Le loup et la panthère
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lupinae
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- lupinae
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Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 16:12
— Monsieur ? Il va falloir y aller.
— Encore une minute, s’il vous plaît.
— Je vais devoir insister, malheureusement. Nous sommes déjà en retard.
Adam serra la feuille de papier dans son poing. Il ne la lâchait plus depuis la veille. Il se leva avec l’agilité d’un vieillard. Il lui semblait avoir gagné une vingtaine d’années en l’espace d’une semaine. Ses membres lui faisaient mal à force d’être constamment crispées. Son esprit restait coincé dans un passé dont il ne pouvait plus parler avec personne, fardeau qui lui faisait ployer l’échine. Il lui faisait traîner les pieds.
Il se pencha une dernière fois sur la boîte ouverte, maudissant ce fichu maquillage. Ça ne lui ressemblait pas. Rien de tout ça ressemblait à Ariane, à la force de la nature qu’elle avait été jusqu’au bout. Une force qu’il n’avait pas vu décliner. Il n’avait rien vu venir du tout.
« Je suis désolée. Tu dois me maudire, m’insulter de tous les noms, peut-être verser quelques larmes. Sûrement, même. Mais qu’aurais-tu fait en sachant, hein ? C’était mieux comme ça. Je me serais épargné tes éternelles angoisses, ta peur, ton chagrin anticipé. Tu as vécu au lieu de te morfondre, et j’ai vécu avec toi. »
Il s’accrochait encore à ses mots, ses dernières traces en ce monde. Il avait lu la lettre d’Ariane une multitude de fois, imaginant sa voix et ses tonalités dans cet entre-deux de calme et de tranchant. Bagheera. C’est lui qui était désolé. Quand il avait ouvert son bureau et trouvé cette maudite lettre, il avait été submergé de colère ; contre elle, contre lui ; contre son silence et contre sa stupidité. Contre le fait qu’elle avait raison, encore.
Il était en colère contre le monde.
« Je suis certaine que j’ai eu ce que je voulais : un linceul de neige et le chant des loups pour requiem. Tu seras dans mes dernières pensées, Wolf. Le frère que je n’ai jamais eu, l’ami, le confident, le point de repère dans la brume. Je ne regrette rien. Et toi ? »
Il se souvenait de leur rencontre plus clairement que le jour de la naissance de sa propre fille. Il se souvenait d’elle plus fort que n’importe quoi d’autre. Il se souviendrait du début et de la fin de Bagheera la panthère, ses crocs dans la vie et de sa silhouette dans la neige. « Emmène-moi en Alaska, Adam, » lui avait-elle dit en l’appelant par son vrai nom. « Bien sûr, » avait-il répondu sans réfléchir. « Quand tu voudras. Tout ce que tu voudras. »
Elle lui avait parlé de l’Alaska, à une époque où entendre sa voix lui suffisait. Il s’en voulait parfois de se laisser aller à la seule intonation, laissant de côté tout contenu comme un nourrisson se moque de ce que raconte la berceuse que lui fredonne sa mère. Comme il regrettait ce temps où elle venait lui parler de tout et de rien, sans crainte ni hésitation. Comme elle lui manquait cette époque où elle lui parlait encore…
« J’aimerais que tu ailles voir ma mère pour lui dire. Elle non plus ne savait pas. Je sais que je te demande beaucoup, mais… s’il te plaît, j’aimerais que ce soit toi. Elle t’apprécie énormément. Et Lisa. Ma jolie et adorable petite Lisa. Il faudra que tu lui dises, Wolf. Dis-lui peut-être ce que Dumbledore disait à Harry : ce sera comme si j’étais dans la pièce d’à côté, mais sans qu’elle puisse me voir. Dis-toi la même chose, Wolf. Ta fille mérite de savoir que sa marraine ne l’abandonne pas. Ah, et dis-lui que tous mes livres sont à elle. »
Le soleil au-dehors de la chambre funéraire éblouit Adam, énième insulte de l’univers le jour où Bagheera allait se faire dévorer par les flammes. S’il avait su, il l’aurait laissée là-bas, sur les landes gelées. Personne n’aurait su où chercher.
Il marchait au milieu des gens venus pour l’inhumation, Lisa accrochée à son bras. Toute leur équipe était présente pour réconforter madame Gallot. Ils ne comprenaient pas qu’on ne pouvait pas se remettre pleinement d’une amputation.
