Le déni d'Emi

J'ai beaucoup aimé cet atelier, j'aurais aimé avoir le temps d'écrire encore plus ! (qui c'est qui fait des recherches sur une maladie et traitements alors qu'il y a pas le temps ? Je vous le donne en mille: c'est bibi ! xD) Désolée si j'ai dit des bêtises sur ce sujet du coup haha
Bref, j'ai beaucoup aimé, si je vois que le texte plaît, je pense continuer puisque je comptais de toute façon qu'il soit intégré à un projet doudou pas encore commencé (bon, c'est pas très doudou là, mais je vous assure qu'après ça va mieux !)
Bonne lecture !

- Emi, tu vas être en retard ! Debout crevette !
 J’ouvrais les yeux en ronchonnant, agressée par la lumière du soleil qui filtrait entre les rideaux jaunis. Des rideaux en dentelle hideux que je n’avais jamais vus.
 Je fis un bond en me rendant compte que je n’étais pas dans ma chambre. Puis je me souvins. J’étais chez ma grand-mère. Ma main effleura l’oreiller trempé de sueur et je quittai la chaleur étouffante de la couette. Qu’est-ce que je devais faire déjà ? Ah oui, descendre au salon.
 Pourquoi mon corps était-il si lourd, et pourquoi mon coeur se serrait-il à ce point dans ma poitrine ? C’était douloureux, presque insupportable. J’avais du mal à respirer. Pourquoi étais-je ici déjà ? Non, il ne fallait surtout pas que je m’en souvienne. Laissons la Emi du futur gérer ça.
 Descendre les escaliers de bois vermoulu fut un périple insoupçonné, dont je me récompensai en m’écroulant dans le sofa miteux. Je restai assise, à contempler le mouvement hypnotique du pendule, jusqu’à ce que quelqu’un me secoue l’épaule. Je la regardai, et je sentis les larmes rouler sur mes joues. Ses lèvres bougeaient frénétiquement, je voyais bien qu’elle essayait de me dire quelque chose, mais quoi ? Aucune idée.
- E… Em… Emi… EMI !
 Je clignai des yeux, sortie de ma torpeur.
- Ah, enfin tu m’écoutes ! réprimanda la voix. Qu’est-ce que tu fais encore assise ici ? Dépêche-toi un peu, ou nous allons être en retard pour la cérémonie.
- Quelle cérémonie ?
 Je m’entendais dire les mots comme s’ils étaient prononcés par quelqu’un d’autre, comme si je n’avais plus d’emprise sur rien. Je vis cette femme - ma grand-mère, je crois bien - soupirer, lasse.
- Le déni encore, c’est ça ? J’espère que ça ne durera pas trop longtemps, tu ne peux pas rester indéfiniment dans la lune comme ça. Va dans la salle de bains, je t’ai tout préparé.
 Elle se dirigea vers la cuisine, ne me prêtant plus aucune attention. Je la regardais du coin de l’oeil tandis qu’elle se préparait une tisane. Elle lui ressemblait tellement… Les larmes se remirent à couler. Je les essuyai promptement d’un revers de la manche et me dirigeai vers la salle de bains. Ne pas y penser, ne surtout pas y penser…
 J’enfilai la robe et les collants noirs disposés sur la machine à laver, avant d’enfiler les chaussures les plus inconfortables du monde, noires également. Puis je me regardai dans la glace. Mes yeux légèrement bridés et mes cheveux noirs et raides ne seyaient absolument pas à cette mignonne petite robe au col Claudine. Rien n’allait, j’avais l’impression d’être un clown.
 – Oh, mais c’est que tu es très bien comme ça ! Tu devrais t’habiller comme ça plus souvent !
 Ma grand-mère avait passé la tête à travers la porte et me jaugeait de haut en bas avec un regard approbateur. Pourquoi ? Pourquoi cette femme lui ressemblait tant alors que moi, je n’avais rien d’elle ?
 Je n’eus pas le temps d’y réfléchir plus qu’elle me tirait déjà par le bras pour m’entraîner dans la voiture. Les paysages défilaient sous mes yeux, mais ils ne me parlaient pas. Qu’est-ce que je faisais ici ?
 Lorsque je sortis de la voiture, un attroupement semblait nous attendre plus loin. Je n’avais aucune idée de qui étaient ces gens, hormis un visage quelque peu familier. Mégane, ma tante.
 Dès qu’il me vit, le troupeau se rapprocha de moi comme un seul homme et m’encercla.
- Oh Yumi…
- Emi.
- Emi, toutes nos condoléances, on est tellement, tellement désolés pour ta maman…
- Oui, Emma c’était une sacrée femme, elle va tellement nous manquer…
- Manu. On l’appelait Manu. Elle a jamais aimé Emma.
 Je m’entendais répondre froidement à ces gens que je n’avais jamais vus, j’observais leurs regards gênés, ne sachant plus quoi me dire.
- Dé… désolés, c’est que, tu comprends, ça fait tellement longtemps… Est-ce que… tu vas bien ?
 Si j’allais bien ? On me demandait si j’allais bien ?
- Bon sang, Bénédicte ! Tu crois vraiment que c’est une question à lui poser, surtout maintenant ? Elle a perdu sa mère il y a une semaine à peine, un peu de tact quand même !
