La painpauté
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Lauracle6
Lauracle6
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Localisation : Au pays du sadisme

Le Gardien du Cadran Empty Le Gardien du Cadran

Dim 24 Avr - 16:05
Voilà ma petite histoire, avec un gros TW pour ceux qui aiment pas les trucs sanglants, on sait jamais ! C'est parti un peu trop loin x)
Bonne lecture ! 




La place grouillait de monde, il fallait jouer des coudes pour ne serait-ce apercevoir l’ombre d’un pixel de l’écran posé sur une petite scène, sous de vieux rideaux tirés en chapiteau. La mairie n’avait pas d’argent pour financer mieux, qu’importait la grandeur de cet événèment. La nuit n’arrangeait rien, et personne ne savait à quoi pouvait ressembler celui qu’il avait bousculer. Je n’avais d’ailleurs, moi-même, pas la moindre idée d’à qui appartenaient les pieds que je ne cessais d’écraser en entendant les glapissements de leurs propriétaires.
La lune était faiblarde derrière ses nuages. Je trouvais ça si dommage, qu’elle ne daigne pas nous éclairer, en cette soirée. Les projecteurs du ciel braqués sur le résultat de notre nouveau dirigeant auraient été, au moins, un bon présage. A la place, entre deux nuages où elle laissa ses rayons nous baigner, l’ombre d’un corbeau se fit fugace, mais son croassement me resta en mémoire. L’attente était longue. La déception à portée de main. L’avenir à deux doigts de nous faire sourir, ou de nous assaillir de doutes, de peur et de désarroi. De désespoir, même, aussi noir que celui dans lequel nous avions sombré deux ans auparavant.
J’arrivais presque au bord de la scène quand j’eus l’impression que l’air se fit plus lourd. Quelque chose se passait, je l’aurais juré. J’arguai un regard vers l’horloge qui nous narguait du haut du clocher de la vieille église, déjà presque tombée en ruines. Nous allions, dans deux minutes, à minuit, nous débarasser de celui qui nous avait rendu la vie impossible.
Je ne pouvais m’empêcher de gigotter dans ma tunique blanche. La seule couleur que les femmes n'ayant pas encore enfanté étaient autorisées à porter. Le vêtement était si serré qu’il ne mettait pas en valeur mes courbes, mais appuyé sur mon corps, avec la douleur des frottements, pour faire ressortir ce qui était caché. Souvent, des bourrelets. Je n’allais pas porter de la couleur de sitôt, ainsi vêtue.
Un sifflement retenti, non loin de moi. Je crus d’abord qu’il s’agissait des roulis activant la grosse cloche qui, s’apprêtant à sonner minuit, se mettaient en branle. Il n’en était rien.
Un souffle, avec une odeur de salines plus âpres, me bouscula. Nous tombions, tout autour de moi, comme des quilles, jusqu’au moins au troisième rang de la masse. Je massai mes genoux douloureux. La finesse du tissu ne m’avait pas épargnée. Et si quelqu’un m’apercevait ainsi, je jurai me battre pour n’avoir de problèmes. Ces deux tâches de sang qui se formaient, points rouges sur l’immaculé, n’étaient pas de mon fait !
Un silence.
Pesant. Trop, bien trop, pesant.
La scène n’était plus qu’un champs d’écharde dont les bords cloûtés servaient d’enclos, debout, fragiles. Au centre, incrusté jusque dans le sol du dessous, une immense aiguille. Projetée depuis le ciel comme un archer céleste visant en plein coeur la planète, elle laissa stupéfaits tous les spectateurs. Alors qu’un hoquet de surprise aurait pû me traverser, ou mieux encore, un hurlement de terreur, se fut mon vis-à-vis, croisant presque mon regard, qui me glaça, me paralysa.
Un homme, assis en tailleurs sur cette aiguille, avec un visage aux contours flous mais très pâle, d’une couleur cadavérique, fixait l’assemblée. Dès qu’il portait son attention sur un groupe de personne, il y aspirait toute réaction.
Le tyran n’était pas encore élu que le malheur s’abattait. A minuit, nous aurions dû être libéré. Qu’attendait donc ces deux dernières minutes pour s’égrainer ?
A nouveau, le clocher silencieux m’appela, et mon coeur me sembla, lui aussi, s’arrêter, car de là haut, la réalité me terrifia. Il était 23h59, et le cadran ne bougeait plus. J’avais beau attendre, encore et encore, compter les soixante secondes nécessaires à la course de la trotteuse d’une montre, il n’en fut en rien différent. Pas même après soixante-dix, ou mêmes cent. Le clocher s’était tû à jamais.
— Bien, maintenant que j’ai toute votre attention…