« Tout le reste est à toi. Je te remets mon sabre. J’ai besoin de souffler un peu. Tout ira bien pour moi, maintenant. Veille bien sur tout le monde. Moi, je te surveillerai de là-haut ou du fin fond des enfers. Sois sûr que je te surveillerai. »
Sur la route jusqu’en Alaska, Bagheera n’avait fait que tousser, tousser, tousser. Elle avait fait d’innombrables allées et venues entre son siège et les toilettes de l’avion. Il n’avait pas osé demander. Elle avait lutté sur tout le trajet en traîneau jusqu’au chalet perdu au milieu de nulle part où un habitant avait bien voulu les accueillir.
Le hurlement d’un loup avait réveillé Adam en pleine nuit. Bagheera était introuvable.
À moitié habillé, il sortit du cabanon et tomba sur les traces de pas qui formaient un lacet jusqu’à l’orée du bois. Ils prenaient la même direction que la veille, là où ils étaient allés se poster pour observer les loups et rester parmi eux. Le froid lui mordait le visage et étreignait sa poitrine débraillée.
Il repéra les animaux en petit groupe, au loin, formes noires se dessinant sur le blanc de la neige. Adam se mit à courir vers eux, au risque de provoquer une réaction hostile de leur part. La meute se replia dans les bois sans un bruit. Cependant, l’un d’eux resta couché dans la neige. Non, ce n’était pas un loup.
Adam trembla, mais le froid n’y fut pour rien.
Il avança par automatisme et tomba à genoux dans la poudreuse. Allongée dans la neige, ses cheveux bruns en soleil, Bagheera dormait. C’était tout comme. Un peu de sang tachait son menton sur son visage paisible et détendu. Ses yeux entrouverts restaient aveugles au spectacle des étoiles et des aurores boréales au-dessus de leur tête.
La neige qui imbibait ses vêtements se faufila sous sa peau jusqu’à venir recouvrir son cœur et l’engourdir. Il alla pour toucher Ariane, mai renonça. Sa main retomba mollement près de lui. Le silence nocturne enveloppa le monde jusqu’à ce que la bulle où il avait enfermé son esprit éclata.
« L’œil du loup est sur toi. »
La musique au piano triste résonnait dans la petite salle du crématorium. Lisa pleurait dans les bras de sa mère alors que les portes se refermaient définitivement sur le cercueil recouvert de roses. Adam, lui, restait prisonnier des derniers instants qu’il avait partagé avec Ariane. Avec Bagheera.
« À la prochaine, et le plus tard possible. Je t’aime, je l’aime, je vous aime. »
Adam releva subitement la tête vers le ciel et son hurlement de douleur mourut dans la nuit, comme le chant des loups avant lui.
— Encore une minute, s’il vous plaît.
— Je vais devoir insister, malheureusement. Nous sommes déjà en retard.
Adam serra la feuille de papier dans son poing. Il ne la lâchait plus depuis la veille. Il se leva avec l’agilité d’un vieillard. Il lui semblait avoir gagné une vingtaine d’années en l’espace d’une semaine. Ses membres lui faisaient mal à force d’être constamment crispées. Son esprit restait coincé dans un passé dont il ne pouvait plus parler avec personne, fardeau qui lui faisait ployer l’échine. Il lui faisait traîner les pieds.
Il se pencha une dernière fois sur la boîte ouverte, maudissant ce fichu maquillage. Ça ne lui ressemblait pas. Rien de tout ça ressemblait à Ariane, à la force de la nature qu’elle avait été jusqu’au bout. Une force qu’il n’avait pas vu décliner. Il n’avait rien vu venir du tout.
« Je suis désolée. Tu dois me maudire, m’insulter de tous les noms, peut-être verser quelques larmes. Sûrement, même. Mais qu’aurais-tu fait en sachant, hein ? C’était mieux comme ça. Je me serais épargné tes éternelles angoisses, ta peur, ton chagrin anticipé. Tu as vécu au lieu de te morfondre, et j’ai vécu avec toi. »
Il s’accrochait encore à ses mots, ses dernières traces en ce monde. Il avait lu la lettre d’Ariane une multitude de fois, imaginant sa voix et ses tonalités dans cet entre-deux de calme et de tranchant. Bagheera. C’est lui qui était désolé. Quand il avait ouvert son bureau et trouvé cette maudite lettre, il avait été submergé de colère ; contre elle, contre lui ; contre son silence et contre sa stupidité. Contre le fait qu’elle avait raison, encore.