 La dénommée Bénédicte ne savait plus où se mettre, mais moi, je m’en fichais. La protection offerte par mon cerveau n’aurait pas duré bien longtemps. Je m’éloignai alors qu’ils semblaient tous occupés à blâmer Bénédicte pour sa maladresse. Ma grand-mère me héla mais je ne me retournais pas. J’avais besoin d’être seule, pour ne pas exploser en plein vol. Je me réfugiai dans les toilettes, et à peine la porte fut-elle verrouillée que je m’adossai contre elle et me laissai glisser tout le long en sanglotant.
 Lorsque mes fesses touchèrent le sol, j’enfouis mon visage entre mes genoux, où je me laissai aller.
 Mon esprit avait imaginé ma mère me réveillant comme elle le faisait chaque matin, ignorant la réalité. Lorsque je songeai que cela n’arriverait plus jamais, je pleurai de plus belle.
 Je revoyais son sourire amusé alors que je m’extirpais des draps en grommelant. Elle me déposait un baiser sur le front, puis partait au travail. J’avais toujours cru que ce rituel ne changerait jamais.
 Cela faisait plusieurs mois qu’elle se plaignait de douleurs sous l’aisselle, mais elle repoussait toujours le moment de se rendre chez le médecin, prétextant qu’elle ne pouvait s’absenter du boulot. Jusqu’à il y a deux mois, où après avoir discuté avec l’une de ses collègues, elle semblait s’en être un peu inquiétée.
 Je revoyais le jour du rendez-vous comme si c’était hier. Le médecin tenait devant lui les comptes-rendus d’examen de ma mère sans mot dire. Il était clairement mal à l’aise, et malgré les efforts de ma mère pour ne rien laisser paraître, je sentais sa nervosité dans la main qui serrait la mienne.
- Madame Gautier, comment vous dire ça… Bien, je ne vais pas y aller par quatre chemins: vous avez un cancer du sein, et il est déjà bien avancé.
 Je m’étais relevée de ma chaise comme une furie, la renversant au passage. Ma mère était restée stoïque.
- Dites-moi que c’est une blague…
- Calmez-vous, mademoiselle. Nous allons soigner votre maman, ne vous inquiétez pas. Mais je me dois de vous prévenir. Etant donné votre état, nous allons commencer par une mastectomie, et je vous conseille vivement d’opter pour l’ablation des deux seins, afin d’empêcher au maximum les risques de récidive.
 Elle avait accepté. Elle avait fait retirer ses deux seins. L’opération s’était bien passée, et bien que son traitement fut lourd et l’obligeait à s’absenter régulièrement de son travail, elle l’avait sérieusement suivi, motivée par mes encouragements. Elle était épuisée, mutilée, mais elle n’avait aucunement perdu goût à la vie. Elle allait de l’avant, comme elle l’avait toujours fait. Après tout, les médecins étaient optimistes. Il n’y avait presque plus aucun risque de rechute. Presque.
 Deux semaines plus tôt, son état empira de manière aussi fulgurante qu’inattendue. Elle était restée plusieurs jours à l’hôpital, où les médecins faisaient tout pour stabiliser son état. Je me revoyais assise sur ce banc d’hôpital, les ongles rongés jusqu’au sang. Cela faisait plusieurs jours que je séchais les cours, incapable de dormir ou de penser à quoi que ce soit d’autre. J’attendais avec impatience que l’on me dise que ma mère était tirée d’affaire et qu’on allait rentrer à la maison comme si de rien n’était.
 Je revoyais l’un des médecins s’approcher de moi, la mine grave, tandis que mon coeur était prêt à imploser, terrifiée de ce qu’il pouvait bien avoir à me dire.
- Mademoiselle Gautier ?
 Je hochais lentement la tête pendant qu’il poussait un long soupir.
- Je suis vraiment désolé, mademoiselle… C’est terminé.
 Je restai abasourdie, ne voulant pas entendre ce qu’il venait de me dire.
- L’opération, vous voulez dire ? Ca s’est bien passé ?
 Le médecin ne me répondit pas tout de suite, détournant le regard.
- Si vous voulez la voir… Elle est dans sa chambre.
 Je ne m’étais jamais levé et n’avait jamais couru aussi vite. La 404, désormais je savais exactement où elle était située. Je l’ouvris brusquement. Les infirmiers me jetaient des regards désolés. Au centre se trouvait ma mère, paisiblement endormie, quoiqu’un peu pâle. Je touchai son bras, et fut surprise de sa froideur.
- Maman… Maman…
 Je sentais mon corps entier trembler, de plus en plus. Toute ma rage, ma peine, s’exprimèrent dans un hurlement presque animal.
- Maman, maman, MAMAN ! Réveille-toi, je t’en supplie, réveille-toi !
 Je m’écroulai sur son buste couturé de cicatrices, le flot de mes larmes épongé par les draps à l’odeur aseptisé caractéristique des hôpitaux.
- Comment je vais faire sans toi ?
 Je n’avais toujours pas la réponse à cette question. Ma mère avait toujours été mon repère, un repère que je ne pensais jamais pouvoir perdre.

