La confrontation du vivant - atelier d'écriture du 22/05

Atelier écriture du 22/05

Le Tournoi de Goreglas est un événement annuel du pays. Devenu tellement vital à l’espèce des surnaturels, tous ne vivent désormais plus que pour ce tournoi. Ce ticket d'entrée à la richesse et à la vie permet d’échapper aux horreurs de la survie du quotidien. Frappés par la famine et la maladie, les grandes puissances du pays ont préféré se réfugier à ville-richesse derrière les portes de Goreglas. D’abord vu comme des traites, les surnaturels ont tenté de prendre d’assaut la ville. Mais après plusieurs défaites au cours du dernier siècle, le Tournoi à était l’armistice puis la délivrance des habitants. Il n’y a qu’une seule règle lors de ce tournoi. Une seule demande, un seul prix, un seul vainqueur :
Le réel redevient possible derrière les portes de Goreglas.

Métaphore ironique, le chemin pour accéder à la ville est d’une banalité que même un nourrisson pourrait arriver à bon port. Le trajet vers la mort est si parfait que l’arrivée en devient encore plus grandiose. Face à la cité de Goreglas, personne ne peut rester indifférent. Encerclée par les montagnes, elle repose au pied de quatre d’entre elles, ce qui la rend presque circulaire.
Les yeux de Rousse furent stupéfaits de sa grandeur. Certes elle était haute, mais le plus imposant était la façon dont la lumière venait l’embellir. Le stade en son centre était constamment éclairé par le vaisseaux zénithal des rayons du soleil. L’arène semblait briller de loin. Entourée par des remparts de pierre, la grande arche de l’entrée atteignait au moins les 4 mètres de haut.
Dans un sens, Rousse appréciait que tout soit construit pour des géants, parce qu'avec la foule qui se pressaient les uns contre les autres, il était impossible de voir les détails sur les murs ou bien les édifices à auteurs des yeux. Iel continua son chemin à travers la ville de la fortune, ou bien de l’espoir (comme elle a été renommé).
Mis dans des rangs par la sécurité de Goreglas, iel se retrouva presque deux heures à piétiner dans une file d’attente pour vérifier qu’iel n’avait pas de runes, d’armes, de sorcellerie ou bien de tatouage sur iel. Une inspection qui se passe derrière un rideau qui se veut opaque ou il faut se mettre à nue devant trois gardes qui regardent des parties de votre corps que même vous ignoriez et n’aviez jamais penser toucher.
Après cette expérience très pudique, Rousse puis enfin respirer et reprendre la route. Admirant la statue d’une femme dont iel avait oublier le nom mais appris lors de ses cours d’histoire à l’école primaire. L’école était plus un endroit de propagande que de doctrine et d’enseignement. Iel n’a jamais su pourquoi iel n’aimait pas cet endroit. Rousse s’était fait c’est meilleur.es ami.es là-bas. Pourtant iel était parti dès qu’il avait pu, ce qui veut dire à l’âge de 13 ans.
Faite de pierre et d'or, iel se souvient qu’elle est censée symboliser l’espoir qu’amène Goreglas aux habitants, unissant les bas-fonds à la ville-richesse. Tendant la main vers l’horizon mais surtout le ciel, elle est vêtue d’une toile en or et porte dans son dos un arc avec à sa ceinture le cargos de flèches. La présence même de cette statue incarnait l'hypocrisie de Goreglas. Puisque, en fin de compte, c’est bien le seul cadeau que la ville-richesse est jamais fait aux bas-fonds.
Le parcours à travers les rues avait été de nouveau oppressant. Rousse ne cherchait pas à s’éterniser dans l’amas de corps déformés par la famine, la maladie et la race surnaturelle qui crée aux personnes des aptitudes. Cela pouvait aller de la simple capacité à faire pousser ses ongles jusqu’à la faculté de copier la nature. Mais ces aptitudes étaient interdites à Goreglas. En effet, durant le contrôle de sécurité, chaque personne avait reçu un privateur qu’ils mettaient dans le nombril.
Une torture.
La première torture de Goreglas ; tout est réel.
La deuxième torture ; tout le monde veut votre mort.
Et la troisième torture… Personne ne ressort de Goreglas vivant.
Mais Rousse connaissait une quatrième règle. Appris à ses dépends il y a deux ans, c’était la raison de sa visite aujourd’hui. Sa mère avait gagné cette année-là. Elle était censée revenir. Elle était censée avoir survécu et être devenue riche. Pour elle et sa famille.

Mais les vainqueurs ne vivent pas et ils survivent encore moins. Car, Goreglas n'est pas grande pour une seule raison. La ville est un passage, et après tout, personne n’a jamais réellement pu découvrir ni même observer la ville-richesse.
Goreglas est la réalité, la ville-richesse est le Tournoi. Il n’y a jamais eu de ville-richesse, et les vainqueurs… finissent leurs jours dans Goreglas. Errant à la recherche de l’imaginaire. Coincé dans la réalité du massacre. L'espoir prend fin après avoir franchie les remparts.

Le réel n'est possible que derrière les portes de Goreglas.

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Note de l'autrice :
Hey, c'est ma première participation. Sur la fin, j'avoue avoir manqué de temps et j'ai dû zapper mon idée originale qui était bien trop longue. Oups !
Du coup désolé si l'aboutissement semble un peu étrange, j'espère quand même que le texte vous à plus.

Hello,
Bravo pour ta première participation. Le concept est original et même si parfois ça m'a semblé un peu confus, j'ai aimé ce récit. 1h30 c'est court pour écrire tout ce qu'on a imaginé
A bientôt

Hey, déjà je vais aussi te dire bravo pour ta participation ! Je trouve que ton texte a du potentiel mais j'ai eu du mal à rentrer dedans.

- Au niveau de la forme,
Je trouve que certaines de tes phrases sont écrites sous un même modèle, en deux parties à chaque fois, et ça m'éloigne du contenu du texte. Je m'explique. Quand je lis par exemple les phrases suivantes :

"Face à la cité de Goreglas, personne ne peut rester indifférent. Encerclée par les montagnes, elle repose au pied de quatre d’entre elles, ce qui la rend presque circulaire."

Je les lis un peu comme de la poésie on va dire, genre le rythme est souvent le même d'une phrase à l'autre du coup c'est facile à lire mais je m'attarde plus sur la "lecture" que sur la compréhension du texte.

ça m'a surtout marqué dans le premier paragraphe où la plupart sont écrites comme ça.

Je sais pas si je suis clair. Pour donner un exemple que j'invente ça fait un peu : "Émietté par une main, le pain voit sa vie défiler. Contre toutes attentes, c'est ainsi que sont nées les miettes" et c'est redondant dans la forme.


- Au niveau du contenu,
Ma lecture du texte était un peu confus aussi, par exemple j'ai pas bien compris ce qu'était ce tournoi et la ville-richesse. C'est dommage parce que tu as l'air d'avoir un univers bien développé déjà mais c'est vrai que en si peu de temps, c'est pas facile de tout développer.

Hello ! Bravo pour ton texte, j'aime bien ce que tu as fait de la cité. Les phrases s'enchaînent bien, le rythme est bon je trouve. En fait le problème selon moi, ce sont ces phrases qui ne veulent pas dire grand chose et nous sortent de notre lecture :
Devenu tellement vital à l’espèce des surnaturels
Métaphore ironique
Les yeux de Rousse furent stupéfaits de sa grandeur.
vaisseaux zénithal des rayons du soleil
Après cette expérience très pudique
la race surnaturelle qui crée aux personnes des aptitudes.

Aussi, attention aux phrases un peu vagues qui en deviennent lourdes :
Le trajet vers la mort est si parfait que l’arrivée en devient encore plus grandiose. Face à la cité de Goreglas, personne ne peut rester indifférent.

Aussi, je trouve que le premier paragraphe est très confus entre infos qui sont paraphrasées entre elles et infos sur l'univers mis dedans.

Merci pour ta participation !