Il était en colère contre le monde.
« Je suis certaine que j’ai eu ce que je voulais : un linceul de neige et le chant des loups pour requiem. Tu seras dans mes dernières pensées, Wolf. Le frère que je n’ai jamais eu, l’ami, le confident, le point de repère dans la brume. Je ne regrette rien. Et toi ? »
Il se souvenait de leur rencontre plus clairement que le jour de la naissance de sa propre fille. Il se souvenait d’elle plus fort que n’importe quoi d’autre. Il se souviendrait du début et de la fin de Bagheera la panthère, ses crocs dans la vie et de sa silhouette dans la neige. « Emmène-moi en Alaska, Adam, » lui avait-elle dit en l’appelant par son vrai nom. « Bien sûr, » avait-il répondu sans réfléchir. « Quand tu voudras. Tout ce que tu voudras. »
Elle lui avait parlé de l’Alaska, à une époque où entendre sa voix lui suffisait. Il s’en voulait parfois de se laisser aller à la seule intonation, laissant de côté tout contenu comme un nourrisson se moque de ce que raconte la berceuse que lui fredonne sa mère. Comme il regrettait ce temps où elle venait lui parler de tout et de rien, sans crainte ni hésitation. Comme elle lui manquait cette époque où elle lui parlait encore…
« J’aimerais que tu ailles voir ma mère pour lui dire. Elle non plus ne savait pas. Je sais que je te demande beaucoup, mais… s’il te plaît, j’aimerais que ce soit toi. Elle t’apprécie énormément. Et Lisa. Ma jolie et adorable petite Lisa. Il faudra que tu lui dises, Wolf. Dis-lui peut-être ce que Dumbledore disait à Harry : ce sera comme si j’étais dans la pièce d’à côté, mais sans qu’elle puisse me voir. Dis-toi la même chose, Wolf. Ta fille mérite de savoir que sa marraine ne l’abandonne pas. Ah, et dis-lui que tous mes livres sont à elle. »
Le soleil au-dehors de la chambre funéraire éblouit Adam, énième insulte de l’univers le jour où Bagheera allait se faire dévorer par les flammes. S’il avait su, il l’aurait laissée là-bas, sur les landes gelées. Personne n’aurait su où chercher.
Il marchait au milieu des gens venus pour l’inhumation, Lisa accrochée à son bras. Toute leur équipe était présente pour réconforter madame Gallot. Ils ne comprenaient pas qu’on ne pouvait pas se remettre pleinement d’une amputation.
« Tout le reste est à toi. Je te remets mon sabre. J’ai besoin de souffler un peu. Tout ira bien pour moi, maintenant. Veille bien sur tout le monde. Moi, je te surveillerai de là-haut ou du fin fond des enfers. Sois sûr que je te surveillerai. »
Sur la route jusqu’en Alaska, Bagheera n’avait fait que tousser, tousser, tousser. Elle avait fait d’innombrables allées et venues entre son siège et les toilettes de l’avion. Il n’avait pas osé demander. Elle avait lutté sur tout le trajet en traîneau jusqu’au chalet perdu au milieu de nulle part où un habitant avait bien voulu les accueillir.
Le hurlement d’un loup avait réveillé Adam en pleine nuit. Bagheera était introuvable.
À moitié habillé, il sortit du cabanon et tomba sur les traces de pas qui formaient un lacet jusqu’à l’orée du bois. Ils prenaient la même direction que la veille, là où ils étaient allés se poster pour observer les loups et rester parmi eux. Le froid lui mordait le visage et étreignait sa poitrine débraillée.
Il repéra les animaux en petit groupe, au loin, formes noires se dessinant sur le blanc de la neige. Adam se mit à courir vers eux, au risque de provoquer une réaction hostile de leur part. La meute se replia dans les bois sans un bruit. Cependant, l’un d’eux resta couché dans la neige. Non, ce n’était pas un loup.
Adam trembla, mais le froid n’y fut pour rien.
