Atelier du 17/10/21

Noah soupira. Elle rangea son ordinateur portable dans son sac à dos et quitta l’université. La nuit était tombée. Son souffle visible à cause du froid alors qu’elle marchait. Elle rangea ses mains dans ses poches et regarda le ciel. Les étoiles étaient rarement visible en ville. Mais ce soir, on pouvait observer leur brillance. De simples lumières pointant à travers le ciel d’encre. Le silence avait drapé son voile sur la ville. Même les voitures se faisaient rares. Il n’était pourtant pas si tard. Noah glissa ses écouteurs dans ses oreilles et lança une musique. Un instant de détente avant d’arriver chez elle et de s’occuper de son petit frère. Mathys devenait de plus en plus agité en grandissant. Il aurait plutôt dû s’assagir non ?

Alors que la jolie brune retraçait le chemin appris par cœur entre sa maison et son université. Une silhouette la suivait.
La jeune femme à la chevelure flamboyante arrivait par on ne sait quel secret à passer inaperçu. Elle suivait la brune avec un léger sourire sur les lèvres. Ce n’était pas la première fois. Maeva avait développer une légère obsession pour la brune. Quoi de plus normal. Elles étaient toute les deux à part, brillante. Alors que la brune s’arrêta quelques secondes avant de traverser la route, la rousse prit une photo de son sujet favori. Un nouveau cliché qui rejoindrait la collection accroché au mur de sa chambre.

Noah sentait quelques chose d’étrange. C’est seulement ton cerveau étrange qui te joue des tours, se disait-elle. Mais elle ne pouvait s’empêcher de se retourner de temps en temps, prenant pour excuse de regarder autour pour être sûr d’avoir tourné au bon endroit, ou de s’assurer qu’aucune voiture ne venait avant de traverser. Elle sentait un regard sur elle, dans ces rues presque vides. Les rares personnes qu’elle avait croisés l’avaient pourtant ignoré. Elle se retourna encore une fois. Mais elle était toujours seule. La lumières des lampadaires, des fenêtres des immeubles et les ombres diverses se disputait le bitume et les pavés de la rue. Le ciel auparavant dégagé, s’encombrait de quelques nuages. Rien d’extraordinaire. Une nuit parfaite pour un crime, puisque personne n’était là pour intervenir si quelqu’un s’en prenait à elle. Elle secoua doucement la tête et reprit son chemin. Elle devenait paranoïaque. Peut-être devrait-elle arrêter d’aider le lieutenant Selsi lors de ses enquêtes. Elle accéléra un peu en voyant son immeuble et rentra se mettre à l’abri de tout danger imaginaire.

Maeva observa son obsession rentrer chez elle. Noah l’avait senti, elle le savait. Cela ne faisait que l’exciter davantage. Elle rêvait de l’avoir dans ses bras, de sentir sa peau contre la sienne, de prendre possession de ses lèvres et son corps. Son désir ne faisait qu’augmenter peu à peu. Il menaçait de déborder, elle devait faire redescendre la pression. Elle reparti en courant loin de la maison de la brune. Une fois légèrement calmer, elle recommença à marcher. Elle entra dans un bar et prit un verre.
— Bonjour, journée difficile ?
Une jolie brune se trouvait devant elle.
— Elle commence à s'améliorer, répondit la rousse avec un sourire prédateur.

Quelques minutes plus tard, Maeva emmena l’inconnue avec elle. Elle laissa ses pulsions s’exprimer. Après une nuit de débauche et de luxure, elle pris une douche chaude, se rhabilla tranquillement et repartie avec un sourire.
Quelques heures plus tard, le lieutenant Selsi reçu un coup de téléphone. Après s’être rapidement préparée, elle se rendit à l’adresse donné par son collègue. Elle arriva dans un petit appartement chaleureux. Noah s’y trouvait déjà, ainsi que le ruban jaune de la police. Dans la chambre, sur le lit plus précisément, se trouvait le cadavre égorgé d’une jeune femme brune d’à peine une vingtaine d’année. Le couteau entièrement nettoyé trônait sur la table de nuit au côté d’une carte blanche. On pouvait y lire une seule phrase écrite à l’encre noire.

Fait de beaux rêves, petit oiseau.

Hello !

Pas mal du tout, bravo à toi !
Au début, je ne comprends pas trop pourquoi la phrase "Son souffle visible à cause du froid alors qu’elle marchait. " est là, j'ai l'impression qu'elle n'a pas de vraie construction et donc aucune force.
Aussi, j'ai l'impression que ce premier paragraphe contient beaucoup de phrases courtes à la suite : " Les étoiles étaient rarement visible en ville. Mais ce soir, on pouvait observer leur brillance. De simples lumières pointant à travers le ciel d’encre. Le silence avait drapé son voile sur la ville. Même les voitures se faisaient rares. Il n’était pourtant pas si tard. " ce qui donne une narration un peu saccadée.
" la chevelure flamboyante " : attention à ne pas désigner tout le monde par ses cheveux. Tu parles beaucoup trop de "la brune" ensuite, ce qui est un peu dommage. Si tu ressens le besoin de te répéter, c'est que ta narration n'avance pas.
Tu as choisi une narration omnisciente, où on suit plusieurs personnages en peu de lignes : je trouve que ça nous embrouille mais développé sur un texte plus long pas de soucis !

En tout cas, bravo à toi, on a envie de connaître la fin !