Une aube crépusculaire

Une aube crépusculaire

Quand Timéo se leva ce dimanche, il lui semblait avoir fait la grasse matinée. Une lueur filtrait de sa fenêtre aux volets encore fermes. Il s’habilla rapidement et accrocha sa nouvelle montre à son poignet. Il vérifia l’heure d’un coup d’œil rapide : huit heure huit. Mais quelque chose n’était pas comme d’habitude. Il regarda plus attentivement et remarqua qu’elle s’était arrêtée. Tant pis, il demandera à sa mère de changer la pile.
Il la garda tout de même au poignet car sa mère la lui avait offerte la semaine dernière pour ses quatorze ans. Il se demanda tout de même si c’était normal que la pile lâche aussi vite. Il fut interrompu dans ses réflexions en entrant dans la cuisine. Sa mère était debout à la fenêtre fixant le ciel matinal.
- Bonjour Maman, il se passe quoi dehors ? demanda l’adolescent.
- Je sais pas, lui répondit-elle doucement. Le ciel est bizarre aujourd’hui.
Timéo se plaça à côté de sa mère et vit ce qu’elle voulait dire. Une couleur orange dominait les cieux et le soleil était indistinct. La beauté de ce spectacle n’avait d’égale que son étrangeté. Jamais il n’avait vu ni même entendu parler d’un ciel aussi orange. L’aurore et le crépuscule semblaient se disputer.
Mais Timéo et sa mère n’était pas les seuls à s’interroger sur le ciel. Le garçon voyait en bas de son immeuble une petite foule s’agglutiner doucement et discuter avec de grands gestes qui ne laissaient pas de doute sur le sujet même s’il ne pouvait pas les entendre.
Il se désintéressa de l’extérieur pour se préparer son petit déjeuner. Mais rien ne lui faisait envie. Il n’avait pas faim. Un détail attira son attention. Le réveil de la cuisine affichait huit heure huit.
Une coïncidence ?
Timéo se précipita dans le salon où la grande horloge lui donna la même information. Sur les deux cadrans, les aiguilles était figées. Timéo sentit son cœur rater un battement. Il s’assit dans le grand fauteuil où il avait l’habitude de regarder la télé mais elle resta désespérément éteinte malgré ses multiples tentatives.
Rien ne fonctionnait.
Sa mère lui dit de loin qu’elle descendait prendre des nouvelles avec les autres en bas de l’immeuble. Timéo se leva d’un bond en lui criant qu’il venait avec elle. Il enfila ses baskets sans même défaire les lacets et la suivit dans l’escalier.
Il y avait encore plus de monde que ce que le garçon avait vu par la fenêtre. Toute la rue était rassemblé et Timéo entendait plus de questions que de piste de réponses. Il retrouva quelques uns de ses amis du collège qui ne lui apportèrent pas davantage d’explication.
Timéo et ses amis avaient parlé de beaucoup de choses et les choses n’avait pas évoluer du tout. Il regarda de nouveau le soleil qui était estompé dans le ciel orangé. Il n’avait pas bougé d’un millimètre. Le monde semblait figé.
Sa mère vint le voir pour lui dire de rentrer à l’appartement et il la suivit avec une idée farfelue dans la tête.
Le temps s’était arrêté : Il ne serait jamais grand...
(Je veux plus de temps....)

L'histoire commence bien, on a envie de savoir l'origine de ce ciel étrange. La phrase finale "Il ne serait jamais grand..." est percutante. Dommage que le temps ait manqué pour rédiger la suite.

Je rejoins totalement l'avis de Lebranc ! L'histoire commence tellement bien, j'aurais tellement aimé en savoir plus.

(Je veux plus de temps....)

C'est tellement ça ! Au moins c'est dans le thème, presque même dans le thème de la dernière phrase.

C'est un bon début d'histoire et c'est dommage que ça s'arrête sans avoir pu creuser davantage le sujet.
Je suis d'accord avec Lebranc, la phrase "il ne serait jamais grand" est très percutante et du coup je reste un peu sur ma faim. Mais en 1h30 c'est pas facile de développer comme on le voudrait.
Bravo pour ta participation

Bravo pour ton texte et merci pour ta participation Tout se lit très bien et je regrette que le temps t'ait pris de court ! Attention je pense à la description qui manque de rythme (phrase courtes mises à la suite) et aussi aux expressions toutes faites comme le coeur qui rate un battement. Encore merci