Il sauta avec élégance au devant de l’immense aiguille d’un noir de jai. La lune avait enfin décidé de se montrer, et surtout de mettre en avant cette créature étrange, que je pressentais être messager du malheur.
— Lord Howard Huldeverg est bien votre nouveau dirigeant. Ou votre ancien. Ou… je ne sais pas trop, vous avez un rapport aux temps si particulier, ici.
Un sourire se dessina sur ce visage brumeux. De la vapeur s’échappa de ses comissures relevées. Elle s’avapora mais sa chappe me sembla rester autour de nous tant ma gorge et les muqueuses de mon nez devenaient sèches.
— L’élection n’a pas eu lieu !
Sans que la réponse de l’inconnu ne se fit, le coeur de l’homme qui s’était exprimé explosa d’une longue aiguille d’horloge plantée dans son thorax. Du sang gicla, des hurlements fusèrent. De nombreuses personnes chutèrent, se firent piétiner, et avec ma joue tâchetée de son hémoglobine, je fus l’une des rares idiotes incapable de remuer.
Moi aussi, à mon tour, je sentis ma chevilles se rompre lorsque, dos au sol, yeux au ciel, vides d’émotions, des pas précipités la foulèrent avec la force de sabots sur de la terre meuble.
Des larmes roulèrent sur mes joues, la douleur remonta ma jambe comme un serpent glacé. A retardement, un cri s’échappa de mes lèvres et mourrut dans le chaos de la nuit ultime.
— Je suis Afagard, du Cadran des hommes.
Je ne sus que répondre. Que comprendre. Quelque part, j’étais quelque part, mais pas ici. J’avais disparu, en un instant. Je m’étais détachée de ce qu’il se passait.
Les doigts de cet homme, qui me sembla plus distinct d’un coup, à quelques centimètres de mon visage, reculèrent sur ma peau, depuis la base de ventre, glissé sous ma tunique, pour se poser sur ma cheville. Je frémis de dégoût.
Craac.
Mon buste se redressa d’un coup, mes bras pris de spasmes, je le frappai. La douleur me noya les poumons dans une eau de souffrances dont les remous me remontaient au visage et m’empêchaient de respirer.
— Vous n’allez, là, vous aussi, plus pouvoir avancer. Comme le temps, désormais.
Il se redressa, fit face aux personnes encore présentes, courageusement équipées d’armes de fortunes, ridicules, certainement, face à lui : des opines, des morceaux de bois pointus, une paire de ciseaux ou encore des trousseaux de clés placés en poing américain entre des jointures blanchies par l’effrot de préhension.
— En effet, l’élection n’a pas eu lieu. C’est bien pour cela que Lord Howard Huldeverg est toujours, encore et à jamais, votre dirigeant bien aimé. Tout ce qu’il a construit s’est figé, son pouvoir fixé dans le temps et l’histoire, et rien de ce qui arrivera après cela n’aura d’importance, puisque gardien du Cadran, je dois veiller à sa cohérence.
Mon corps se recroquevilla seul sur lui même. De peur, j’arrachais par bouts entiers les petites peaux autour de mes ongles, puis les morceaux de tissus de ma tenue officielle. Bientôt, tout mon ventre fut mis à nu, et à chaque mouvement, ma poitrine menaçait d’en faire autant. Aucun regard dessus, si ce n’était celui de la folie qui s’emparer de moi. Je devenai incontrôlable.
— Je suis ici pour permettre à celui qui, par le sacrifice de son âme, a permis aux horloges de cesser leur mouvement, et au temps de se figer en ce qu’il avait fait du monde. Je ne peux laisser les aiguilles de vos cadrans, ces actes conscients, volontaires, dévorer l’équilibre du feu de vos passions.
Personne ne sembla saisir, comprendre, plus que ce que j’en faisais. Il le vit, ça l’amusa. Il claqua des doigts et pointa, d’un index trop long pour être humain, chaque maison autour de la place. Une invitation silencieuse à rentrer chez nous. Je tentai de me lever. De me cacher de mes bras, regrettant le triste spectacle que j’offrais, de marcher. J’en oubliai ma cheville brisée en deux. Je chutai, et mon front frappa le sol avec une rare violence. Les étoiles s’éteignirent une à une. Mes espoirs d’entendre le clocher sonner, l’horloge redémarrer, mourrurent sous mes paupières referrmées. Ma conscience s’étiola, ma conscience se dissipa. Mon coeur ralentit et dans ce brouillard d’évanouissement, je sentit mon souffle chaud cognr le sol contre lequel était mon visage et remonter le long de mes joues, chatouiller jusqu’au bout de ma nuque, et disparaître. Plusieurs fois. J’étais bien. Et j’oubliai, peu à peu, le réel.



