Le cauchemar d’Halloween

Encore une nuit comme les autres. Encore un cauchemar. Le même chaque soir. J’ai beau prendre des rendez-vous chez le psy, rien n’y change. Ces temps-ci, ils sont devenus plus gores, plus effrayants, plus réalistes. Il m’arrive de me réveiller avec quelques marques mais je ne m’inquiète pas. Mon chat dort avec moi donc je me dis que c’est lui le coupable. Mais j’ai un étrange pressentiment.

Aujourd’hui nous sommes Halloween.
Depuis mon réveil, tout semble différent mais en même temps normal. Il se passe des choses étranges. Comme par exemple Jordan, le garçon le plus populaire du lycée, qui me demande d’être sa cavalière pour une soirée de fin d’année. Un rêve pour toute les filles du lycée, dont moi. Ou encore les excellentes notes dans toutes les matières, ce qui est beaucoup trop bizarre pour une élève lambda. C’est terrifiant. Je marchais dans le couloir quand j’ai remarqué une nouvelle affiche pour l’annonce de la disparition d’une élève. Ça n’arrête plus. Depuis le début du mois, les élèves ne cessent de disparaître. Des gens disparaissent sans laisser la moindre trace. Les officiers ont décidé d’appeler le meurtrier: le cauchemar d’Halloween. Tout simplement parce que les disparitions se sont multipliées à l'arrivée de cette fête. Ils ne se sont pas foulés sur le nom.

C’est lorsque je suis rentrée chez moi que j’ai compris quelque chose: cette nuit allait être la plus horrible. Quelque chose en moi me le dit. Je dîne avec ma famille, je fais mes devoirs, je regarde un épisode de ma série du moment. En bref, une soirée normale dans ma vie insignifiante de lycéenne. Lorsqu’il est 22h, je suis terrifiée à l’idée de dormir. L’angoisse monte en moi. Et si c’était ma dernière nuit ? Et si j’étais la prochaine victime ? J’essaie de me rassurer mais je n’y arrive pas. Mon chat n’est pas là, ce qui n’est pas normal. Il est distant depuis un petit moment. Il a peut-être fondé une famille ? Je soupire et m’allonge en serrant mon doudou contre moi, seul réconfort que j’ai en ce moment. Mes paupières se ferment, je suis prête pour ce nouveau cauchemar.

Ça y est. Je suis dans le cauchemar. Au lieu d’être dans une maison inconnue, je suis chez moi. Je n’aime pas ça. Je sais que quelque chose cloche. Rien que de regarder la porte d’entrée légèrement ouverte me rend inquiète. Des trous sont creusés dans le jardin. Du matériel que je n’ai jamais vu est posé dans un coin qu’on ne remarque pas du premier coup. J’avance doucement vers la porte d'entrée, prenant mon courage à deux mains pour espérer que ce cauchemar se termine rapidement.

Quelle mauvaise idée d’avoir pensé cela.

Du sang. L'odeur du sang règne dans la maison toute entière. Une envie de vomir me viens mais je me retiens. J’explore le rez-de-chaussée. Dans la cuisine, des couteaux ont disparu et une cuillère est manquante également. J’imagine tout de suite le pire. Je fonce jusqu’à la chambre de mes parents. La pièce est sombre. Je distingue les deux corps et j’arrive à allumer la lumière en priant pour qu’ils n’aient rien. Un cri sort de ma gorge. Les corps de mes parents gisent sur leur lit, remplis de sang. Leurs gorges sont tranchées, les yeux exorbités, les mains coupées. Mes jambes tremblent. Je n’arrive plus à me calmer. J’entends un rire à l’étage. Mon petit frère. Je réussis à faire bouger mes jambes pour courir jusqu’à sa chambre à l’étage.

« Je m’amuse comme une dingue ! » dit une voix

J’ouvre grand la porte et mon frère n’a rien. Il se réveille et se redresse même. Un sourire se dessine sur mes lèvres mais il crie. Il a peur. Lorsque je m’approche, sa gorge est soudainement tranchée elle aussi. Le couteau transperce ses yeux et ses mains sont délicatement découpées avant d’être mises dans un petit sac. Le ventre s’ouvre et des organes en sortent. J’ai envie de vomir mais en même temps j’ai un étrange sentiment de satisfaction.

Je me dirige vers ma chambre, cherchant mon chat. Je le trouve sous le lit mais il ne semble pas ravi de me trouver. Il grogne. Il est prêt à m’attaquer. Il ne fait jamais ça d’habitude.

