Une lueur dans la nuit

Malédiction !

Impossible de voir où je mets les pieds dans ces ténèbres. La lanterne ne me permet pas de discerner le moindre indice sur le lieu où je me trouvais. Quelle idée, j’ai eu de vouloir fuir ce mariage arrangé en plein milieu de la nuit.

Peste soit de ces bandits qui m’ont dérobé mes effets personnels.

Je ne dois mon salut qu’au poignard que je dissimulé dans ma manche. Avant de fuir à toute jambes, j’eu que le temps de saisir une lanterne poser sur le sol de l’auberge.
La forêt était assez grande, dense, avec un seul chemin qui la traversait, elle me donnait le sentiment d’être sans limites. Les arbres gigantesques avec des feuillage épais me terrifier, parce qu’elle était parfaitement lugubre. Cette grande étendu de végétaux m’impressionnée assez. J’avais la désagréable sensation de ne jamais réussir à en sortir, même après avoir marché pendant des heures.  

En m’enfonçant davantage dans les ténèbres, une odeur nauséabonde me révulser à tel point que j’en eus le cœur au bout des lèvres. Un relent d’œuf pourri se faisant de plus en plus forte dans mon nez. De ma main libre, je sortis mon mouchoir brodé pour le placer sur mon visage.  

Brusquement, j’eu un geste de recule, en manquant de peu de me faire tomber ainsi que mon unique lumière. Par mégarde, j’avais marché dans une étendu d’eau boueuse.

Je tendis la lampe est m’aperçu qu’il s’agissait d’un marécage infesté de vermine et de bois mort qui flottaient.
 
J’inspecter les alentours à la recherche d’un abri pour la nuit. Au loin, j’entendis une branche craquée et le son d’un pas lourd sur le sol. Donnant l’impression qu’un géant me poursuivais.

Mon corps se raidit et se figea tel une statue. Ma gorge se serra d’appréhension qui m’empêchais de pousser le moindre cri. Ma poitrine se souleva d’émotion en rendant mon corset difficile à supporter qui m’étouffé de plus en plus.

Reprends tes esprits, Clothilde ! L’énervement est le meilleur moyen de s’apporter des problèmes.

Je retrousser le bas de ma robe pour me sentir plus libre de mes mouvements. Ce qui me permis d’avançais droit devant moi en essayant d’éclairer au mieux le chemin pour ne pas risquer de tomber dans un trou ou un piège.

Plus loin, un hibou hulula sur la branche d’un arbre faiblement éclairé par une étrange lueur provenant d’une propriété délabrée.

Le manoir fait de pierre claire, abandonner de tous, m’attirais vers lui telle une fascination. Il m’ensorcelait autant qu’il me répugner tout à la fois.

Quelle excentricité que ceci !  

Les murs partiellement cachés par un lierre abondant qui s’élevait jusqu’au toit, masquer certaines des fenêtres du premier étage. En m’approchant, je remarquai que certaines vitres du deuxième étage étaient brisées et que d’autres furent recouvert d’une planche pourri parsemé de moisissures. Les grandes fenêtres auraient pu donner une clarté très satisfaisante, si elles ne s’étaient pas trouvées dans un tel lieu. Le soleil devait manquait à tout moment de la journée. Les nombreux arbres devaient sûrement filtrés toute lumière naturelle.  Néanmoins, le plus mystérieux étant la lumière pas naturelle qui l’entourée. La demeure était à la fois lugubre et sombre. Il en dégagea une atmosphère désagréable qui ne me donnait absolument pas envie d’y mettre les pieds.

Pour atteindre la porte d’entrée, je devais me frayais un passage à travers les herbes hautes qui gêner ma progression. Je hâtai tout de même le pas, car plus loin, le bruit se rapprocher dangereusement de moi.

Sûrement un animal sauvage qui a flairé mon odeur.

Sur le perron, se trouvait deux grosses gargouilles qui me fixait de leurs yeux inexpressibles. Et pourtant, elles semblaient jaugées mon âme, tel un juge !
Je secouai la tête pour chasser cette idée ridicule. La nuit jouer sur mon imagination.
Mon cœur se révolté à l’idée de mettre les pieds dans une telle demeure. Mais ma raison, elle me dictée de franchir la porte de la bâtisse. Qu’importe l’apparence du lieu s’il me donnait un abri, j’en serais fort aise.

Les gonds de la porte grincèrent bruyamment en essayant de l’ouvrir. Elle sentait le bois pourri par les intempéries et l’humidité. A mon plus grand bonheur, elle finit par céder.

En entrant dans le vestibule, un vent glacial me parcourut le corps de part en part. En levant la tête, j’aperçu des toiles d’araignée énorme qui me fit frémir d’effroi. J’en pris mon parti, et entra davantage tout de même.

En face de moi, un grand escalier, et sur ma droites les murs étaient noircis. Aucune âme dans ce lieu. Et pourtant, je pressentais la présence de quelqu’un dans la noirceur de la demeure. Je m’apprêtais à faire marche arrière tant mon corps refusais ma présence dans les lieux, quand au dehors, un éclair déchira la nuit.

Damnation me voici piéger dans cette maison !

Qu’aves-je fait au ciel pour méritais une punition comme celle-ci.  
Il me faut trouver un endroit où me reposer cette fois et me réchauffer. Demain à l’aube, je repartirais de cette maudite forêt de malheur avec l’espoir de pouvoir retrouver la civilisation.

Je passais de pièce en pièce dans l’espoir d’en trouver une qui soit habitable. Elles étaient froides et humide. Les toiles d’araignée faisaient partie intégrante du décor. Le parquet faisait un bruit sous mes pas et certaines lattes étaient cassées.

Le froid passer pas les vitres brisées. Je pris mon courage à deux mains, et décida de monter le grand escalier pour accéder à l’étage. Mauvais choix, les pièces y étaient bien plus sombres encore, plus glauques. L’humidité et la moisissure me prenait à la gorge.

Un cliquetis se fit entendre d’abord à peine perceptive à l’oreille, puis un autre bien plus fort. Ce vacarme provenait d’une pièce au troisième étage. De la poussière me tomba dessus, de toute évidence, quelqu’un marcher en haut en faisant un bruit à réveiller un mort. Sur le sol, quelqu’un devait trainer un objet lourd qui faisait grincer le plancher sous son poids.

Subitement, un hurlement à déchirer l’âme me fit tressaillir.