéfait et irrité de leur présence.
-Bonjour Monsieur .R. Dit le policier d'un air victorieux et impatienté.
-Vous avez l'impression qu'il fait jour Monsieur l'agent? Retorquais-je. Ont voit la lune! D'ailleurs, quel heure est-il? Ca ne va pas de réveiller les gens en pleine nuit?
-Monsieur .R, votre sarcasme, ont le connait et je n'ai pas le temps pour ca! Etes vous entrain de dire que vous ne connaissez pas la raison de notre venue?
-non monsieur l'agent, je n'ai aucune idée de la raison de votre venue.
Il joue aux devinettes maintenant !
-Avez-vous bu ou consommé des substances illicites?
-Non Monsieur l'agent, je n'ai pas bu ni consommé de substances illicites ! Si vous me connaissez si bien, vous devez savoir que je suis clean depuis 2012. Mais il ne me semble pas avoir deja eu affaire à vous deux.
les deux policiers se croise brievement du regard et ont l'air amusés, quand à moi, les phares de la camionnettes m'aveugle ! les yeux plissés, je reste autant que possible dans l'ombre des policiers ce qui me soumets à un état de victime, me force à courber l'échine.
-Est ce que vous allez finir par me dire ce que vous me voulez?!
Leur petit jeu est insuportable !
-Nous allons bien voir si vous êtes clean Monsieur .R, nous sommes ici pour vous faire souffler dans le ballon. Il y a votre voiture à moitié au travers de la route !
-LE PETIT CON !
Sans plus aucune retenue, j'éclate de rage !
-IL SAIT MA SITUATION ET IL ME FAIT CA ?! QUATORZE ANS MONSIEUR L'AGENT, IL A QUATORZE ANS ET IL ME VOLE MA VOITURE POUR ALLER BOIRE AVEC SES POTES! IL EST OU CE MERDEUX?

Je pense que l'émotion est la colère. On a beaucoup de peur et d'angoisse aussi.
La narration se perd un peu en détails, ce qui est dommage. C'est encore accentué par le fait que les phrases sont un peu trop longues et cassent le rythme.
Bravo pour ton texte et ta participation !

Merci beaucoup pour votre analyse et vos précieux conseils

D'accord avec Ginevra dans l'ensemble: de la peur, de l'angoisse, de la colère aussi et une chute à laquelle on ne s'attend pas du tout, mais alors pas du tout. Bravo pour ton texte et cette chute, légèrement retravaillé il pourrait faire une merveilleuse nouvelle