T'as vraiment fait des recherches sur le cancer du sein ?! Mais t'es pas possible x3
Très beau texte en tous cas <3

Avec Lupi quand on lit les textes d'atelier.
Moi : "On commence par qui ?"
Lupi : "Y a le texte de Michi..."

XD

Bravo ! Très beau texte <3

Merci beaucoup tous les deux ! Et vous êtes trop, donnez pas toujours la primeur à mon texte hein ! xD

lupinae a écrit:T'as vraiment fait des recherches sur le cancer du sein ?! Mais t'es pas possible x3

Mais le pire, c'est que j'y avais pensé depuis un moment déjà, mais j'avais pas fait de recherches, j'étais en mode "easy le cancer du sein, tout le monde sait ce que c'est" xD Bah, dès que tu veux rentrer un peu dans le détail, que tu commences à te demander "mais attends, c'est crédible, ça ?", tout de suite, t'as Michi qui panique et qui va chercher en tesse-vi xD

Et puis c'est là que tu te dis que fait quick les nibards ça ne suffit pas du tout à une rémission complète et définitive

Très bon texte ! J'ai beaucoup aimé qu'on ne découvre que le pot aux roses qu'au milieu du récit, ça illustre bien le choc de ton héroïne, obligée de se réfugier dans le déni^^!

Pour la scène de mort, j'ai un peu des frissons comme ma mère est aussi morte d'un cancer ><...

D'ailleurs, tu as mis un personnage portant mon prénom XD...

Merci pour ton retour Mimist ! Oh, j'espère que ça ne t'a pas trop replongée dans de mauvais souvenirs >< Après, si j'ai réussi à te transmettre de l'émotion, j'estime que j'ai réussi mon pari !

Haha, oui, tu nous l'avais dit en plus, j'y pensais plus du tout, je cherchais juste un prénom qui sonne bien français xD

C'est un bon texte, structurellement il est chouette, l'enchaînement des événements se fait de manière fluide, c'est chouette ! Et le flashback quand elle s'effondre sur sa maman, c'est très fort.

J'ai deux petites choses qui m'ont fait un peu tiquer par contre:
"Je n’eus pas le temps d’y réfléchir plus qu’elle me tirait déjà par le bras pour m’entraîner dans la voiture." j'ai eu du mal avec cette phrase haha, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour la comprendre, il faudrait peut-être rajouter une virgule ou la tourner autrement ^^'
Et deuxièmement, je ne sais pas comment le cerveau gère le déni (faudrait d'ailleurs que je commence sérieusement à faire des recherches là-dessus parce que ça va être une partie importante dans mon roman mdr) mais je trouve qu'Emi se dit beaucoup de choses et beaucoup de questions pour quelqu'un qui est dans le déni... je pense notamment à "Laissons la Emi du futur gérer ça." ou "Ne pas y penser, ne surtout pas y penser…". Ce sont des phrases à la fois intrigantes et à la fois qui peuvent faire sortir du texte je trouve.

