Atelier du 17 octobre 2021: La fuite

Les camions rouges filèrent devant Morgan avant de tourner au coin de la rue. Ils n’avaient pas fait attention à lui, trop occupé par l’incendie rayonnant dans la nuit. S’ils avaient su, ils auraient ralenti ou se seraient arrêté. Morgan leur aurai alors dit que c’était inutile, qu’il n’y avait plus rien à sauver. Tout ce qui comptait était dans son sac à dos bleu. Ils auraient alors sans doute compris et répondu que ce qu’il avait fait était irresponsable. Pourquoi bruler sa propre maison ? Là, Morgan leur aurait rétorqué que ce qui était irresponsable c’était de le maintenir dans cette ville qui l’étouffait ! La colère l’aurait alors probablement aveuglé et il se serai jeté sur les pompiers. Les policiers seraient alors intervenu et l’aurai embarqué au commissariat et il ne serait alors jamais partie.

Finalement, c’était mieux qu’ils ne l’aient pas remarqué.

Morgan desserra son point et continua son chemin. Il marchait sous la lumière artificielle des lampadaires plus lentement qu’il ne le voulait. Il transpirait à grosse goutte et il étouffait. Il ne savait pas si c’était à cause de l’air chaud de l’été ou bien des immeubles qui l’encerclait. Bruler sa maison n’avait pas totalement réglé le problème. Il devait encore fuir la ville.
Un pas après l’autre, il avança. Il passa devant la supérette dont la grosse enseigne jaune illuminait le carrefour. C’était la première fois qu’il la voyait vide, d’habitude elle était toujours bondé, toujours avec des gens qui vous marche sur les pieds. Il ne s’y attarda pas.

Il remonta les boulevards dépeuplés, les avenues désertées et les rues abandonnés. Est-ce que cette ville a une fin ? Il avait soif. C’est alors qu’il arriva devant un square. Il était petit, mal entretenu, beaucoup trop bétonné, mais il y avait au moins deux arbres. Il entra et s’assit sur un banc. Il vida la moitié de sa bouteille avant de lever les yeux au ciel. Il était noir, vide. Là où il va, on voit plein d’étoile. Il n’y a pas d’éclairage artificiel ou d’immeuble obstruant la vue. Il y a juste la mer, le ciel, et aussi une bande de terre où s’allonger. Il pourra alors voir les étoiles, les cheveux balancés par le vent.

Il se releva et repartie.


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Euh.... je suis probablement partie dans un mood un peu trop emo mais bon, on va dire que ça fait le taff. Et sinon, je pense que je suis un peu hors sujet, à part la partie centrale, la ville est pas tant que ça décrite.

Alors, je vais essayer de donner mon avis ^^'. Après, chacun perçoit un texte de manière différente.

Déjà, j'ai davantage accroché aux deux gros derniers paragraphes par rapport au premier. Le premier paragraphe, j'ai eut du mal à comprendre ce qu'il se passait, car ça allait un peu vite, et il m'a manqué des informations. A la première lecture, j'ai pas saisi si Morgan se faisait poursuivre par les camions rouges, qui sont ces camions ? Et pourquoi y'a du feu. Alors bien sûr, en relisant, j'ai compris XD c'est jusque quand tu lis vite, tu loupes des trucs.

Les paragraphes suivant sont plus faciles à saisir pour moi car le personnage ralentit le pas, déjà ^^, mais aussi tu décris plus ce qui se trouve autour de lui. Après c'est par rapport à mon goût, mais ouais j'ai plus accroché. Par contre, je trouve que dans ces paragraphes il y a beaucoup de "il" en début de phrase, ça peut ennuyer le lecteur quand ça enchaîne.

Voilà, j'ai pas trop l'habitude de commenter des textes, je ne sais pas si je m'exprime bien, en tout cas j'espère que ça te sera utile ^^