- zebulon911
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un soir d'orage
Dim 25 Juin - 15:26
Je méprisais du regard mon géniteur qui occupait ses journées à bavasser. Il aimait se trouver en assembler pour ripailler. Dans ces réunions, tout le monde finissait souvent complètement saoul. Il appelait ça faire de la diplomatie avec nos voisins. Ce n’était qu’une excuse de plus pour passer son temps à ne rien faire.
Je maudissais le village où il était né. Un soir d’un violent orage, les villageois se réfugièrent dans notre salle commune. Assemblée avec des rondins de bois centenaire, ça la rendait indestructible à leur eux. Au matin, ils découvrirent leur maison en cendres.
— Saleté d’orage, cria mon père en rage de n’avoir pu boire la veille, mais les villageois crurent que c’étaient contre leur malheur.
« Saleté de pluie, qui retarda l’allumage de mon flambeau. J’adorais contempler le feu, et par mauvais temps cela le rendait encore plus magnifique».
Les chevaliers du seigneur vinrent apporter des outils et des planches pour aider la reconstruction. Des tonneaux de vin à pisser accompagnaient la cargaison. Le vieux fourbe savait se faire apprécier de ses sujets et connaissait leur point faible.
Un incident malheureux survint. Pendant le voyage un des tonneaux s’était abimés et fut complétement vide. Les hommes furent mécontents et dure boire de l’eau pour épancher leur soif.
Je les vis prendre de l’eau à la source. Pour ne pas être vue, je pris soin de plonger au fond de la rivière. L’odeur de la vinace est horrible sur les vêtements. Mais après un long séjour dans l’eau, les habits sont comme neuf.
— Tu viens d’où comme ça tout tremper, cria mon père.
— Je pêchais dans la rivière. Mais, apparemment, je suis meilleur chasseur que pêcheur.
— Tu pourrais aider à la reconstruction de mon village natale. Cela réconforterait les villageois de savoir que le fils du village est avec eux.
— Je ne suis pas charpentier. Chacun son métier.
Je parti en direction de la foret. Je n’avais qu’une envie me retourner, et lui décocher une flèche en plein cœur.
Il serait plus utile mort que vivant.
Je maudissais le village où il était né. Un soir d’un violent orage, les villageois se réfugièrent dans notre salle commune. Assemblée avec des rondins de bois centenaire, ça la rendait indestructible à leur eux. Au matin, ils découvrirent leur maison en cendres.
— Saleté d’orage, cria mon père en rage de n’avoir pu boire la veille, mais les villageois crurent que c’étaient contre leur malheur.
« Saleté de pluie, qui retarda l’allumage de mon flambeau. J’adorais contempler le feu, et par mauvais temps cela le rendait encore plus magnifique».
Les chevaliers du seigneur vinrent apporter des outils et des planches pour aider la reconstruction. Des tonneaux de vin à pisser accompagnaient la cargaison. Le vieux fourbe savait se faire apprécier de ses sujets et connaissait leur point faible.
Un incident malheureux survint. Pendant le voyage un des tonneaux s’était abimés et fut complétement vide. Les hommes furent mécontents et dure boire de l’eau pour épancher leur soif.
Je les vis prendre de l’eau à la source. Pour ne pas être vue, je pris soin de plonger au fond de la rivière. L’odeur de la vinace est horrible sur les vêtements. Mais après un long séjour dans l’eau, les habits sont comme neuf.
— Tu viens d’où comme ça tout tremper, cria mon père.
— Je pêchais dans la rivière. Mais, apparemment, je suis meilleur chasseur que pêcheur.
— Tu pourrais aider à la reconstruction de mon village natale. Cela réconforterait les villageois de savoir que le fils du village est avec eux.
— Je ne suis pas charpentier. Chacun son métier.
Je parti en direction de la foret. Je n’avais qu’une envie me retourner, et lui décocher une flèche en plein cœur.
Il serait plus utile mort que vivant.
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Re: un soir d'orage
Dim 25 Juin - 16:43
Il appelait ça faire de la diplomatie avec nos voisins.
J'aime beaucoup ! Je connaissais, mais j'ai quand même éclaté de rire xD
ça la rendait indestructible à leur eux
Je présume : ça la rendait indestructible selon eux :p !