Il avança par automatisme et tomba à genoux dans la poudreuse. Allongée dans la neige, ses cheveux bruns en soleil, Bagheera dormait. C’était tout comme. Un peu de sang tachait son menton sur son visage paisible et détendu. Ses yeux entrouverts restaient aveugles au spectacle des étoiles et des aurores boréales au-dessus de leur tête.
La neige qui imbibait ses vêtements se faufila sous sa peau jusqu’à venir recouvrir son cœur et l’engourdir. Il alla pour toucher Ariane, mai renonça. Sa main retomba mollement près de lui. Le silence nocturne enveloppa le monde jusqu’à ce que la bulle où il avait enfermé son esprit éclata.
« L’œil du loup est sur toi. »
La musique au piano triste résonnait dans la petite salle du crématorium. Lisa pleurait dans les bras de sa mère alors que les portes se refermaient définitivement sur le cercueil recouvert de roses. Adam, lui, restait prisonnier des derniers instants qu’il avait partagé avec Ariane. Avec Bagheera.
« À la prochaine, et le plus tard possible. Je t’aime, je l’aime, je vous aime. »
Adam releva subitement la tête vers le ciel et son hurlement de douleur mourut dans la nuit, comme le chant des loups avant lui.
zebulon911, Lady_Lian, Rosario_gnd, Daikitumichi, Sayuri.K, ......., Ginevra et aiment ce message
- Daikitumichi
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Re: Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 18:08
Comment ça j'avais pas encore commenté ton texte ? Bah très bien, comme d'habitude, les éléments du puzzle apparaissent au fur et à mesure, et à la fin reste l'émotion. Très beau texte ^^
lupinae aime ce message
- Aline au pays des pages
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Re: Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 21:33
C'est très sympa ! J'ai beaucoup aimé le flashback, tu créés des images fortes et une ambiance prenante ! Et la lecture de la lettre tout du long est très sympa aussi.
J'ai juste deux petites remarques mais c'est du titillage haha
"Son esprit restait coincé dans un passé dont il ne pouvait plus parler avec personne, fardeau qui lui faisait ployer l’échine. Il lui faisait traîner les pieds." je trouve que ça en rajoute un chouilla trop.
"Ils ne comprenaient pas qu’on ne pouvait pas se remettre pleinement d’une amputation." j'ai pas compris... quand tu parles d'une amputation, c'est pour faire le parallèle avec la perte d'Ariane ?
J'ai juste deux petites remarques mais c'est du titillage haha
"Son esprit restait coincé dans un passé dont il ne pouvait plus parler avec personne, fardeau qui lui faisait ployer l’échine. Il lui faisait traîner les pieds." je trouve que ça en rajoute un chouilla trop.
"Ils ne comprenaient pas qu’on ne pouvait pas se remettre pleinement d’une amputation." j'ai pas compris... quand tu parles d'une amputation, c'est pour faire le parallèle avec la perte d'Ariane ?
lupinae aime ce message
- Sayuri.K
- Messages : 315
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Re: Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 22:27
Très jolis adieux, même si on sent à quel point ils sont déchirants pour Adam. J'ai été happée par ta narration parfaite dès le début L'histoire des pseudonymes m'a un peu perdue en revanche, Bagheera et Wolf c'est parce qu'ils peuvent se transformer en animal ? Je t'avouerai qu'à chaud comme ça il me faudrait sans doute plusieurs lectures pour bien comprendre, mais eh mon cerveau revient de vacances donc ça n'a rien à voir avec toi J'ai vraiment adoré, comme toujours. Bravo Lupi !
lupinae et Luna Mitsuki aiment ce message
- lupinae
- Messages : 211
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Localisation : Basse Normandie
Re: Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 22:51
Merciiiii !
Oui, ce sont simplement des pseudos, c'est une scène que je n'ai jamais pu écrire d'une histoire qui s'appelait Wolf Compagny et qui rassemblait une équipe de "super héros" où ils avaient tous un pseudo de ce genre ^^"
Mais tu as raison, je n'aurais peut-être pas dû les mettre ^^"
Oui, ce sont simplement des pseudos, c'est une scène que je n'ai jamais pu écrire d'une histoire qui s'appelait Wolf Compagny et qui rassemblait une équipe de "super héros" où ils avaient tous un pseudo de ce genre ^^"
Mais tu as raison, je n'aurais peut-être pas dû les mettre ^^"
- lupinae
- Messages : 211
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 30
Localisation : Basse Normandie
Re: Le loup et la panthère
Dim 28 Aoû - 22:52
Aline :
Oui, c'est l'amputation que représente la perte d'Ariane !
