Le verre de trop ?
Dim 30 Juil - 16:01
C’est avec un mal de crâne carrabiné que je me réveille. J’ai encore trop bu… hier…
– Attends ! C’est moi ou…
Mon cœur accélère et je transpire à mesure que mon cerveau inbtègre l’information. Non, ce n’est pas moi qui suis encore ivre mort, quoique, mais j’ai bel et bien perdu l’usage de la vue.
– Merde !
Je ferme les yeux, afin de reprendre mes esprits.
– T’es aveugle idiot ! A quoi ça sert ! Grogné-je.
Mais même. Cela a un effet appaisant. Je contrôle ma respiration, afin de calmer mes émotions. Mon cœur finit par ralentir.
Aussi, avec précaution, j’essaye de tater autour de moi pour arriver à me situer.
Je sais que je suis alongé sur une couche sale et humide, qui gratte. Le goutte à goutte dans la pièce, un peu plus loin, m’indique que je ne perds rien. Il ne doit rien y avoir à voir, ici ! La pierre froide sous mes mains confirme que je dois être dans un vieux cachot humide.
Lentement, je me redresse. Un grognement de douleur m’échappe aussiôt. Ma tête me lance, c’est infernal ! Cette gueule de bois va être bien sympathique, ma fois ! Je soupire.
Un autre grogement vient bientôt rejoindre le précédent, suite au boucant provoqué par le tintement de chaînes. Mes mains me confirment la chose. J’ai des chaînes aux pieds qui me maintiennent attachées au mur.
– Parfait ! Je n’avais rien de mieux à faire aujourd’hui ! A si… c’est vrai !
Boudeur, je croise les mains et décide d’attendre. Quelqu’un finira bien par se manifester ! Sauf que, la soif, le manque surtout, et ma patience légendaire font que je ne tiens pas plus de 5 minutes !
– Hé ! J’ai soif ! Tavergnier ! A boire ! Un tord boyaux, s’il vous plait ! Vous seriez bien aimable !
– Vous voulez de l’aspirine, avec, Capitaine Lacroix ? Ironise une douce voix masculine à mon oreille.
Je sursaute ! Je n’avais pas senti sa présence.
Son doux rire satisfait m’apprend au moins une chose : qu’il y prend beaucoup de plaisir. Bien ! Tant mieux pour lui ! Mais je n’ai pas dis que j’allais être un client facile !
– Non merci ! Juste à boire ! Ca ira très bien, Ariel.
Je souris. Je me redresse et retrouve une prestance digne de mon rang.
Il hésite, doute. J’ai fait mouche, on dirait ! L’ivrogne que je suis n’a pas tout perdu, finalement !
– Oui, je me suis dit que… Ariel, ça irait bien… vu que… vous êtes une sirène, tout ça…
– Quoi ! Mais… Comment…
– Oh ! Rassurez-vous, je ne vois rien ! C’est juste l’odeur de marée et de poisson qui m’ont mis sur la piste. Et j’ai trouvé que sirène c’était beaucoup plsu glamoure qu’égouttier.
Une main attrape mes cheuveux longs, tire ma gorge en arrière. Un bouteille vient alors brutalement forcer le passage de ma bouche. Un liquide piquant coule dans ma gorge et autour de ma bouche, sans distinction. Il désinfecte tout sur son passage.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est du costaud ! Il n’a pas fait semblant avec l’alcool ! C’est du costaud !
Ariel repose la bouteille sans ménagement, visiblement énervé.
Je tousse et recrache une partie du précieux liquide. Cette fois, l’alcool a bien failli me noyer ! Quelle ironie !
Je sens Ariel qui essaye de se contenir, comme s’il était sur le point d’exploser. Bien ! On dirait que mon superpouvoir d’emmerdeur numéro 1 marche toujours !
– Je me demande bien ce qui a pu vous laisser croire que m’attacher et me rendre aveugle pourraient m’arrêter !
– Je ne sais pas… votre attitude d’ivrogne ?
Je souris. Un point pour lui !
Je concentre mon énergie, pour lui jouer un tour.
– J’ai besoin juste d’un peu d’énergie,et de…
Je tique.
– Un soucis, Capitaine Lacroix ? Sourit-il, satisfait.
La nervosité m’envahit. Je n’arrive pas à…
-Je ne me suis pas contenté de vous rendre aveugle ! Je ne suis pas stupide ! J’ai aussi bloqué vos autres “dons”. Donc… ni empathie, ni télépathie, ni… voyage astral, ni magie, ni rien du tout !
– Bien joué !
Boudeur, je croise les bras. Cela fait 2 points pour lui ! Aurais-je perdu la main ?
J’entends un bruit métalique, comme s’il prennait une lame ou… quelque chose dans ce genre. Il semblerait bien qu’on passe aux choses sérieuses, finalement !
Je soupire.
– Très bien ! Faites ce que vous voulez ! Mais je vous préviens… vous allez en chier, Ariel !