Coucou, merci beaucoup pour ton retour Aline !
En effet, la phrase que tu montres en exemple est pas super claire, y a 2-3 phrases comme ça dans le texte dont je suis pas spécialement fière, mais bon, comme d'habitude, je joue le jeu de l'atelier, aussi je ne me corrige pas ^^ Mais je suis tout à fait d'accord avec toi !
À vrai dire, je ne m'y suis pas spécialement penchée non plus, je voyais plutôt ça comme en fait Emi savait très bien de quoi il était question mais qu'elle se forçait par tous les moyens à ne pas y penser, peut-être que la façon dont je l'ai formulé et ai insisté dessus était maladroite.

Encore merci pour ton retour !

Hellow,
J'ai trouvé ton texte vraiment réussi et prenant, notamment toute l'immersion et la mise en scène du déni à la première personne ! (je me rends compte que je n'avais pas lu le titre, et pourtant facilement identifié le déni !)
La description des réactions des proches, des médecins, et beaucoup d'autres éléments fonctionnent aussi très bien.
Je ne m'attendais pas à ce que le pic émotionnel parvienne à remonter autant à la fin, déjà assez forts sur certains passages du texte.
Les descriptions et détails sont aussi très efficaces sur la fin.

Coucou compère de pseudo !
Merci beaucoup pour ton retour, ça me touche d'autant plus que l'écriture à la 1ère personne n'est pas du tout un exercice récurrent pour moi, je suis très ancrée dans des textes au passé à la 3ème personne. Je pensais avoir plus de mal que ça à décrire les sentiments d'Emi à cause de ça, mais finalement ça s'est fait très naturellement, sûrement parce que j'utilise déjà énormément le point de vue interne dans mes textes. Après, on m'a dit que c'était encore plus immersif au présent, mais si j'ai fait l'effort de lâcher ma 3ème personne, je me sens pas capable de lâcher mon temps passé xD
Je suis très contente que tu aies aimé !

Coucou, ton texte était vraiment émouvant et bien écrit. Les émotions de l'héroïne face à la réalité de la mort de sa maman était parfaite. J'ai ressenti de la peine pour elle. Avec une telle situation il est normal qu'elle est fait un déni. La fin m'a particulièrement touché. Bravo !

Que dire sinon que j'ai adoré, que le désarroi d'Emi m'a touché. Et que surtout, j'ai envie d'en savoir plus et que j'espère que ton projet pas encore commencé prendra vite forme.

Hello Michi ^^

Ton texte était triste, émouvant. On comprend bien ce que ressent Emi.
Juste cette phrase qui me fait bizarre : "- Le déni encore, c’est ça ? J’espère que ça ne durera pas trop longtemps, tu ne peux pas rester indéfiniment dans la lune comme ça. Va dans la salle de bains, je t’ai tout préparé.
Peut-être pas nécessaire, j'ai l'impression que ça force le truc, si tu vois ce que je veux dire. Qu'on nous impose "le déni" alors qu'on arrive très bien à le comprendre sans cette phrase. Mais ça reste du pinaillage parce que le reste est très bien !

Bravo à toi

Merci beaucoup pour vos retours ! Ça me touche beaucoup et si j'ai réussi à vous toucher, alors mon but est atteint !

Odelia: Il ne risque pas de prendre forme très rapidement malheureusement, il faudrait que j'arrive à prévoir mes publications, mais dans mon idée, ça arriverait pas avant 2 grosses saga de fantasy >< Après je peux toujours changer d'avis, parce qu'en ce moment, l'écriture de ce projet-ci m'attire de plus en plus Surtout que c'est le seul de mes projets prévus qui ne soit pas de la fantasy, ça pourrait me faire une pause bienvenue.

Petite Aloy: Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et je suis d'accord avec toi, faudra que je voie comment changer ça.
Même si sur le coup, je me disais que ça ressemblait bien à un truc qu'aurait pu dire la grand-mère (je pense qu'on a compris que c'était un peu une connasse haha), tu as raison, j'aurais pu être plus subtile.

Mais comment on peut écrire un texte aussi long sans faute en 1h30 et en faisant des recherches en plus ? O.O J'ai cru que ma tête allait exploser après mon petit texte. je crois que j'avais jamais écrit aussi intensément de ma vie et là pouf tranquille Daikitumichi fait un pavé.^^ Je vais m'entraîner pour faire pareil un jour.
J'ai adoré la première partie sur le déni. Peut être que c'est trop forcé par rapport à ce qu'on ressent vraiment dans ce cas, j'en sais rien, mais c'est très bien écrit. La rencontre avec la famille c'est super aussi et le flashback médical fait très réel.

