Les secrets du Pharaon

Hop, le petit texte qui était vraiment trop bien a écrire !


D’un pas décidé, je rentrai dans le tombeau. Un courant d’air glacial me parcourrait la peau à mesure que j’avançai. Je n’y prêtai pas attention et continuai, vigilant. Après plusieurs mètres, quelque chose attira mon attention sur un mur. Je m’en suis lentement approché pour y découvrir des hiéroglyphes. Un frisson d’excitation me parcourut. Enfin. Aussitôt, je décidai de mieux m’y pencher pour y lire l’inscription. Le sifflement du vent pour seul compagnon.

Le texte était difficile à lire à cause du sable et des fissures qui le parcourrait. Mais j’étais bien trop déterminé à trouver des réponses. Après quelques minutes de lecture, je compris que l’inscription était une mise en garde. Bien évidemment, le tombeau était piégé. Du peu que j’avais pu apprendre, Ramsès III était connu pour son mauvais caractère. Et avec les secrets entourant sa naissance, il paraissait logique que le tombeau soit dangereux. Plus bas sur le mur se trouvait un autre petit texte. Composé comme un poème : « Celui qui empruntera la voie du Nil subira les tourments de mille morts. » Il semblerait que cette énigme sera mon premier obstacle. Sans perdre plus de temps, et voulant économiser ma batterie, je poursuivis mon chemin. Le couloir était extrêmement long. C’est seulement après de longues minutes à attendre de tomber sur quelque chose, qu’une impasse se présenta. D’un côté, un couloir partait en diagonale, plus bas dans le tombeau. Mais à l’opposé, il en avait un autre qui voyait ses murs recouverts de vaguelettes. Le message me disait d’éviter le Nil. Mais une petite voix me disait que cela paraissait trop évident. Et ce n’était pas avec des pièges aussi simples qu’on cacherait autant de vérités. Malgré les gravures du couloir de gauche, il était droit et plat, un cours d’eau ne pourrait pas y passer. Tandis que celui de droite descendait à la diagonale. Malgré tout, je pris le couloir à ma droite. Les secrets d’un tombeau se trouvaient le plus souvent à son centre non ?

Je regrettais presque mon choix quand la pente devint tellement raide, que je finis par la dévaler. À l'arrivée, il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je ne remarquai pas de blessures particulières. La chute m’avait surtout sonné. Rapidement, j’essayais de prendre mon entourage en considération. J’étais tombé dans une salle avec de grandes colonnes. Je pouvais voir certains murs avec des représentations de Ramsès III, tout du moins, elle ressemblait aux descriptions que j'avais étudiées. Malheureusement, on ne me laissa pas le temps d’admirer la pièce. Alors que je me relevais, j’entendis un son. Un bruit venant d’un peu plus loin dans la pièce. Ma respiration se bloqua dans ma gorge. Sans hésitation, je suis allé le plus discrètement possible me cacher derrière une colonne. Je forçai ma respiration à rester calme et attendue.

Après plusieurs minutes, je n’entendais aucun déplacement. Mais je n’osais toujours pas bouger. C’est le « Bip » de mon téléphone, me signalant que je n’avais plus de batterie, qui me fit sursauter. Le son résonna dans la pièce, troublant le silence qui y régnait. Des de pas empressés se firent entendre. Écrasant le sable sous leur poids. Rapidement, la silhouette de Maurice se dessina dans la pénombre. Et à en juger par l’air enragé qu’il avait, il m’avait également reconnu.

« — Je croyais t’avoir dit de ne pas t’approcher du tombeau ?! T’es idiot ou tu veux réellement que je réduise ta carrière à néant ?! » Le simple grondement de sa voix m’enragea.

« — Je suis tout autant un archéologue que toi ! J’ai bossé des années pour cette thèse, je n'vais pas te laisser gâché toutes ces années de travail !

— Ahah, tu penses vraiment que j’en ai quelque chose à foutre de tout ça ? Grâce à tes recherches, on a pu trouver le tombeau. Mais ton utilité s’arrête ici ! Et tu vas rentrer au camp, maintenant ! » Il essaya de me prendre le bras pour m’emmener. Je ne savais pas quoi faire. J’étais conscient qu’il était bien plus fort que moi. Alors, défaitiste, je baissais la tête et acceptai de sortir avec lui du tombeau.

S’il y a bien une chose sur laquelle on ne peut pas mentir à propos de Maurice. C’est qui reste fidèle à ce qu’il dit. À la suite de cette nuit-là, Maurice m’a fait virer de l’université pour insubordination et mise en danger d’autrui. Il avait prétexté devoir aller me chercher dans le tombeau à cause de mon ignorance et ma soif de richesse. Ma parole ne faisait pas le poids face à la sienne. C'est comme ça que toutes mes chances de réaliser mon rêve s’effondrèrent. Je devais oublier l’idée d’être archéologue. Après ça… Je suis devenu l’ombre de moi-même durant des années. Je n’avais pas seulement perdu mon rêve, mais une part de moi-même avec. Mais un jour, j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un. Un homme qui m’a montré qu’il y avait toujours une façon d’avancer dans la vie. Toujours une façon de s’exprimer. J’ai repris ma passion pour l’art, pendant bien trop longtemps mise de côté pour mes études, et j’y ai consacré tout mon temps. Je m’en suis servi pour me retrouver. Mettant une image sur celui que j’étais dorénavant. Et l'expression de mes émotions donna naissance à une série de peintures, qui me valut une exposition. J’avais créé quelque chose de percutant sur la notion de perte, qui parlait à beaucoup. Cette renommée me permit d'obtenir une place en tant que professeur d'histoire de l'art dans une bonne fac. À l’heure actuelle, ma vie n’est certes pas celle que j’avais imaginée, mais elle me rend tout aussi heureux que si elle l’avait été.

Bravo pour ton texte ! C'est très plaisant à lire, tu as fait un bon texte !
Il faudrait que tu fasses attention au rythme de tes phrases. Par exemple, tu as écrit :
Un frisson d’excitation me parcourut. Enfin. Aussitôt, je décidai de mieux m’y pencher pour y lire l’inscription. Le sifflement du vent pour seul compagnon.

Qui serait peut-être mieux en :
Un frisson d’excitation me parcourut.
Enfin. (sinon, on dirait que "enfin" est là pour le frisson d'excitation)
Aussitôt, je décidai de mieux me pencher pour y lire l’inscription, le sifflement du vent pour seul compagnon. (ne casse pas tes phrases avec des points lorsqu'il s'agit d'une seule structure)

ou encore :
Des de pas empressés se firent entendre. Écrasant le sable sous leur poids.

Qui serait plus correct en : Des pas empressés se firent entendre, écrasant le sable sous leur poids.

S’il y a bien une chose sur laquelle on ne peut pas mentir à propos de Maurice. C’est qui reste fidèle à ce qu’il dit. -> S’il y a bien une chose sur laquelle on ne peut pas mentir à propos de Maurice, c’est qui reste fidèle à ce qu’il dit.

En bref, attention à tes structures de phrase et à ton rythme.

Merci pour ta participation.