atelier du 17 octobre. Balade de Nuit

Je me suis inspiré de la pièce poings de Pauline Peyrade. Qui a une construction très particulière.

120 bpm
Inspire, expires
120bpm
Inspire, expires
110 bpm
Une voiture passe
100 bpm
Un rire d’enfant résonne a travers une fenêtre entrouverte
90 bpm
Le bruit de ses pas foulant le bitume crée une petite mélodie
80 bpm
Il retient ces larmes. Pleurer n’est pas de ses habitudes
100 bpm
La colère envie de nouveau son corps.
120 bpm
La haine déforme son visage. Il croise le regard d’une passante mais trop tard, sous la lumière palote des lampadaires, il fait peine a voire. L’inconnue détourne les yeux
130 bpm
Il veut courir, s’enfuir mais pour aller où ?
120 bpm
N’importe où, mais pas ici. La noirceur des rues est a son image.
110 bpm
Un petit bourdonnement résonne dans ses oreilles, il se retourne. Rien. Il n’y a rien autour de lui, pas un chat, pas un chien, pas un humain, pas une voiture.
120 bpm
Il s’arrête. Ferme les yeux et attend.
100 bpm
Inspire, expire
90 bpm
Un soldat passe a coté de lui sans même lui jeter un regard.
100 bpm
Il le suit, un désir de vengeance apparaissant au creux de son estomac.
120 bpm
Il lui court après, une main sur son poignard.
130 bpm
Il lève son bras, ses doigts fermement refermer sur son arme blanche.
130 bpm
Seules 5 centimètres séparent le corps du soldat et son couteau
130 bpm
Inspire, expire,
130 bpm
Suspend le temps
130 bpm
Il lève les yeux vers le ciel. De nombreuse étoile brille, l’une d’entre elles veille sur lui. Il le sait.
130 bpm
Son regard s’attarde sur les bâtiments qui l’entourent. Dans la nuit, ils ne forment qu’une grosse masse informe dans laquelle apparait de petit carré lumineux.
130 bpm
Il ne devrait pas être ici. il ne devrait pas être ici
130 bpm
Il entend derrière lui des pas précipités. Il ne se retourne pas.
130 bpm
Il faut qu’il le fasse, la lame n’est plus qu’a 2 centimètres du corps du soldat.
130 bpm
Une main vient se poser sur son épaule droite.
130 bpm
Il se retourne.
120 bpm
C’est elle. Charlie.
110 bpm
Il range son poignard et l’observe. Sous cette lumière artificielle elle semble sortir d’un rêve
90 bpm
Il l’a prends dans ses bras, dans un soupir de soulagement.
85 bpm
Il entend le soldats s’éloigné d’eux
80 bpm
- Pourquoi tu es parti ?
- Je ne pouvais pas rester.
- Tu aurais dû rester tout le monde s’inquiète pour toi.
- Ne ment pas s’il te plait
- Je ne mens pas ! je me suis vraiment inquiété pour toi
100 bpm
Son cœur s’emballe, il l’embrasse.
90 bpm
Il repart tenant fermement Charlie par la main. Dans cette rue qui n’est finalement pas si sombre, barder d’immeuble pas si informe.
80 bpm
Il respire de nouveau, son regard est illuminé de bonheur et la douce lumière des réverbère éclaire son visage désormais rayonnant.