Oh, merci beaucoup pour ton retour Héléna, je suis vraiment contente si mon texte a réussi à te toucher !
Le pire c'est que je suis très irrégulière dans mon écriture, mais quand je suis inspirée je suis capable d'enchaîner les mots très facilement haha
Merci encore, ce genre de retour me motive vraiment à persévérer ! Tu n'as pas à pâlir en tout cas, ton texte était excellent, et le rythme d'écriture est propre à chacun, inutile de se mettre la pression sur ça ^^

Bravo Michi ! Je ne dis pas que tu es complètement tarée d'avoir lancé des recherches avec 1h30 de temps mais... Peut-être que si un peu J'ai adoré ton texte, il m'a vraiment touchée. J'ai perdu deux de mes grands-parents avec une saloperie de cancer, je reste assez sensible sur le sujet même si je sais que c'est pas forcément héréditaire je crois que c'est un peu la peur de ma vie de finir de cette façon Tout ça pour te dire que les sentiments d'Emi sont frappants de réalisme, et si cette scène s'inscrit dans un plus long projet je serais ravie de le lire, on s'attache vraiment à elle à travers tes mots Et puis tu as l'art de raconter une histoire chaque fois je suis conquise avec tes ateliers ! Énorme bravo à toi encore une fois trop hâte de passer lire tes prochains textes ^^

Haha, mais je suis tarée, on le sait maintenant Je voulais pas écrire n'importe quoi alors que, pour l'atelier... on s'en fout quoi !
Le cancer c'est vraiment quelque chose de terrifiant, de savoir que tout le monde sans exception peut le développer et que ça continue de tuer un nombre considérable de gens... C'est normal d'en avoir peur ><
Merci énormément pour tes compliments, je sais plus où me mettre Je trouve ça génial qu'on découvre le style des uns et des autres au travers de ces ateliers, on se dit "mais attends, si il/elle écrit aussi bien sur un atelier d'1h30, alors qu'est-ce que ça doit être sur un projet perso ?", ça donne vraiment envie d'aller plus loin
Toi aussi à chaque fois je suis conquise par ton écriture, la précision de tes mots, tes atmosphères, et j'ai vraiment hâte de pouvoir lire ton roman !

Bravo pour ton texte.
Je suis impressionnée que tu aies pris le temps de faire des recherches en 1h30. Et non, il n'y a pas vraiment de bêtises dans ce que tu as décrit concernant le cancer du sein. La seule chose qui m'a paru peu crédible, c'est que le médecin lui annonce comme ça le décès de sa mère si elle est mineure, en général, ils demandent d'abord s'il n'y a pas une personne adulte et de confiance qui peut l'accompagner.

Et comme Petite_Aloy, j'ai trouvé que la phrase de la grand-mère sur le déni était superflue.

Mais c'est du chipotage car j'ai trouvé le texte bien écrit et très poignant. Encore bravo^^

Merci beaucoup pour ton retour ! J'avoue ma méconnaissance des procédures au sujet de l'annonce du décès d'un proche, mais en effet, Emi n'avait que sa mère.
Je suis d'accord, comme je disais, j'aurais pu être plus subtile !

Merci encore !

Daikitumichi a écrit:Coucou, merci beaucoup pour ton retour Aline !
En effet, la phrase que tu montres en exemple est pas super claire, y a 2-3 phrases comme ça dans le texte dont je suis pas spécialement fière, mais bon, comme d'habitude, je joue le jeu de l'atelier, aussi je ne me corrige pas ^^ Mais je suis tout à fait d'accord avec toi !
À vrai dire, je ne m'y suis pas spécialement penchée non plus, je voyais plutôt ça comme en fait Emi savait très bien de quoi il était question mais qu'elle se forçait par tous les moyens à ne pas y penser, peut-être que la façon dont je l'ai formulé et ai insisté dessus était maladroite.

Encore merci pour ton retour !

C'est pas simple de laisser son premier jet comme ça, j'avoue j'ai chopé l'habitude avec mes cours de creative writing mais au départ ça me tétanisait mdr.
C'est ce que je me disais, ça pourrait peut-être mieux marcher en laissant par exemple des senteurs (je pense à la javel par exemple) ou des sensations faire en sorte de le souvenir essaye de s'imposer dans son esprit et là Emi se dit "non, tais-toi" ou un truc du genre ? Ca pourrait encore plus faire monter la tension.

J’ai pleuré. Bravo.

Ouah, merci beaucoup pour ton retour Ambre, ça me fait très plaisir, j'ai atteint mon objectif ! Même si j'espère que ça ne t'a pas trop traumatisée haha

Incroyable ce texte ! J'avais presque les larmes aux yeux à la fin !
Je n'ai qu'un mot : Parfait.