Le même rire résonne dans le salon. J’attrape la première chose qui puisse être assez lourde pour assumer quelqu’un et me dirige au rez-de-chaussée. Une ombre que je n’arrive pas à reconnaître. Je profite de l’obscurité pour l’attaquer au niveau de la tête. J’ai ressentie la même douleur, au même endroit. Je tiens ma tête un moment et regarde l’ombre faire de même. Elle se redresse et m’attaque au couteau, me tranchant l’épaule. J’attrape un verre et l’explose à son visage et je ressens de nouveau cette douleur, jusqu’à même saigner.

« Arrête de te débattre. Tu ne survivras pas. Ils ne te croiront pas. » dit la voix

Un espoir né en moi lorsque j’entends les sirènes de police. J’essaie de me relever, et je me précipite jusqu’à l’extérieur pour demander de l’aide.

« Ne quitte pas la maison par l’entrée principale, idiote ! » cri cette même voix

« Mains en l’air ! »

Je m’arrête net. Tous ont leurs armes pointés vers moi. Je ne comprends plus.

« Les genoux à terre, meurtrière ! »

Je baisse la tête et remarque enfin ce qui ne va pas. Mes vêtements sont tachés de sang. Je tiens un des couteaux dans la main et un sac de l’autre. Je l’ouvre et y découvre les mains de mon frère, ses organes et les yeux de mes parents qui ont étaient rangés dans un bocal. Je me retourne pour regarder ma maison et j’essaie d'assimiler tout ça..

Alors que les policiers me mettent les menottes, m'obligent à monter dans la voiture, je finis enfin par comprendre. Les cauchemars, les gens qui disparaissent. Ces marques que j’avais n'étaient pas des coups de griffes. Du moins, pas de mon chat. C’était autre chose, voire quelqu’un. Ce n’étaient pas des cauchemars. Je suis le cauchemar d’Halloween, et je vais être condamné à la peine capitale pour les crimes dont je pensais être de simples cauchemars.

Puisse ma mort me faire pardonner.

Puisse ma mort faire ma redemption.

Puisse me mort arrêter ce cauchemar.


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Voilà une petite histoire pour Halloween ! Désolée s’il y a des fautes d’orthographes. J’espère que ça n’a pas dérangé durant votre lecture ! Il se peut aussi qu’il y es de petits problèmes de logiques mais j’ai essayé au mieux pour que ce soit une histoire plutôt sympa à lire.

Joyeux Halloween !

Le concept est très sympa. J'ai bien aimé.

Fais attention aux répétitions.

"Du sang. L'odeur du sang règne dans la maison toute entière. Une envie de vomir me viens mais je me retiens. J’explore le rez-de-chaussée. Dans la cuisine, des couteaux ont disparu et une cuillère est manquante également. J’imagine tout de suite le pire. Je fonce jusqu’à la chambre de mes parents. La pièce est sombre. Je distingue les deux corps et j’arrive à allumer la lumière en priant pour qu’ils n’aient rien. Un cri sort de ma gorge. Les corps de mes parents gisent sur leur lit, remplis de sang. Leurs gorges sont tranchées, les yeux exorbités, les mains coupées. Mes jambes tremblent. Je n’arrive plus à me calmer. J’entends un rire à l’étage. Mon petit frère. Je réussis à faire bouger mes jambes pour courir jusqu’à sa chambre à l’étage. "

"Le même rire résonne dans le salon. J’attrape la première chose qui puisse être assez lourde pour assumer quelqu’un et me dirige au rez-de-chaussée. Une ombre que je n’arrive pas à reconnaître. Je profite de l’obscurité pour l’attaquer au niveau de la tête. J’ai ressentie la même douleur, au même endroit. Je tiens ma tête un moment et regarde l’ombre faire de même. Elle se redresse et m’attaque au couteau, me tranchant l’épaule. J’attrape un verre et l’explose à son visage et je ressens de nouveau cette douleur, jusqu’à même saigner. "

Tu as aussi un petit problème de concordance des temps. La phrase en gras est la seule au passé composé alors que tout ton paragraphe est au présent.

Tu mets deux fois "et" dans la phrase suivante aussi.
"J’attrape un verre et l’explose à son visage et je ressens de nouveau cette douleur, jusqu’à même saigner. "

Voilà, c'est ce qui m'a le plus sauter aux yeux.
Bonne continuation.

Quelques petites fautes par-ci, par-là (C'est totalement normal vu le peu de temps pour se relire), mais un texte vraiment sympa. J'ai beaucoup aimé