– Alors là, je demande à voir !
– Par contre, si on pouvait éviter les pieds… j’ai encore des douleurs suite au bucher…
Un cri de douleur m’empêhce de finir ma phrase. Ce sadique a planté sa lame dans mon pied gauche !
La douleur monte tandis que le sang commence à couler. Une partie de moi anticipe la douleur de l’autre pied. Cette dernière ne se fait pas attendre. Mais bientôt, la douleur est accompagnée d’autre chose… de beaucoup plus… Je souris tandis que le plaisir monte en moi.
Les lames dans mes pieds m’empêchent de bouger, mais peu importe. Je n’ai pas besoin de ça pour ce que j’ai prévu pour lui. Je me concentre et me fie à mes autres sens pour le repérer. Il est tout proche. Parfait !
D’un geste vif, mais sur, je l’attrape et l’attire vers moi.
– Appelles-moi Louis, tu veux ! On est intime, maintenant, après tout !
Il essaye de se défaire de mon emprise, mais je le tiens ferme.
– Par contre, Ariel chéri, je te préviens… ce sera œil pour œil, dent pour dent !
Avec assurance, je l’embrasse. Deux fois. Des baisers longs où je fais durer le plaisir.
Que le jeu commence !
(982 mots)
– Attends ! C’est moi ou…
Mon cœur accélère et je transpire à mesure que mon cerveau inbtègre l’information. Non, ce n’est pas moi qui suis encore ivre mort, quoique, mais j’ai bel et bien perdu l’usage de la vue.
– Merde !
Je ferme les yeux, afin de reprendre mes esprits.
– T’es aveugle idiot ! A quoi ça sert ! Grogné-je.
Mais même. Cela a un effet appaisant. Je contrôle ma respiration, afin de calmer mes émotions. Mon cœur finit par ralentir.
Aussi, avec précaution, j’essaye de tater autour de moi pour arriver à me situer.
Je sais que je suis alongé sur une couche sale et humide, qui gratte. Le goutte à goutte dans la pièce, un peu plus loin, m’indique que je ne perds rien. Il ne doit rien y avoir à voir, ici ! La pierre froide sous mes mains confirme que je dois être dans un vieux cachot humide.
Lentement, je me redresse. Un grognement de douleur m’échappe aussiôt. Ma tête me lance, c’est infernal ! Cette gueule de bois va être bien sympathique, ma fois ! Je soupire.
Un autre grogement vient bientôt rejoindre le précédent, suite au boucant provoqué par le tintement de chaînes. Mes mains me confirment la chose. J’ai des chaînes aux pieds qui me maintiennent attachées au mur.
– Parfait ! Je n’avais rien de mieux à faire aujourd’hui ! A si… c’est vrai !
Boudeur, je croise les mains et décide d’attendre. Quelqu’un finira bien par se manifester ! Sauf que, la soif, le manque surtout, et ma patience légendaire font que je ne tiens pas plus de 5 minutes !
– Hé ! J’ai soif ! Tavergnier ! A boire ! Un tord boyaux, s’il vous plait ! Vous seriez bien aimable !
– Vous voulez de l’aspirine, avec, Capitaine Lacroix ? Ironise une douce voix masculine à mon oreille.
Je sursaute ! Je n’avais pas senti sa présence.
Son doux rire satisfait m’apprend au moins une chose : qu’il y prend beaucoup de plaisir. Bien ! Tant mieux pour lui ! Mais je n’ai pas dis que j’allais être un client facile !
– Non merci ! Juste à boire ! Ca ira très bien, Ariel.
Je souris. Je me redresse et retrouve une prestance digne de mon rang.
Il hésite, doute. J’ai fait mouche, on dirait ! L’ivrogne que je suis n’a pas tout perdu, finalement !
– Oui, je me suis dit que… Ariel, ça irait bien… vu que… vous êtes une sirène, tout ça…
– Quoi ! Mais… Comment…
– Oh ! Rassurez-vous, je ne vois rien ! C’est juste l’odeur de marée et de poisson qui m’ont mis sur la piste. Et j’ai trouvé que sirène c’était beaucoup plsu glamoure qu’égouttier.
Une main attrape mes cheuveux longs, tire ma gorge en arrière. Un bouteille vient alors brutalement forcer le passage de ma bouche. Un liquide piquant coule dans ma gorge et autour de ma bouche, sans distinction. Il désinfecte tout sur son passage.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est du costaud ! Il n’a pas fait semblant avec l’alcool ! C’est du costaud !
Ariel repose la bouteille sans ménagement, visiblement énervé.
Je tousse et recrache une partie du précieux liquide. Cette fois, l’alcool a bien failli me noyer ! Quelle ironie !
Je sens Ariel qui essaye de se contenir, comme s’il était sur le point d’exploser. Bien ! On dirait que mon superpouvoir d’emmerdeur numéro 1 marche toujours !
– Je me demande bien ce qui a pu vous laisser croire que m’attacher et me rendre aveugle pourraient m’arrêter !