***


La douleur à mon front me réveilla. Je crus que c’était immédiat mais même paupières closes, je sentais les rayons du soleil agresser mes yeux. Je les ouvris péniblement et cherchai mon réveil en tatant la tabke de chevet, mais je ne trouvai jamais sous mes doigts son bois mat et froid. Ma tête se tourna. Je n’étais pas chez moi.
Alors que je paniquai, totalement, jusqu’à faire brûler mes yeux de larmes retenues, je tombai sur des horloges, des réveils, tous suspendus dans le temps, arrêtés.
La porte s’ouvrit à la volée. Le même homme que la veille. Il portait une béquille dans une main qu’il fit tourner comme une majorette entre ses doigts - ces mêmes mains qui m’obsédaient tant elles étaient étranges - et bombait le torse. Tentait-il de m’impressionner ?
— Tu as failli mourir, hier.
Je ne me rappelai que de ma chute, pourtant. Mes sourcils froncés durent lui mettre la puce à l’oreille, et il pointa mon crâne. Mes doigts s’y précipitèrent immédiatement. Autour, je sentis le rugueux tissus d’un bandage. Il était mal fait, mais je n’en tins pas compte.
— Une aiguille céleste, à nouveau. Elle a failli de percer la boîte crânienne, mais je t’en ai écarté, juste avant.
— Pourquoi ? Vous devez protéger le monde, où je ne sais quelle autre connerie vous vous êtes mis en tête !
Je hurlai. Je me levai. Je ne voulais pas lui laisser le temps de répliquer, de me répondre, je ne voulais pas l’entendre. Sa voix était belle, douce, suave, mais il était horrible, et moisi jusqu’à la moelle. Je le détestais. Je détestais ce monde, notre tyran, je haïssais ma vie sans aucune liberté.
Je titubai. L’impression d’aller vite, d’être prête à m’enfuir, m’avait quitté à peine avais-je sortis les pieds de mon lit pour les mettre à terre, et pourtant, il ne m’arrêta pas. Tant mieux. Je pourrais enfin reprendre ma vie. Mon horrible vie.
J’arrivais même dans la rue. Et près de chez moi. Chaque horloge, chaque cadrans, les montres des bijoutiers… tout était à l’arrêt. Nous étions le lendemain, ou surlendemain, ou je n’en savais trop rien, il était vrai, et pourtant, au fond, je sentais que nous restions ce soir fatidique, à 23h59.
Un peu de monde devant. Un mariage.
Certains continuaient à vivre. Comme avant. Un mariage où ils étaient deux, où ils ne devaient pas s’embrasser, pas se regarder, pas se toucher. Un mariage où ils devaient tester leur amour sur des questionnaires près remplis dans les deux pièces qui durent, fut un temps, servir de confessionnal, de chaque côté du bâtiment. Je les observai, de loin, la porte était grande ouverte.
Puis je l’entendis. Il était là-haut. Je crus discerner qu’il riait.
Le vitrail est explosa. Ils étaient tous les deux, papiers dans la main, à rendre leur feuille de mariage, et les voilà transpercer par une aiguille bien trop longue, bien trop grande. Leurs peaux se rougirent, et l’impact avait explosé leurs crânes en de petites pépites d’os blancs qui retombait en pluie autour d’eux. Le politique - car le religieux n’avait, dans le monde de ce Lord de l’horreur plus de place - signa leur avis de décès plutôt que leur ordonnance de mariage, en remplis sa sacoche, et quitta la pièce par la chapelle collée à l’édifice.
Il s’en fichait.
Je reculai, ébêtée, traumatisée, tanguant sur ma seule jambe valide. Ma béquille remuait comme un roseau près à ployer jusqu’au sol pour que je m’y écrase à nouveau avec fracas.
Il n’était déjà plus là.
J’essayai d’aller vite, à la vitesse à laquelle j’aurais pû courir, si mes deux jambes avaient été valides. Je n’avais pas été changer et les morceaux de tissu à moitié arrachés voleter autour de moi. Je trouvais un cadavre, dans un magasin… Le marchand en pleurs, se balançait d’avant en arrière, encore, et encore.
— Il a… il a essayé d’acheter un paquet cigarettes, lui qui n’avait jamais fumé !
Un changement insignifiant. Dans le monde d’avant, avant aujourd’hui qui n’était qu’un hier, il n’avait jamais fumé. Les changements étaient infimes, si infimes.