— Tu pourrais aider à la reconstruction de mon village natale. Cela réconforterait les villageois de savoir que le fils du village est avec eux.
Je trouve le " mon village " un peu étrange que le père met ainsi de la distance, comme si c'était pas celui aussi de son fils. Ca aurait plus intéressant qu'il l'intègre avec " notre " je pense pour montrer qu'il doit s'inquiéter du sort du village.
J'aime beaucoup le style, on sent bien le côté " je m'en foutiste " de Ren qui lui sied bien à la peau. Peut-être qu'au tout début, au lieu d'un imparfait, j'aurais mis un passé simple pour montrer l'instant plus éphémère.
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Re: un soir d'orage
Dim 25 Juin - 22:09
@Paige merci pour ton avis
Re: un soir d'orage
Dim 25 Juin - 23:22
Bonsoir,
super texte ! J'ai bien aimé ressentir l'indifférence de Ren, mais surtout la colère qu'il ressent envers son père. Je pense comme Paige par rapport au fait qu'il dit mon village à la place de notre. J'ai bien aimé et les descriptions était très bien aussi. Bravo pour le texte !
super texte ! J'ai bien aimé ressentir l'indifférence de Ren, mais surtout la colère qu'il ressent envers son père. Je pense comme Paige par rapport au fait qu'il dit mon village à la place de notre. J'ai bien aimé et les descriptions était très bien aussi. Bravo pour le texte !
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- Petite Aloy
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Re: un soir d'orage
Lun 26 Juin - 11:39
Coucou Zebulon
Effectivement, on ressent bien l'indifférence de Ren, ou plutôt son côté blasé.
— Tu pourrais aider à la reconstruction de mon village natale. Cela réconforterait les villageois de savoir que le fils du village est avec eux. Le fait que le chef dise "mon village" évoque une certaine distance avec Ren. Comme s'il n'aimait pas son fils, voire qu'il le dénigrait. Donc si c'est ce que tu as voulu faire, c'est réussi !
— Je ne suis pas charpentier. Chacun son métier. Ça m'a fait rire xD
Bravo pour ton texte !
Effectivement, on ressent bien l'indifférence de Ren, ou plutôt son côté blasé.
— Tu pourrais aider à la reconstruction de mon village natale. Cela réconforterait les villageois de savoir que le fils du village est avec eux. Le fait que le chef dise "mon village" évoque une certaine distance avec Ren. Comme s'il n'aimait pas son fils, voire qu'il le dénigrait. Donc si c'est ce que tu as voulu faire, c'est réussi !
— Je ne suis pas charpentier. Chacun son métier. Ça m'a fait rire xD
Bravo pour ton texte !
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Re: un soir d'orage
Lun 26 Juin - 19:49
@Lian Merci pour ton avis
- zebulon911
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Re: un soir d'orage
Lun 26 Juin - 19:50
@Petite Aloy Coucou, merci pour ton avis
Re: un soir d'orage
Ven 21 Juil - 14:27
Bravo pour ton texte ! Les idées sont bonnes, mais la narration ne parvient pas à nous les transmettre. Plus de rythme dans le texte, c'est bien. Maintenant il faut faire attention au fil de narration et à l'organisation des idées.
Je méprisais du regard mon géniteur qui occupait ses journées à bavasser. : un peu lourd, je jetai un regard noir ?
Je méprisais du regard mon géniteur qui occupait ses journées à bavasser. Il aimait se trouver en assembler pour ripailler. : la structure est un peu trop similaire à la phrase précédente, les deux ensemble font un peu lourd.
Je maudissais le village où il était né. Un soir d’un violent orage, les villageois se réfugièrent dans notre salle commune. : manque un vrai fil de narration, les idées semblent désorganisées
Merci pour ta participation !
Je méprisais du regard mon géniteur qui occupait ses journées à bavasser. : un peu lourd, je jetai un regard noir ?
Je méprisais du regard mon géniteur qui occupait ses journées à bavasser. Il aimait se trouver en assembler pour ripailler. : la structure est un peu trop similaire à la phrase précédente, les deux ensemble font un peu lourd.
Je maudissais le village où il était né. Un soir d’un violent orage, les villageois se réfugièrent dans notre salle commune. : manque un vrai fil de narration, les idées semblent désorganisées
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Re: un soir d'orage
Ven 21 Juil - 14:34
Merci Christelle pour ton retour
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