Merci pour ce retour ^^
Oui, c'est l'amputation que représente la perte d'Ariane !
Merci pour ce retour ^^
Aline au pays des pages aime ce message
- Petite Aloy
- Messages : 113
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 23
Localisation : Sur Word
Re: Le loup et la panthère
Lun 29 Aoû - 8:34
Coucou Lupi ^^
Avec le mot "Loup" dedans, c'est forcément ton texte :p
J'ai bien aimé les images aussi, et contrairement à Aline, je trouve que la phrase "Il lui faisait trainer des pieds" n'est pas de trop. Je trouve que ça rajoute justement un poids au personnage, enfin je ne sais plus trop comment on appelle ça.
Bravo en tout cas !
Avec le mot "Loup" dedans, c'est forcément ton texte :p
J'ai bien aimé les images aussi, et contrairement à Aline, je trouve que la phrase "Il lui faisait trainer des pieds" n'est pas de trop. Je trouve que ça rajoute justement un poids au personnage, enfin je ne sais plus trop comment on appelle ça.
Bravo en tout cas !
lupinae aime ce message
Re: Le loup et la panthère
Lun 29 Aoû - 11:39
Moi, je suis trop petite ou trop bête mais j'ai pas tout compris et pourtant j'ai lu trois fois. Pourquoi elle va mourir en Alaska, la dame ? C'est comme un passage de livres ou il manque des infos contenues dans les chapitres précédents.
Mais je me suis laissée porter par la narration et c'est super de couper le texte avec des passages de la lettre d'adieu.
Mais je me suis laissée porter par la narration et c'est super de couper le texte avec des passages de la lettre d'adieu.
lupinae aime ce message
Re: Le loup et la panthère
Lun 29 Aoû - 11:54
C'est vraiment un très beau texte qui m'a beaucoup ému. Bravo pour ce beau texte !
lupinae aime ce message
Re: Le loup et la panthère
Mar 30 Aoû - 21:50
Une jolie ambiance (mais c'est ptetre pas le bon mot haha), et j'ai bien ressenti la morsure du froid dans la neige mais aussi celle de la mort.
Bravo et merci pour ton texte !
Bravo et merci pour ton texte !
lupinae aime ce message
- Ginevra
- Messages : 155
Date d'inscription : 22/05/2022
Re: Le loup et la panthère
Mer 31 Aoû - 0:21
Bravo pour ton texte, il m'a donné des frissons.
On ressent vraiment le désarroi et la tristesse de ton personnage. La description des relations qui se tissent entre les différents personnages est vraiment bien gérée: ni trop peu, ni trop insistant. Du coup, ça donne une vraie profondeur aux scènes décrites et c'est vraiment cool.
Le seul bémol, c'est que j'ai eu du mal à comprendre qui était Bagheera. Puis, après: ah, mais c'est Ariane ^^' (bon, des fois, je suis un peu quiche aussi)
Certains évènements n'étant que suggérés, je me dis que lire une histoire plus complète dans cet univers me plairait
On ressent vraiment le désarroi et la tristesse de ton personnage. La description des relations qui se tissent entre les différents personnages est vraiment bien gérée: ni trop peu, ni trop insistant. Du coup, ça donne une vraie profondeur aux scènes décrites et c'est vraiment cool.
Le seul bémol, c'est que j'ai eu du mal à comprendre qui était Bagheera. Puis, après: ah, mais c'est Ariane ^^' (bon, des fois, je suis un peu quiche aussi)
Certains évènements n'étant que suggérés, je me dis que lire une histoire plus complète dans cet univers me plairait
lupinae aime ce message
Re: Le loup et la panthère
Ven 16 Sep - 16:02
Hello ! Bravo pour ton texte ! il est super ! Très bien écrit, bien rythmé.
- répétition des "il" au début du texte
- les accueillir.
Le hurlement d’un loup : manque une transition pour faire un lien
Merci pour ta participation !
- répétition des "il" au début du texte
- les accueillir.
Le hurlement d’un loup : manque une transition pour faire un lien
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