La partie la moins fun d'une réincartion.

J'suis probablement vachement hors sujet. Mais mon perso est aussi dans le déni, donc...
Bonne lecture ?

La partie la moins fun d'une réincarnation.

BA DOOM.
Je me réveillais en sursaut. Un bruit de battement sourd résonnait tout autour de moi, semblant venir de toutes les directions à la fois. J'ouvris les yeux et les referma aussitôt quand du liquide visqueux y entra. C'est à ce moment que je me rendis compte que j'étais submergée. Je fermais aussitôt la bouche et essayais de retenir ma respiration. Mais, c'était... inutile ? Je sentit la panique monter en moi. Où est-ce que j'étais ? J'avalais le liquide étrange depuis avant même mon réveil, et pourtant je ne me noyais pas. Il était dans ma gorge, dans ma bouche, dans mon nez, dans mes yeux. Je ne voyais absolument rien et n'entendais que le battement sourd autour de moi.
J'essayais de bouger, de m'agiter, mais mes membres étaient lourds, maladroits. Où était la surface ? Pourquoi est-ce que je ne me noyais pas ? Comment j'avais atterris ici ? Ma main heurta une paroi par accident. J'essayais aussitôt de la toucher de nouveau. Je finis par y arriver au bout d'une éternité. Elle était visqueuse, tout comme le liquide, et semblait élastique. Elle s'étirait un peu lorsque j'appuyais dessus, pour revenir aussitôt en place. Je me forçais au calme et étendais tous mes membres. La paroi était tout autour de moi, comme si j'étais dans un sac. Un sac remplie d'eau visqueuse et tiède.
Non. Impossible.
Qu'est-ce qu'il se passait ? Comment étais-je arrivée là ? Et comment allais-je me sortir de là ? La dernière chose dont je me souvenais... J'étais à la supérette, il n'y avait plus de glace à la maison et j'avais vraiment envie d'en manger. Ce gars était entré, avec un pistolet.
Mon corps eut un soubresaut alors que je me souvenais enfin du bruit de détonation de l'arme. Il m'avait tiré dessus. Mais ça ne faisait pas de sens, je devrais être à l’hôpital, pas où que ce soit ici. Est-ce qu'il m'avais eu dans les yeux ? Est-ce que c'était pour ça que je ne voyais rien ?
Et si... ? Non ! Non ! Impossible.
Les battements étaient calmants, et ça m'inquiétait. Ils étaient vraiment réguliers, mais je ne pouvais pas dire d'où ils venaient. Ils faisaient presque écho aux battements de mon cœur. Aussi improbable que ce soit de pouvoir respirer et survivre dans un liquide. Les parois se refermais sur moi de plus en plus. Le sac se resserrait. Ma main se referma par hasard sur une corde. Ou ce qui semblait être une corde. Elle était visqueuse et étrange, presque organique ? Je tirais dessus pour voir et une douleur vive me prit dans le ventre. Je relâchais aussitôt la corde pour essayer de toucher mon ventre. Qu'est-ce que c'était que ça ? C'était toujours difficile de bouger mes membres, je ne sais pas combien de temps ça me pris pour trouver la connexion entre mon ventre et la corde. Le temps était difficile à mesurer dans le sac. La seule chose que je pouvais faire était compter les battements. La corde était reliée à mon ventre, là où devrait se trouver mon nombril.
Est-ce que j'étais... ? Non !
Mon esprit s'enferma aussitôt et éjecta la pensée.
Les parois se resserraient toujours. Ou est-ce que c'était moi qui grandissait ? J’éjectais la pensée de mon esprit. Je ne pouvais pas y penser. C'était impossible.
Les battements accéléraient, le sac se referma encore plus autour de moi, me pressant de tous les côtés, il n'y avait presque plus de place pour le liquide. Je ne pouvais plus du tout bouger. Ma conscience s'enferma un peu plus au fond de mon esprit. Ça ne pouvait pas arriver. Ça ne pouvait pas !
De l'air frappa ma peau. De l'air entra dans mes poumons pour la première fois en une éternité. Je hurlais. De froid, de douleur, de terreur, de déni, je ne sais pas. Je hurlais juste alors que des mains me manipulaient.
Mes yeux ne fonctionnais toujours pas...

"Les battements étaient calmants, et ça m'inquiétait". Je comprends pas cette phrase. je pense qu'il y a un soucis.

Oh c'est excellent comme concept ! J'adore !

Pour la phrase sur les battement. Elle panique parce qu'elle sait pas où elle est et ça l'inquiète d'être calmée par les battements de cœur. Elle passe tout le texte à paniquer et être dans le déni.
Merci ! Contente que ça te plaise !
(Et maintenant j'ai envie d'éditer la dernière phrase parce que je viens de voir la grosse faute de conjug...)

Salut !

J'aime bien ton idée.

On comprend vite où se trouve ton personnage.

Je pense qu'écrit au présent, ton texte serait meilleur pour le rythme.