Déesse de la Putréfaction

Déjà deux heures à se traîner dans ce maudit désert. Deux heures interminables à courir sans jamais s’arrêter, à la recherche du moindre paquet laissé là par les Anciens Dieux. Des flèches par ici, de la graisse enflammée par là, et un ennui de plus en plus envahissant. Les rayons du soleil brûlaient le sable et n’aidaient pas Elsa à se sentir à son aise. Son énorme armure, si elle la protégeait bien des coups, n’était pas adaptée le moins du monde à la chaleur de cette atmosphère. Et pourtant, elle devait continuer, qu’importait la soif, qu’importait la faim, qu’importait la douleur. L’impératif d’avancer lui tordait les boyaux. Elle savait que, tant qu’elle vivrait, ses pas la porteraient. Non, pire que ça. Tant qu’Il vivrait, ses pas la porteraient. Elsa ne s’arrêterait que lorsqu’Il se désintéressait d’elle.

Devant elle, à l’ombre d’une dune, quelque chose se mit à tressaillir. Une bête ? Impossible, les Dieux de ce monde empêchaient toute mention de ce mot interdit. En plissant les paupières, elle s’aperçut que c’était une femme sans bras droit qui relevait la tête, les yeux perdus dans le vide. Une prothèse métallique d’où pointait un long katana gisait à ses pieds. Elle l’attrapa tout en se levant avec lenteur et l’accrocha à son épaule meurtrie. Son regard se fixa sur elle, ses mots furent une menace autant qu’une promesse :

– Je suis Malénia, Lame de Miquella, et je n’ai jamais connu la défaite.

– Ouais, bah on va régler ça entre rouquines. C’est ti-par !

Elle extirpa de son fourreau l’arme qui l’avait accompagnée dans toute cette aventure, Éclipse Lunaire, et se précipita sur son ennemie sans hésitation. Ses pieds rebondissaient sans effort sur le sable aussi solide que de la roche. À défaut d’être logique, ce serait plus facile pour combattre ! Le premier coup fut pour elle, mais Malénia contre-attaqua avec fluidité la laissant au bord de la mort. Une fiole de soins, et c’était reparti !

Une frappe, une roulade et un coup de la capacité spéciale de son arme pour enlever quelques points de vie à son adversaire, mais celle-ci ne la laissa pas respirer. Malénia s’éleva dans les airs. La panique traversa son corps déjà meurtri. Elsa savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur si elle voulait survivre à cette attaque. Elle se précipita en arrière, espérant que cela suffirait. Et Malénia commença sa dance des ansériformes. La première salve fut esquivée, mais pas la deuxième, et encore moins la troisième. Après un énième cri de douleur, Elsa s’effondra au sol en miettes.

– Tu comprends maintenant ? Je suis Malénia, Lame de Miquella.

L’homme derrière le moindre de ses mouvements s’exclama :

– M’en fous, j’ai fini Elden Ring.

Heya !
J'ai compris dès le mot "fiole de soin" que c'était un jeux vidéo XD
Bien amené !

Merci ! (en vrai, j'ai pas d'explications sur pourquoi j'ai fait ça ^^' )

I am Malenia. Blade of Miquella. And I have never know defeat.

Je connais pas le jeu mais j'ai bien aimé

Bravo pour ton texte ! Il est bien rythmé, le ton est sympa et le côté jeu-vidéo est bien rendu. Juste quelques petites maladresses :


le moins du monde  : en trop je pense dans la phrase


sans hésitation. Ses pieds rebondissaient sans effort : un peu redondant d'avoir les deux "sans"



La panique traversa son corps : on ne sait pas trop de qui tu parles pdt l'affrontement du coup



L’homme derrière le moindre de ses mouvements s’exclama : je comprends l'idée mais ça manque un peu de contexte/développement je pense.



Merci pour ta participation !