La painpauté
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal

Aller en bas
avatar
Kiyewan
Messages : 21
Date d'inscription : 26/06/2022

Titre random Empty Titre random

Dim 30 Juil - 16:03
Je me réveille dans le noir complet avec un grand mal de crâne. Je décide de me lever, avec un gémissement, mais ma tête heurte violemment un tuyau en métal. Je roule alors sur le sol en insultant le tube de ferraille et toute sa famille. Une fois debout, je décide d’appeler. Le ténèbres absolus m’entourent. Des odeurs, méconnaissables et désagréables, me harcèlent.
-Eh oh ! Il y a quelqu’un ?
Silence complet dans le noir absolu. Je décide de faire un pas, un deux…
mon visage frappe violemment un mur, ce qui me fait reculer. J’enrage, tout seul, puis pose ma main contre la paroi, pour me guider. Au bout de deux mètres, mon pieds se cogne dans une masse dur. Mon front s’écrase alors violemment au sol. Ma rage sort d’elle même sous un cri strident. Pour me remettre debout, je pose ma main sur quelque chose de potelée. Tâtant l’objet en question, quelle n’est pas ma surprise de découvrir une jambe. Continuant d’appeler, je décide de remonter doucement le corps avec mes doigts. Le bassin, le dos puis… Un cri retentit. Le mien. Les épaules sont écrasés par quelque chose de très dur et lourd. Je me repousse du cadavre en panique et recule jusqu’à ce que mon coude heurte une masse. Je pose la main dessus. Un écran d’ordinateur. Puis je me rappelle.

Avant le terrible séisme, ce lieu était une bibliothèque. Les écrans d’ordinateurs, qui diffusaient des informations essentielles pour ma vie sociale, au détriment du devoir pour lequel notre professeur nous avait amené, m’avaient explosé au visage quelques secondes après que les puissantes secousses faisaient trembler le lieu. Et alors que je reculais avec un cri d’effroi, ma tête avait été frappé par quelque chose. Puis plus rien.

Encore sous la panique, je me remis debout, en appelant bien fort. Je commence à trouver le truc pour avancer. Je pose doucement ma main sur le mur, j’avance un pied avec précaution, de mon autre main, je fouette l’air devant ma tête tout en avançant le second pied, et je recommence. Mon visage évite ainsi des câbles, qui me griffent une main au passage. Mon pied s’arrête sur une surface dur qui ne demandait qu’une nouvelle chute de ma part. Mes doigts glissent sur le mur… Nouveau cri de douleur. Ma main vient de quitter la surface lisse et se pose sur une plaque brûlante. Quelques pas en arrière me font à nouveau tomber sur les fesses. Des nouvelles insultes sortent de ma bouche. Envers l’objet à l’origine de ma brûlure, ce qui ma fait regagner le sol, et tout ce qui m’entourent. Puis une voix me parvient enfin. D’abord un gémissement, puis une voix aigüe qui hurle. Je m’approche précipitamment, débordante de joie.
-Il y a quelqu’un ? S’exclame la personne.
-Oui je suis là ! Hurlé-je.
-Qui ça ?
-Ben moi ! Hélène !
-Ah !
Ce dernier son sonnait plus par dépit qu’autre chose.
-Ah bah merci.
C’est sorti tout seul, ce qui entraîne des petites excuses gênée de l’autre personne, dont je ne reconnais pas la voix. Elle semble paniquée, elle aussi.
-T’es qui d’abord ?
-Sophie Deraune.
C’est bien ma veine. La grosse tête de la classe. A mon tour de souffler de dépit. Mais elle ne semble pas l’entendre.
-Tu es où, je ne te vois pas.
-Près des rayons. Je me suis cassée la jambe, je ne peux pas marcher.
Je continue à lui parler en essayant de m’approcher d’elle à quatre pattes. Puis d’un coup, ma camarade s’interrompt d’un coup.
-Eh oh. Tu es toujours là ?
-Oui, fait elle, hésitante. Mais toi… t’a...
-J’ai mal à la tête, mais je vais bien. Et on voit rien ici. Tu sais pas où il y a une lampe ?
Alors que je m’approche encore, ma main se pause sur sa jambe. Un objet dur cogne contre ma paume, aussitôt elle pousse un cri de douleur. Je me confond aussitôt en excuse, mais elle me frappe tout de même avec un livre.
-Je t’ai dit que j’ai la jambe cassée.
Sa voix stoppe aussitôt, puis reprend sur un ton hésitant, pendant que je me glisse à se cotés.
-Alors tu ne vois vraiment rien ?
-Bah non. Et toi ?
Son hésitation se fait sentir, tout comme son parfum de camomille. Le bâtiment tremble légèrement. -Faut de sortir de là, s’empresse de dire Sophie.
Son épaule, contre laquelle je suis appuyée se lève brusquement. Je me mets aussitôt sur mes pieds. Sa main s’agrippe alors autour de mon cou, je la soutiens dans sa marche unijambiste.
-Par ici.
Elle me dirige dans une direction d’un pas sûr. Mais c’est quand sa main pousse ma tête vers le bas que j’en prend pleinement conscience. Les larmes se font sentir autour de mes yeux.
-Il ne fait pas noir ?
Sa respiration saccadée me font comprendre que ma camarade comprend ma question, mais elle ne répond pas et poursuis le chemin.

Nous passons une lourde porte, puis un souffle d’air fouette mon visage. Les odeurs de fumées se dispersent doucement, pendant que de nombreuses sirènes atteignent petit à petit mes oreilles.
-Attention, des escaliers.
Je m’approche pour attraper la rambarde, mais la jeune fille me déconseille. Sans réels soutiens solide, nous entamons la descente. Au bout d’une dizaine de minutes, elle me crie de faire attention. La seconde suivante, nous chutons dans les dernières marches, pendant qu’un horrible bruit d’explosion rugit dans notre dos. Sophie hurle alors de douleur.
-Qu’est ce qui se passe ?
-Une partie du plafond qui s’est écroulé, explique la jeune fille, entre deux cri de douleur.
Après de longues minutes, nous sommes de nouveau debout. Après une longue marche, ma camarade me dit de pousser. Ne comprenant pas, elle attrape ma main. Une porte. Folle de joie, je pousse de toutes mes forces sur le battant, qui s’ouvre avec une grande facilité. Nous sommes dehors.

DiBacoli aime ce message

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum