Texte de Kinzoku_Midori

Atelier La Roue des émotions
"Vous pouvez me lire en live."

L’appartement dans lequel vivait Viktor était plongé dans le noir. Ce dernier était allongé paisiblement dans son lit, ronflant bruyamment.

Cependant, quelqu’un vint briser son sommeil en frappant avec force à la porte.

“Toc Toc Toc”

Il sortit de son lit en grognant, jetant un coup d'œil rapide à l’horloge qui ornait le mur. 00h38. Qui venait à le déranger à une heure aussi tardive ?

- Police ! Ouvrez, s’il vous plaît !

L’homme se figea en entendant la mention de la police. Qu’était-elle venue faire chez lui ? Cela faisait pourtant de nombreuses années que l’ex-criminel s’était rangé.

Il enfila rapidement un pantalon et se dirigea vers la porte, prenant son courage à deux mains et l’ouvrant prudemment.

- Oui ? Que puis-je pour vous ?

Ils étaient deux à la porte. L’un d’eux avait le visage balafré et les traits fatigués par les longues années de travail. L’autre était beaucoup plus jeune, un débutant sûrement, à en juger l’acné qui parsemait son visage.

- Êtes vous bien Viktor Masho ? Demanda le vétéran.
- Ouais, c’est moi. Qu’est-ce qui s’passe pour qu’on vienne me déranger à cette heure ? dit-il en se grattant la nuque d’un geste nonchalant.

Les policiers demeurèrent silencieux un moment. Ceci irrita l’homme.

- Eh ben ? J’ai pas toute la nuit, vous savez…

Le vétéran prit finalement la parole, l’autre baissant le regard.

- J’ai le regret de vous annoncer que votre mère a été assassinée.

Viktor resta bouche bée un instant, observant tour à tour les deux policiers qui se tenait devant lui, l’air grave.

- Aha… Ahaha… Très drôle, vous êtes très drôle ! Dit-il en riant nerveusement. Vous êtes drôle, vous les flics. Nan… plus sérieusement, qu’est-ce qu’il se passe ?
 
L’homme était totalement dans le déni. Mais le vieux policier, qui en avait déjà vu d'autres. Cependant, le novice tenta de prendre la parole.

- Ce n’est malheureusement pas une blague, elle a été assassinée par…

Le sang de Viktor ne fit qu’un tour. Il se rua sur le jeune homme et l’attrapa par le cou, le plaquant contre le mur de la cage d’escalier.

- Stop monsieur, arrêtez ! Ordonna le vétéran.

Mais l’ancien prisonnier n’en démordait pas. Et le vieux policier décida de ne pas agir, pour donner une leçon à son élève.

- Qui est-ce qui l’a buté ? Hein ?! Hurla Victor
- Le principale… Suspect est… Un certain… Argh…
- Qui ?! Fini ta phrase !
- Alexis… Par… Parka…

L’ancien criminel relâcha le policier avant de retourner dans son logement en pestiférant.

- Si seulement vous faisiez votre travail correctement…

Il claqua la porte bruyamment et resta immobile un instant, ruminant dans son esprit la nouvelle.

Alexis Parka… Un ancien camarade de prison avec lequel il s’était embrouillé. Celui-ci avait juré de se venger. Oui, cela ne faisait aucun doute. Il se mit à donner des coup de pieds dans le mobilier, à renverser les commodes.

Soudainement, le téléphone sonna et il décrocha brutalement.

- QUOI ?! Hurla t-il sans se préoccupé de qui c’était
- Hey, mon vieux, ça va, j’te dérange pas trop ? dit une voix narquoise de l’autre côté du combiné.

C’était la voix d'Alexis Parka.

- Espèce d’enfoiré ! J’arrive ! Je vais te buter !

Ca se lit bien, on ressent bien la colère du personnage, avec un brin de surprise néanmoins. Mais clairement je pense que c'est la colère qui est avant tout dépeinte ici. Bravo !

Hey ! Tu as bien mis en valeur la colère, je ne sais pas si c'était voulu mais elle m'a fait rire cette colère, ton perso vrille d'un coup et pète un gros cable xD. Mais bon compréhensible en apprenant la mort de sa mère. Un texte agréable à lire !

Juste petite remarque
"L’homme était totalement dans le déni." pas la peine de le dire, on l'avait compris, ou alors on le comprend juste après. et si on avait encore un peu d'espérance pour la mère, ça la casse directe avant même l'annonce officielle.

Très beau texte. Comme @Celui-ci j'ai eu envie de rire à la réaction de ton personnage qui pète un câble...
Alors qu'il s'est rangé de son passé criminel ce Parka vient le mettre en rage, son coup de téléphone final remet ton personnage sur les rails du crime "Je vais te buter"