J'ai pas de titre

Ren revenait de la chasse quand il aperçut un convoi sortir du village. Accourant vers la place du village, le jeune homme aperçut les habitants quittant la place centrale pour retourner à leurs occupations. Le jeune homme retrouva rapidement son père.
-Qu’est ce qu’il s’est passé encore, demanda-t-il d’une voix forte.
-Calme toi. Ce n’était que la récolte pour le mois, répondit celui-ci.
-Mais on avait déjà pas grand-chose !
Ren commençait à crier, ce qui attirait quelques regards vers lui. Son paternel lui lança un regard noir et le gifla violemment, propulsant le jeune homme au sol.
-Tu n’as pas à dire ce que le seigneur doit faire. Je te l’ai déjà dit. Apprend où es ta place.
Puis il s’en retourna. Ren sentait la colère monter, mais resta au sol. Le garçon se leva peu après et se dirigea vers le puits pour se rafraîchir la joue.
-Tu vas bien ?
Osham se précipitait vers lui. Il ira un sourire sur son visage.
-Oui. Désolé de t’avoir peiner.
-Tu devrais arrêter de défier ton père ainsi, le réprimanda sa cousine. Il est le chef du village,  et il fait ce qu’il croit bon pour tout le monde.
-Et si tout le monde meurt de faim cet hiver, il fera quoi ?
La colère le regagna, Ren s’aspergea de nouveau le visage.
-Un jour, je serai plus fort que lui, je deviendrai le chef du village. Et moi, je ne me terrerai pas devant ces voleurs. Ils pillent nos récoltes pour le seigneur, pourquoi doit on accepter ça ?
Osham baissa les yeux, ignorant comment répondre sans le mettre plus en colère qu’il ne l’était déjà.


Sur le chemin vers la hutte du boucher, l’adolescent raconta à sa jeune cousine sa journée de chasse, malgré le peu qu’il ramenait. Il montra les deux lapins qui se cachaient dans sa besace en cuir au commerçant avant de s’en retourner vers la place. Ren remarqua Cloud, un jeune garçon de son âge qui riait à gorge déployé non loin de là. Osham tira son cousin par le bras  afin d’éviter une quelconque altercation. Celui-ci se laissa mener. Mais les rires redoublèrent. Et la jeune fille tira plus fort. Les deux adolescents s’écartèrent alors du groupe pour se diriger vers les champs.


Le soir approchait à grand pas. Osham souhaita une bonne soirée à Ren avant de le quitter. Ils avaient passé l’après midi ensemble a aider aux champs. Le jeune homme se dirigea vers la hutte familiale, quand il revit Cloud. Ce dernier passait son temps à se vanter, comme d’habitude.
-Tu verras, quand je serai garde moi aussi…
Le poing de Ren ne le laissa pas finir sa phrase, il s’écroula sur le sol, la joue douloureuse. Il se retourna juste pour voir un pied frapper violemment son visage.
-Tu veux être une crapule toi aussi ?
Il nouveau coup le frappa au niveau de l’estomac avant que les autres garçons n’interviennent.


Quand Ren entra dans la demeure, son père le regarda sévèrement. Il remarqua tout de suite le visage tuméfié, les traces de sang que le garçon avait essuyé avec sa manche, mais il ne dit rien. Le garçon n’en dit pas plus. Dans un silence complet, il se servit un peu de potage qui chauffait sur le feu, avant de gagner sa couche. Celui-ci resta coucher ainsi, tourner vers le mur, ressassant ses pensées. Il devait devenir plus fort.


Ren se leva avant l’aube. Le village encore baigné des étoiles était silencieux. Equipé de son arc, le jeune chasseur courut hors du village et se plongea dans les bois. Il atteignit le cœur de la forêt avec les premiers rayons. Le jeune homme trouva rapidement une trace qu’il suivit. Un cerf était providentiel pour le village, mais la rencontre avec des hommes du seigneur écourterait sa vie. Il le savait, mais peu importait, son rôle était primordial pour le village. Surtout dans une période de famine comme il pensait voir venir. Il suivit les pas sur des kilomètres, jusque dans les montagnes. La proie l’avait elle senti venir ? Et essayait elle de lui échapper ? Plein de doute, il continua tout de même. Il finit cependant par perdre sa trace sur un plateau rocailleux. Pestant, il fit demi tour, quand il remarqua une grotte. Un ours, c’était lourd à ramener au village. D’autant plus qu’il en était loin maintenant. Le soleil indiquait la mi-journée, il avait parcouru une très longue distance. Mais s’il ramenait un ours de lui-même, seul, il prouverait qu’il était alors le meilleur chasseur du village.


Cette dernière pensée le convainquit. Il pénétra à l’ombre de la roche. Mais une sensation étrange le troubla aussitôt. Quelque chose clochait. Il s’enfonça tout de même, le plus silencieusement possible. Il trouva finalement ce qu’il clochait. Une odeur âcre régnait dans le lieu. Il se stoppa aussitôt. Ce bruit, qu’il entendait depuis quelques instants… L’odeur de souffre… Ainsi que les deux orbites miroitants qui venaient d’apparaître...
-Qui ose me déranger en ce lieu. Parle ici et maintenant, ou disparaît à jamais.


Un dragon !

Je pense que ton titre est de suite impactant... ou pas ! :p

Tu dois avoir confiance en toi ^^.

On sent bien le côté sanguin de Ren, quitte à s'opposer à son propre père en public. T'aurais pu jouer ça à la limite sur le fond : que son père lui reprimande que ça soit en public, pour une image plus lisse ( mais en peu de temps, pas facile ).

On sent la montée de la pension, le silence pesant. Et le côté Rocky déterminé.

C'est dommage qu'avant de partir à la recherche de l'ours tu ne fais pas de référence au fait qu'il a seulement 16 ans et qu'il a déjà gagné en galon à la chasse avec sa coiffure de cerf. Ca aurait été pas mal de rappeler qu'il est déjà " le meilleur" mais que ce n'est pas encore assez pour lui.

A la fin, les points de suspensions, je pense que c'était pour donner un aspect un peu de pause, je trouve que ça ne fonctionne pas trop. Vu que tu as " aussitôt " avant qui précipite l'action. Il faudrait des verbes plus doux.

Et joli cliffhanger !

Bonsoir,
Ton texte est vraiment super. J'ai bien ressenti que Ren était téméraire au point d'oser contredire son père en public. Les descriptions était top ! Et j'ai tout simplement adoré la fin, je ne m'y attendais absolument pas. Bravo pour ton texte !

Hello !

Déjà, bravo pour ton texte. La consigne a bien été respectée de mon point de vue. On sent bien l'animosité entre Olen et Ren.
De mon point de vue, je trouve que tu passes très (trop ?) vite d'une scène à l'autre. Perso, ça me perturbe. Après, c'est peut-être seulement moi !
Le twist final est bien amené et l'effet de surprise est au rendez-vous !
Quelques phrases mériteraient d'être retravaillées pour amener plus de légèreté ou au contraire plus d'impact. Mais, cela aurait été réalisé en relecture !

Beau travail

Coucou ton texte est pas mal du tout ! J'aime bien comme tu as décris Ren dans ce texte. Le fait que sa colère vienne du fait que le village risque de crever de faim en hiver et que son père n'en a apparemment pas grand chose à faire... Il y a quelques formulations maladroites mais dans l'ensemble c'est assez bien écrit !
Par contre il y a juste un petit passage qui m'a "gênée" c'est quand Osham se précipite vers lui après que son père l'ai mit à terre. "oui désolée de t'avoir peinée". Je trouve que "peiner" c'est trop, elle n'exprime pas de la peine (donc de la tristesse) mais plutôt de l'inquiétude. Je l'aurai formulé plutôt de cette manière "Ça va t'en fait pas" (un peu à la la manière brute de Ren quoi). Sinon bravo pour ton texte, j'ai passé un bon moment ^^
AH et j'ai failli oublié belle chute ! Je m'attendais pas au dragon (il est mal barré le pauvre Ren).

Bravo pour ton texte ! La personnalité de Ren passe bien, tu as utilisé de bonnes péripéties mais que tu aurais pu plus creuser. Décris un peu plus plutôt que d'enchaîner les actions. Mais de bonnes idées, un enchaînement narration/dialogue qui est bon.

, répondit celui-ci. : pas forcément nécessaire, n'apporte rien.

ce qui attirait quelques regards vers lui : peut-être tu aurais pu développer davantage l'environnement/les gens autour pour donner plus de tension à la scène.

mais resta au sol. Le garçon se leva peu après: je pense que tu as raté ici l'occasion de caractériser un peu plus le personnage avec une action qu'il aurait fait pour lui.

Il ira un sourire : il colla un sourire

Il montra les deux lapins qui se cachaient dans sa besace en cuir au commerçant avant de s’en retourner vers la place. : phrase n'a pas de rythme

Les deux adolescents s’écartèrent alors du groupe pour se diriger vers les champs. : passage un peu trop mécanique je pense, tu aurais pu amener un peu plus de description/émotion pour fluidifier la suite d'actions.

Il se retourna juste pour voir un pied frapper violemment son visage. : sujet peut-être pas évident.

Celui-ci resta coucher ainsi, : Il resta couché

Il trouva finalement ce qu’il clochait. : un peu trop rapide, manque la montée en tension. Tu aurais pu amener des éléments pour créer plus de suspense.

Merci pour ta participation !