Vorace détermination

J'ai des problèmes avec la concordance des temps donc désolé en avance   Attention : beaucoup de : il se mit

C’était une journée brûlante et sèche. Malgré les avertissements des habitants locaux sur les légendes qui entouraient la région, Murray avait décidé d’entamer une randonnée en solitaire. Il avait soif d’aventure et son prochain défi n’était pas moins que les montagnes de sable, du désert de Calico. Au cours de sa traversée, alors qu’il dégustait la sève d’un dattier qu’il avait précautionneusement ramolli, une violente tempête vint frapper le randonneur, voyant son équipement se perdre dans l’atmosphère déchaînée et poussiéreuse.

Le soleil commençait à s’éteindre. Désespéré, il se mit à chercher son chemin dans toutes les directions, mais chaque dune était identique à la précédente. Comment allait-il réussir à sortir vivant de cette terre déserte et sans fin ? L’homme trébuchait de fatigue, son état se dégradant de plus en plus. Soudain, une légère brise parvint jusqu’à lui, venant lui rafraîchir le visage. En face, se dressait une étrange grotte. Le bruit d’une eau ruisselante, résonnait depuis l’intérieur. Était-ce sa sévère déshydratation qui lui jouait un tour ?

Sans plus de questionnements et assoiffé, Murray s’engouffra dans la cavité rocheuse à la recherche d’eau potable. Les minutes passèrent et le chemin devint de moins en moins respirable. Chaque fois qu’il posait un pied, il pouvait sentir des craquements entre le sol et ses semelles de bottines. Murray poussa un cri de terreur et comprit que quelque chose de bien plus sinistre se passait ici. La grotte était remplie d’ossements humains - certains réduits en miettes - empilés comme des tas d’ordures. Des toiles d'araignées géantes pendaient du plafond et une odeur de tripes en putréfaction empestait.

Il se mit à paniquer, réalisant qu’il était tombé dans un piège mortel. Il tenta de retourner sur ses pas, mais la panique prit le dessus, il était perdu. Si je ne trouve pas un moyen de sortir d'ici, disait-il, je suis condamné. Il entendit des bruits de grattements provenant du fond de la grotte, quelque chose de monstrueux était à l’intérieur avec lui. Il se mit à courir, cherchant frénétiquement un moyen de s’échapper.

Mais alors qu’il atteignait l’entrée, une patte couverte d’excroissances grotesques jaillit de l’obscurité, saisissant son bras et l’acculant en arrière dans la grotte. Murray hurla de terreur, luttant désespérément contre son agresseur. En se retournant, ce qu’il vu lui glaça le sang. une paire de mandibules tranchantes et acérées s'ouvraient et se fermaient comme des ciseaux. Une substance visqueuse, sûrement mortelle, dégoulinait de celle-ci. Les marques sur son abdomen laissaient penser que l'immonde créature avait affronté de nombreuses batailles et qu'elle en était toujours sortie vainqueur. Essayant une dernière fois de s’échapper, Murray sentit la créature le rattraper. Elle était rapide, vicieuse et le poursuivait avec une vorace détermination.

La dernière chose qu’il vit fut une paire d’yeux jaunes d’une lueur maléfique, l’emportant dans les abîmes souterraine. Et puis tout devint noir.

Que va-t-il lui arriver ? Le texte me donne envie de savoir ce qui va arriver à Murray.

Des "se mit" il y en a 3, tu peux les supprimer et aller directement au verbe principal. Souvent il n'est pas nécessaire de "se mettre à faire quelque chose" ou "commencer de/à faire quelque chose"

Par exemple tu as écrit: le soleil commençait à s'éteindre : le soleil s'éteignait
(je trouve l'utilisation du verbe s'éteindre bien utilisé pour accentuer le côté négatif et morbide à ta narration - Murray est privé de lumière)

Tu as aussi beaucoup de participes présents trop présents

la sève d’un dattier qu’il avait précautionneusement ramolli: est-ce qu'on peut ramollir la sève ? ou bien est-ce le dattier que Murray ramolli ?

voyant son équipement se perdre : si c'est une tempête de sable, peut-il vraiment "voir" son équipement se perdre. Il doit certainement avoir du sable plein les yeux

Quelques phrases maladroites mais...