Mais s’habiller uniformément, offrir son argent aux politiques, vivre dans des caissons à la lucarne trop petite pour y passer sa tête, n’avoir de nourriture que si l’on achète des bons d’adhérents à leurs manifestations mondiales, sa vie de famille régie par des textes de lois envoyés au hasard, pour les tester, directement dans les boîtes aux lettres.
Mon mari n’était nul part. Et je doutais qu’il soit chez nous. Mon cher mari, que j’aimais plus fort que je n’aurais imaginés aimer n’importe qui.
— June ! June !
Entendre mon prénom hurler ainsi mis en branle mes instincts. Ils s’activaient pour me faire fuir, me permettre de me battre.
Le visage dévasté du postier l’arrêta, et le mécanisme s’enroua.
— J’ai reçu un fax. Un fax de votre mari, il… il a était au port, commandé un bateau pour rejoindre le grand continent… je crois qu’il t’y attend. Ne prends rien, pars vite… peut-être qu’au delà des mers que nous ne connaissons ils… ils n’y ont pas de puissance ?
Il était vrai que nous n’avions jamais de nouvelles de si loin, mais je doutais de cela. La menace, maintenant, venait aussi des cieux, de ceux que j’avais tant observé avec mon époux bien aimé.
J’arrivais en retard au port. Ma valise, du haut de l’allée en pente pour rejoindre la passerelle, roula jusqu’à mes pieds et heurta ma jambe blessée. Elle me fit atroement mal, mais pas autant que le sang qui en gouttait. Pas autant que la lettre, que j’aperçut dessus, avec les résultat de mes examens.
« Vous êtes génétrice en cours de procréation. Veuillez contacter les services les plus proches pour vous notifier de la marche à suivre. Nous somme sincèrement désolés de cette charge nouvelle, et des retenues fiscales seront, dès demain, 00h00, exécutées. »
La date me fit frémir. C’était envoyé le jour de la soirée la plus noire que le monde ait connu.
Alors le lendemain n’aurait pas dû exister.
Mon enfant, celui de mon époux mort que je pleurais et hurlais à m’en déchirer la gorge, comme un phare sonore que tous les navires du monde effondré autour de moi pouvait entendre, ne devait pas exister. Il ne faisait pas partie du monde d’avant.
J’entendis un rire, et me retins de fermer les yeux.
La douleur me figea au sol. L’aiguille perfora mon ventre, et s’en releva avec un morceau de chairs, minuscule, au bout, et flotta au-dessus de moi.
Le sang baigna mes vêtement, créa une mer rouge autour de moi.
La vie s’en allait, et j’en étais presque soulagée.
L’aiguille, l’arme de nos fins dans ce monde où le changement deviens interdit, l’existence des horloges muettes, revint à la main de son propriétaire.
Il ne riait pas.
Son visage cireux devint plus tangible, plus réel, malgré le voile opaque que la mort commençait à dresser devant mes yeux. J’aperçus enfin ses traits, ses yeux béants, remplis d’agonie.
Il pleurait. Et je voyais, dans chacune des gouttes salées sur ses joues, les morceaux de son âmes perdues. Il hurla, et posa ses main sur mon ventre, y renfila mon foetus. Il sanglotait. Celui qui souriait avait disparu.
Il avait ses limites. Où avait-cru, naïvement, que son travail serait moins pénible, qu’il n’aurait pas à se salir les mains.
— Pourquoi… si vous ne vouliez pas ?
— Je suis un gardien du Cadran… mais j’ai perdu le miens depuis longtemps… comme vous j’ai-
Ses paroles s’interrompirent et un bout de métal surgit dans sa gorge, lui déchirant l’aorte, les carotides, en un coup large, mais pas assez pour le décapiter. Il s’effondra sur mon ventre ouvert, qu’il remplit de son sang.
Sa main, dans un spasme d’agonie, clos mes yeux morts.
Je l’observai, de là haut, se faire perforer, encore et encore, par des aiguilles tombées du ciel.
J’étais montée jusqu’à la voûte céleste et devenu une étoile, sur un immense disque de noirceur. J’étais moi aussi, une gardienne, car j’avais de son sang, de son âme, de son humanité arrachée par une magie incontrôlée, inconnue, incontrôlable.
Je n’avais pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’à côté de moi, il ne s’agissait, cette fois, vraiment pas de pleurs, mais de rires.
Des gardiens, ses propres frères, l’avaient assassiné, comme Lord Howard Huldeverg, un homme, avait brisé l’humanité, et détruit le temps pour son avidité de pouvoirs.