– Je ne sais pas… votre attitude d’ivrogne ?
Je souris. Un point pour lui !
Je concentre mon énergie, pour lui jouer un tour.
– J’ai besoin juste d’un peu d’énergie,et de…
Je tique.
– Un soucis, Capitaine Lacroix ? Sourit-il, satisfait.
La nervosité m’envahit. Je n’arrive pas à…
-Je ne me suis pas contenté de vous rendre aveugle ! Je ne suis pas stupide ! J’ai aussi bloqué vos autres “dons”. Donc… ni empathie, ni télépathie, ni… voyage astral, ni magie, ni rien du tout !
– Bien joué !
Boudeur, je croise les bras. Cela fait 2 points pour lui ! Aurais-je perdu la main ?
J’entends un bruit métalique, comme s’il prennait une lame ou… quelque chose dans ce genre. Il semblerait bien qu’on passe aux choses sérieuses, finalement !
Je soupire.
– Très bien ! Faites ce que vous voulez ! Mais je vous préviens… vous allez en chier, Ariel !
– Alors là, je demande à voir !
– Par contre, si on pouvait éviter les pieds… j’ai encore des douleurs suite au bucher…
Un cri de douleur m’empêhce de finir ma phrase. Ce sadique a planté sa lame dans mon pied gauche !
La douleur monte tandis que le sang commence à couler. Une partie de moi anticipe la douleur de l’autre pied. Cette dernière ne se fait pas attendre. Mais bientôt, la douleur est accompagnée d’autre chose… de beaucoup plus… Je souris tandis que le plaisir monte en moi.
Les lames dans mes pieds m’empêchent de bouger, mais peu importe. Je n’ai pas besoin de ça pour ce que j’ai prévu pour lui. Je me concentre et me fie à mes autres sens pour le repérer. Il est tout proche. Parfait !
D’un geste vif, mais sur, je l’attrape et l’attire vers moi.
– Appelles-moi Louis, tu veux ! On est intime, maintenant, après tout !
Il essaye de se défaire de mon emprise, mais je le tiens ferme.
– Par contre, Ariel chéri, je te préviens… ce sera œil pour œil, dent pour dent !
Avec assurance, je l’embrasse. Deux fois. Des baisers longs où je fais durer le plaisir.
Que le jeu commence !
(982 mots)
misstic21, DiBacoli et Rattis aiment ce message
Re: Le verre de trop ?
Dim 30 Juil - 17:03
J'aime bien le ton léger que tu donnes à ton récit ! J'ai souris plusieurs fois !
Quelques coquilles, fautes de frappes et répétition mais c'est normal !
Sympa à lire ! Et de nouveau le fameux Louis !
Quelques coquilles, fautes de frappes et répétition mais c'est normal !
Sympa à lire ! Et de nouveau le fameux Louis !
Emma Jynn aime ce message
Re: Le verre de trop ?
Dim 30 Juil - 17:13
C'était le but, le ton léger. Et encore, j'avais que 1000 mots ! Plus j'aurais eu le temps de me lâcher.
Oui, Louis est un sacré numéro.
Oui, Louis est un sacré numéro.
- DiBacoli
- Messages : 23
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 34
Localisation : Juste là
Re: Le verre de trop ?
Dim 30 Juil - 17:44
J'ai bien ri mais je ne suis pas sûr d'avoir compris la fin, je m'attendais à ce qu'il se venge en lui arrachant les yeux avec la bouche (gore bonjour!)
Emma Jynn aime ce message
Re: Le verre de trop ?
Ven 4 Aoû - 14:29
Bravo pour ton texte. Il est original mais je ne pense pas avoir tout compris. Sinon, le "je" est bien maîtrisé, c'est plus les descriptions qui pêchent un peu. Tu t'es pas trop attardée dessus.
La pierre froide sous mes mains confirme que je dois être dans un vieux cachot humide. : peut-être il aurait été plus efficace de rester dans la description/action plutôt que de directement donner des conclusions.
Un autre grogement vient bientôt rejoindre le précédent, suite au boucant provoqué par le tintement de chaînes.
C’est du costaud ! : répétition
La douleur monte : un peu redondant de répéter trois fous "douleur" plutôt que de la décrire
Je concentre mon énergie, pour lui jouer un tour. : plutôt décrire ce qu'il se passe plutôt que d'aller à la conclusion
Merci pour ta participation !
La pierre froide sous mes mains confirme que je dois être dans un vieux cachot humide. : peut-être il aurait été plus efficace de rester dans la description/action plutôt que de directement donner des conclusions.
Un autre grogement vient bientôt rejoindre le précédent, suite au boucant provoqué par le tintement de chaînes.
C’est du costaud ! : répétition
La douleur monte : un peu redondant de répéter trois fous "douleur" plutôt que de la décrire
Je concentre mon énergie, pour lui jouer un tour. : plutôt décrire ce qu'il se passe plutôt que d'aller à la conclusion
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