Du sable et un scorpion

Dans l’immensité du désert, Eva sentit son corps brûler de mille feux. Égaré depuis des jours, elle traîna ses pas sous un soleil de plomb. Tandis que l’atmosphère lui ôtait chaque respiration ; la sueur qui ruisselait sur son visage, dessina des sillons dans la poussière qui recouvrait sa peau.

C’est alors qu’une ombre sinistre se dessina sur les dunes. Un scorpion, d’une taille monstrueuse, émergea des profondeurs du sable. Il se rapprochait a une vitesse implacable, son dard venimeux pointé vers elle, prêt à frapper. Le cœur d’Eva se mit à battre la chamade. Mais la dénutrition prolonger subit dans ce désert la fit s’effondrer sur place. Incapable de bouger, ses tripes se nouèrent. Elle ne sut quoi penser face à cette mort certaine qui cavalait vers elle. Sans avoir le choix, elle accepta son destin et laissa son visage tomber dans le sable.

Sans prévenir, un projectile fusa sur le scorpion. Une énorme explosion retentit. C’était trop pour Eva, elle s’évanouit de fatigue et de terreur. Inconsciente, elle fit un cauchemar, où un énorme monstre explosa et la recouvrait de boyaux.

Elle se réveilla en sursaut. Et malgré son état physique, elle reconnu tout de suite l’endroit ; c’était la tente de son amie Safia. Véritable havre de paix au milieu de l’aridité du désert. Les murs de toile épaisse, tissés de motifs géométriques au couleurs chaudes, protégeait des rafales de vent et du soleil implacable. Le sol était recouvert de tapis soyeux, parsemés de coussins brodés, offrant un confort inespéré dans un tel endroit. Au centre, plusieurs bâtons d’encens diffusaient une odeur douce et réconfortante. La bédouine s’approcha d’elle et lui offrit de l’eau et de la nourriture. Ses yeux étaient empreint de gravité, la sermonna sur l’impudence de celle-ci.

-Tu es stupide !
-Oui je sais. Mais comprends-moi. Je suis archéologue, et j’étais à deux doigts de trouver ce temple. J’en suis certaine.
-Tu ne veux pas plutôt dire à deux doigts de trouver la mort ?
Eva baissa la tête, honteuse, tel une enfant qui aurait fait une grosse bêtise.
-Oui aussi.
Safia ne dit rien et Eva remarqua que son amie la jugea sévèrement de son regard. Elle décida d’esquiver et remit la conversation sur un autre sujet.
-Merci pour la nourriture, c’est super bon !
-Oui, mais je te préviens, la prochaine fois je ne te laisserais que les miettes.
Safia se déplaça vers un coin de la tente où était ranger des ustensiles en cuivre.
-Je vais servir le thé. dit-elle.
-Merci Safia. Au faite, c’est toi qui à fait exploser le scorpion ?
A ses mots, son amie retrouva le sourire.
-Oui, et d’ailleurs, c’était ma dernière flèche explosive. Tu m’en doit une.
Son amie prépara deux tasses et servi le thé. Elle les levèrent en signe de leur amitié.
-Merci, tu m’as sauver la vie, encore une fois.
-Fais attention à toi, tu es ma seule amie.
-Toi aussi, je n’ai que toi dans ce monde aride.

Peu a peu, le soleil disparaissait derrière les dunes ; le désert abandonné à la nuit naissante. La fournaise laissa place à une fraîcheur singulière. Les vents se faisaient plus mordant et enveloppa les dunes d’un voile de frimas. La nuit, enfin installer, dévoila un ciel étoilé d’une clarté inouï. Les deux femmes profitèrent du spectacle. Elle partagèrent un moment de quiétude et de contemplation, appréciant la beauté majestueuse de cette nature ; et s’endormirent du repos du juste.

Les détails de l'attaque du scorpion sont un peu maigres, et puis Eva s'évanouit et rêve d'un monstre. Celui de la réalité et celui de son rêve sont les mêmes ? La tension des deux premiers paragraphes disparaît dans la suite du texte c'est dommage, comme si l'attaque de ce scorpion n'était qu'un détail sans importance pourtant Eva s'est évanouie de fatigue et de peur. Et aussi: Eva n'est pas vraiment "perdue" dans le désert.

mais à part ça, j'ai lu avec plaisir

Bravo pour ton texte ! L'idée du scorpion est cool, le texte est bien rythmé, il y a juste quelques détails :


 Eva sentit son corps brûler de mille feux : sentir son -> pas terrible, pourquoi ne pas mettre "corps" comme sujet directement ? Brûler de mille feux : ne donne pas une image d'une personne ne train de dépérir dans le désert


elle traîna ses pas : soit trainer des pieds, soit traîner le pas, serait mieux



Tandis que l’atmosphère lui ôtait chaque respiration : manque quelque chose pour caractériser l'atmosphère



Et malgré son état physique, : un peu léger et un peu vague



Attention pour les dialogues : les "oui" font perdre de la force à tes répliques.


Peu a peu, le soleil disparaissait derrière les dunes ; le désert abandonné à la nuit naissante. : pas trop de structure dans la phrase, manque d'efficacité



Elle partagèrent un moment de quiétude et de contemplation : un peu lourd



Mais la dénutrition prolonger subit dans ce désert : un peu lourd, un peu vilain 



Sans prévenir, un projectile fusa sur le scorpion. Une énorme explosion retentit. : un peu rapide, manque d'approfondissement pour créer une scène forte





Merci pour ta participation !