Dernière édition par Lauracle6 le Dim 24 Avr - 20:43, édité 1 fois

Lebranc et Mimisth aiment ce message

Lebranc
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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Dim 24 Avr - 18:36
Beaucoup de choses intéressantes dans ton texte, par contre je n'ai pas bien compris la temporalité, c'est le cas de le dire ^^ Tu dis qu'elle porte une tenue blanche qui prouve qu'elle est célibataire, mais il semble qu'elle soit mariée. Est-ce que la scène du mariage correspond à la sienne? Et c'est son époux qui meurt parce qu'il ne fumait pas? J'avoue ne pas avoir très bien compris ce passage mais l'idée en soit est intéressante. Et le monde est riche.

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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Dim 24 Avr - 20:42
Lebranc a écrit:Beaucoup de choses intéressantes dans ton texte, par contre je n'ai pas bien compris la temporalité, c'est le cas de le dire ^^ Tu dis qu'elle porte une tenue blanche qui prouve qu'elle est célibataire, mais il semble qu'elle soit mariée. Est-ce que la scène du mariage correspond à la sienne? Et c'est son époux qui meurt parce qu'il ne fumait pas? J'avoue ne pas avoir très bien compris ce passage mais l'idée en soit est intéressante. Et le monde est riche.

Ah non, pas du tout pour la tenue qui veut dire célibataire, et qu'elle soit mariée. C'est parce que j'ai changé d'idée en cours de route, et que j'ai totalement oublié de l'enlever avant de poster. Je vais faire ça, quand même, sur la signification de la tenue. 

Pour le reste, non, son mari ne meurt qu'à la fin (avec la valise), le reste, c'est plutôt dans l'idée d'un parcours où elle se rend compte de tout ce que cette chose entraîne. En tout cas, merci pour ton retour !

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Sayuri.K
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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Sam 30 Avr - 11:51
Un texte rempli d'idées très intéressantes comme l'a dit Lebranc, je sens un univers riche et original là-derrière. En revanche, je dois dire que j'ai été un peu perdue. Il se passe beaucoup de choses, beaucoup d'infos sont données et il m'a fallu relire plusieurs fois certains passages pour être certaine d'avoir compris ce qui se passe. Ce qui apparaît en revanche au premier coup d'oeil c'est que tu fais attention à ton rythme, et tu travailles aussi ton écriture. J'aurais peut-être simplifié légèrement quelques phrases pour aider à la compréhension globale, mais dans l'ensemble c'est super bien écrit 😊 J'aime beaucoup ton univers en tout cas, le glauque j'adore ça et j'ai été servie pendant ton histoire. Je pense que si tu approfondis l'idée et que tu allèges un peu ta narration ça pourrait donner un roman vraiment cool x) Bravo à toi !
Mimisth
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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Sam 30 Avr - 18:49
Histoire très intéressante et originale, qui va beaucoup avec le thème Surprised... J'avoue que j'ai tiqué aussi pour la contradiction marié/pas marié... Mais oui on est pas mal embrouillé par l'histoire entre, l'accident, la disparition du mari, le bébé...
Mais c'est bien écrit^^ !
Azulys
Azulys
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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Sam 30 Avr - 20:15
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à suivre ce qui se passait dans ton histoire, pourtant l'univers à l'air ultra riche et passionnant. Je pense que c'est plus une question de style ou de manière de présenter les scènes qui nécessiterait d'être un peu plus peaufiné. Mais franchement, une histoire dans cet univers, je serai carrément partante pour la lire ! Bravo pour ta participation Smile
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Le Gardien du Cadran Empty Re: Le Gardien du Cadran

Mar 17 Mai - 20:52
Bravo pour ton texte ! je pense qu'il y a plein de choses intéressantes, que certaines phrases sont bien tournées, avec beaucoup d'idées et un monde qui a l'air super intéressant. Mais j'ai l'impression d'être passée à côté de pas mal de trucs et je n'ai pas tout compris (y compris ce qu'il se passait en fait). Sur la forme, attention aux phrases un peu alambiquées/avec beaucoup de virgules :"A nouveau, le clocher silencieux m’appela, et mon coeur me sembla, lui aussi, s’arrêter, car de là haut, la réalité me terrifia."
Merci beaucoup pour ta participation ! Very Happy
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