Quelle atmosphère !

Des "se mit" il y en a 3, tu peux les supprimer et aller directement au verbe principal. Souvent il n'est pas nécessaire de "se mettre à faire quelque chose" ou "commencer de/à faire quelque chose" : Oui, c'est pas du tout naturel, je vais essayer d'y penser pour les prochaines fois

la sève d’un dattier qu’il avait précautionneusement ramolli: est-ce qu'on peut ramollir la sève ? ou bien est-ce le dattier que Murray ramolli ? : En réalité, la sève d'un dattier doit être bouillie pour être mangée mais je n'ai pas eu assez de temps pour développer la scène, peut-être pas le bon terme utilisé

Merci beaucoup pour ton retour !

Ben il est très chouette ce texte Je n'ai pas vraiment relevé de problème de concordance de temps, rien qui me sautait aux yeux en tout cas. Une phrase peut-être allez, mais dans l'ensemble rien de choquant. Si je voulais chipoter un peu, je te dirai que par endroits, tu as des petites virgules qui cisaillent un peu tes phrases et qui ne sont pas nécessaires à mon sens comme "son prochain défi n’était pas moins que les montagnes de sable, du désert de Calico" / "Le bruit d’une eau ruisselante, résonnait depuis l’intérieur." Mais autrement je n'ai rien à reprocher à ton texte, j'ai de la peine pour le sort de ce pauvre Murray cette araignée m'a collé des frissons dans le dos Bravo à toi, j'ai beaucoup aimé !

tu as des petites virgules qui cisaillent un peu tes phrases et qui ne sont pas nécessaires : Oui je pense. J'ai toujours peur que mes phrases soient trop longues alors je met des virgules partout en me disant que ça passera aha

cette araignée m'a collé des frissons dans le dos : J'avais peur que ce soit un peu too much parce que c'est la première fois que j'écris un texte un peu "horreur" mais je suis contente du résultat et de vos réactions

Merci beaucoup !

J'ai beaucoup apprécié ton texte. L'enchainement des actions est dynamique, je trouve ça agréable à lire.

Peut-être que certaines phrases sont un peu longues, avec beaucoup d'informations. "Au cours de sa traversée, alors qu’il dégustait la sève d’un dattier qu’il avait précautionneusement ramolli, une violente tempête vint frapper le randonneur, voyant son équipement se perdre dans l’atmosphère déchaînée et poussiéreuse."

Ma partie préférée : l'ambiance sinistre de la grotte qui rend l'histoire plus immersive. Bravo pour ton texte !

Ptit_Fenouil a écrit:J'ai beaucoup apprécié ton texte. L'enchainement des actions est dynamique, je trouve ça agréable à lire.

Peut-être que certaines phrases sont un peu longues, avec beaucoup d'informations. "Au cours de sa traversée, alors qu’il dégustait la sève d’un dattier qu’il avait précautionneusement ramolli, une violente tempête vint frapper le randonneur, voyant son équipement se perdre dans l’atmosphère déchaînée et poussiéreuse."

Ma partie préférée : l'ambiance sinistre de la grotte qui rend l'histoire plus immersive. Bravo pour ton texte !

Merci beaucoup pour ton retour

Hello ! Bravo pour ton texte ! il est bien rythmé, prenant à lire, tu amènes de bonnes choses qui doivent seulement être développées

n’était pas moins que les montagnes de sable : n'était autre que

une violente tempête vint frapper le randonneur, voyant son équipement se perdre dans l’atmosphère déchaînée et poussiéreuse. : tu ne développes pas assez la tempête, il manque la tension liée à l'évènement.

Était-ce sa sévère déshydratation qui lui jouait un tour ? ça allait un peu trop vite, pas impression qu'il a galéré tant que ça

certains réduits en miettes : le détail qui casse la tension je trouve

l’acculant en arrière dans la grotte. : ne se dit pas

tranchantes et acérées : un peu la même chose

Merci pour ta participation !