café tarot et arcane sans nom

Carte : l'étoile, l'amoureux, l'arcane sans nom
Carte choisit: l'arcane sans nom.
PS: désolée pour les fautes (dyslexique)

Elle marchait en direction de leurs cafés favoris, le Tarot. Sans le vouloir, des souvenirs de leurs premières rencontres lui revenait en tête. Des images de sa frimousse rougie par l'alcool et le froid. De ses cheveux décoiffés et ses grands yeux sombre.

Un milliers de battements d’ailes de papillon dans son ventre la prirent de court. Compte tenu de la situation, c'était mal venue. Elle ignora les éphémères nostalgiques en chassant ces pensées.  

Depuis le début de leurs idylle, ils avaient pris l’habitude de se retrouver seuls ou avec des amis au moins une fois par semaine à cette terrasse. Pour changer de la routine. Pour faire une pause dans leur vie agitée, pour prendre le temps comme ils disaient.

Bien sûr il était déjà là, à l'attendre. Il s’arrangé toujours pour arriver avant elle. Il lui avait dit un jour que c'était parce qu’il aimait la voir marcher, il se plaisait même à dire qu’elle flottait comme une fée.

Sur le coup elle avait ri, elle qui n’aimait pas les déclarations romantiques. Elle s'était moquée gentiment mais l’avait quand même remercié d’un baiser.

Aujourd'hui elle ne voulait pas le regarder, elle ne voulait pas lui accorder de baiser, elle ne voulait pas voir son habituelle sourire paisible, ni son polo bleu marine.

Elle ne voulait pas sentir son odeur de menthe et de musc. Elle avait trouvé ça enivrant à une époque, mais maintenant ça lui donnait le tournis.

Un enfant à vélo surgit de nulle part et lui coupa la route, elle sursauta s’en vraiment s'arrêter et suivit sa course jusqu'à ce qu’il disparaisse dans l’ombre de la cathédrale. Elle aurait voulu suivre le vélo et disparaître à son tour pour ne pas affronter ce qui allait suivre.

Elle allait être lâche, elle allait être méchante, elle allait lui briser le cœur. Elle le savait. Elle leva ses yeux vers lui et sentit ses entrailles se tordre et ses mains tremblaient.

Une boule d'angoisse enflait dans sa gorge, l'empêchant d'avalait sa salive et de respirait. Elle pourrait se contenter d’un simple « c’est fini » ou d’un « je m'en vais ».

Peut-être que ce serait plus facile, si elle ne lui donnait aucune explication. Inutile de chercher à comprendre et pas de retour en arrière possible.

Elle finit par s'asseoir fébrile. D’un signe de la main demanda à un serveur d’approchait.

“Un demi, s’il vous plaît”.

Le jeune serveur partit chercher sa commande sans prononcer un mot. Il avait sans doute lui aussi perçut la tension qui l'habité. Tergiversant sur sa chaise, elle cherchait comment affronter son regard.

“Tu te souviens de nos vacances en Italie ?”demanda-t-il soudain.

Elle trouva alors le courage de plonger dans le brun profond de ses pupilles. Pourquoi lui avait-il posé cette question ? Il détestait les voyages et elle avait dû insister lourdement avant qu’il accepte de la rejoindre là-bas.

“Tu te souviens du lac ou l’on s'étaient baignés ? Le soleil était tout juste en train de se lever, moi je t'attendais sur la rive, et quand tu es sortie de l’eau” Il souffla longtemps, comme un homme devant quelque choses extraordinaire, “C’est la première fois que je t’ai dit que je t’aimé”.

Le serveur posa sa commande sur la table, elle le remercia distraitement et ne le vit même pas repartir vers ses autres clients.  

Elle se souvenait très bien du moment qu’il venait d'évoquer.

Elle voyait très bien ses chevaux défait et les gouttelettes d’eau translucide qui brillaient comme des diamants sur son torse. Des lueurs de l’aube dans son dos, qui connait à sa peau une carnation pastel entre le rose et le bleu.

Elle se souvient qu’il s’était plaint que l’eau était froide et qu’elle l’avait aspergé en courant de rejoindre dans l’herbe humide.

“C’est toujours la cas tu sais. Et c’est parce que je t’aime, je ne te retiendrais pas”.

Il savait. Il était comme ça, perspicace au point de sentir les choses qui n'étaient pas encore arriver. Soulevant sa bière, qu'il posa à côté du dessous de verre, il découvrit une carte. Un être squelettique armé d’une fauche.

“L’arcane sans nom”, reconnut-elle plus tristement qu’elle ne l’aurait souhaité.

“La fin d’un cycle” lui sourit-il, “Et le début d’un nouveau”.

Brao pour ton texte.

Il vraiment sympathique, mais toujours un peu triste, une rupture. Il y a plusieurs fautes en effet, mais là où j'ai plus tiquer, c'est des phrases comme "Des images de sa frimousse rougie par l'alcool et le froid." Je pense qu'il aurait mieux valu mettre des virgules, sans verbes, ces phrases me paraissent incomplètes.

Coucou ! Très joli texte même si le sujet n'est pas joyeux. ^^
Contrairement à Kiyewan, tes phrases Des images de sa frimousse rougie par l'alcool et le froid. De ses cheveux décoiffés et ses grands yeux sombre. ne me dérangent pas. J'aurais peut-être mis une virgule au lieu d'un point par contre.

"et qu’elle l’avait aspergé en courant de rejoindre dans l’herbe humide" tu voulais dire "avant de le rejoindre dans l'herbe humide" ? C'est juste pour être sûre que j'ai bien compris.

Bravo pour ton texte ! Le rythme est bon, le texte est plaisant à lire, une bonne plume également.

Un milliers de battements d’ailes de papillon dans son ventre : sujet un peu trop long

Elle ignora les éphémères nostalgiques en chassant ces pensées. : un peu trop lourd

seuls ou avec des amis : le détail en trop, mieux vaut privilégier le rythme

Un enfant à vélo surgit de nulle part et lui coupa la route, elle sursauta s’en vraiment s'arrêter et suivit sa course jusqu'à ce qu’il disparaisse dans l’ombre de la cathédrale. : trop de choses différentes, manque une force à la phrase

Elle leva ses yeux vers lui et sentit ses entrailles se tordre et ses mains tremblaient. : double "et", dommage

Merci pour ta participation !

Je lis ton texte après la lecture de Christelle. Je ne reviendrai pas sur ce qui a été dit précédemment. Pour ma part j'ai aimé ton texte, on sent bien la nervosité de ton héroïne à l'approche du moment fatidique de la mauvaise nouvelle. C'est triste mais j'ai beaucoup aimé la fin, la chute.