La capitaine

J’ai eu comme un bourdonnement dans ma tête, suivi d’un étourdissement. Quand j’ouvris les yeux une personne me dévisageait. Un homme à la peau butiné par le soleil et au regard bleu océan. Je ne reconnaissais pas la personne qui étais en face de moi.  Elle était silencieuse et imitait mes mouvements.

__ Qui es te vous ?

La buée se format au niveau de son regard. Je me reculai, il se reculai en même temps. Je m’aperçus que je parlais à un miroir. C’était impossible car j’avais les yeux couleur marron Je regardais autour de moi. J’’étais dans une salle de bain couleur marine avec des bateaux de toutes formes peintes sur le carrelage. C’était des bateaux a voiles ,des trois mats. Les serviettes de bain étaient dans un hamac. La décoration était dans le ton de la mer. Moi qui n’aimais pas prendre le bateau à cause d’un affreux mal de mer. J’avais beau essayer , mais rien n’y faisait. Je n’étais pas fais pour la mer.

__ Capitaine, vous allez être en retard ! cria une voix féminine.

Je devais rêver. C’était ça la seule réponse plausible. Le rêve était très réaliste. Ce qui me gênait c’est de ne pas me reconnaitre dans le miroir. J’avais comme un sentiment de malaise en me regardant. Je mis de l’eau fraiche sur mon visage. Le froid me surpris tellement que je cru qu’il allait me réveiller. Je fixai le miroir entoure de coquillage. Le visage commençait à mettre familier. Cela me troubla encore plus. Je me souviens avoir eu un malaise et mettre refugie dans la salle de bain pour fuir le regard de ma servante marie, la jeune femme qui m’a appelé c’était sa voix. Puis, plus rien. Je me suis relevé avec ce fracas dans ma tête comme des machines-outils qui fonctionnent en permanence. Un autre visage apparu qui m’était familier,  que le visage de ce loup de mer. C’était moi ! Un visage enfantin malgré mes dix-huit ans.  C’était moi aussi . Les deux visages étaient l’un à côté de l’autre. Le plus vieux était plus nette.

__ Capitaine, le médecin vous attends !

Je m’essuyais le visage. Je vie une trace de sang sur le carrelage. J’essuyais le sol et jetais la serviette salle dans le panier en osier. Je descendis les marches. Au fur et à mesure que je descendais l’escalier, des souvenirs m’assaillait. A la première marche , je découvris que j’habitais un somptueux manoir familiale. A la dernière, je connaissais toute la vie du marin, fait d’excès , d’imprudence et de beaucoup d’alcool, trop selon son médecin.
Une jeune femme au joue rouge potelée m’attendait en bas de l’escalier de bois.
_ Votre médecin, vous attends depuis au moins un quart d’heure, dans votre salon particulier.

_ Je suis là, merci Marie.

Une voix roque travaillée avec du whisky et des cigarettes sorties de ma bouche. Elle allait bien avec le personnage un peu bourru. Le docteur m’attendait affaler sur mon fauteuil de cuir avec un verre de whisky à la main.

_ Quoi de neuf doc ?
_ Rien de bon capitaine.

Il faillit avaler de travers le fond du verre qu’il avalait cul sec. D’autres souvenirs m’arrivaient comme des déferlantes sur un bateau. J’étais mourant et mes jours étaient compté.

_ Je vois que nous n’avez pas vos affreuses cigarettes au bec. C’est bien de suivre mes conseils. Ne fumer plus et arrêt l’alcool.

Il termina sa phrase en louchant sur la bouteille de whisky. La capitaine avait les meilleures bouteilles qui ramenaient de ses voyages. Le goût de vieux tabac apparu dans ma bouche et je faillis vomir.

_ Vous êtes en retard Doc, d’habitude vous venez plus tôt les samedis.
_ Oui. J’ai été retardé. Il y a eu un accident. Un pauvre enfant en vélo a été renversé et il est mort sur le coup non loin de votre demeure.

Je me souvins . J’étais parti faire une balade à vélo comme je le faisais tous les samedis. Puis plus, rien.

_ Toi aussi tu es mort.

Une voix resonna dans ma tête. Si le Doc n’avait pas continué a parlé, j’aurais pu croire que c’était lui mais le non. Il continuait à parler tout seul.

_ Qui étes vous ? demandai-je sans dire un mot
_ Par bleu, tu n’es pas trop agile du ciboulot. Je suis le propriétaire de ce corps. Nous sommes morts en même temps. Et par je ne sais comment tu as pris ma place dans mon corps et moi je suis resté avec toi.
_ Je deviens fou. Je vais me réveiller. Ce n’est pas possible.
_ En tant de capitaine, j’en ai entendu des histoires et rien ne me surprend à mon âge.
_ Vous m’écoutez Capitaine ?
_ Bien sur Doc, fort et claire.

Je n’étais plus moi qui parlais mais le capitaine. J’étais comme un passage de son navire . J’étais installé dans une couchette spacieuse d’un bateau avec tout le confort. J’avais un grand écran et ce que voyait le capitaine c’était le programme.

_ Il faut arrêter l’alcool et le tabac sinon ça vous tuera et je me demande comment cela ne vous a pas tué avant.

Une personne apparue dans la cabine, c’était le Capitaine en tenue d’officier.

_ Je ne sais pas ce qui nous arrive, mais je vais essayer de comprendre avec ton aide si tu le vieux bien.

L’image du capitaine disparaissaient par intermittence. Le froid me saisit. J’étais dans un endroit sombre et étroit. Je tapais avec mes poings de toutes mes forces et un bruit métallique resonnait. Quelque chose accrocher à mon gros orteil me chatouillait. Je criai.

_Capitaine au secours !!!

Vraiment cool l'idée du reflet, pour lui faire prendre conscience qu'il a changé de corps ! J'aime beaucoup !

C'est pas de bol tout de même... Mourir à cause d'une balade à vélo et en plus être réincarné dans le corps du capitaine Haddock ! Pauvre gamin, il a été puni deux fois ! Mdrrr

(Sinon c'est cool, j'aime bien.)

J'ai beaucoup aimé l'idée ou le personnage ce regarde dans le miroir et ce rends compte que ce n'est pas son corps. C'était cool ! Mais pauvre jeune qui se retrouve à partager son corps avec un capitaine qui va aussi bientôt mourir. C'est pas de chance ! Je me demande ce qu'il se passe à la fin et surtout ce qu'il va arriver à leur arriver aux deux. Bref bravo !

Merci pour vos avis

Hello !
Très bonne idée le texte, bravo à toi !
Je pense que la narration manque un peu à certains moments, que ça manque de clarté (ex : "
Je n’étais plus moi qui parlais mais le capitaine. J’étais comme un passage de son navire . J’étais installé dans une couchette spacieuse d’un bateau avec tout le confort. J’avais un grand écran et ce que voyait le capitaine c’était le programme." où on sait pas trop ce qui se passe en vrai). Les scènes manquent d'approfondissement, de clarté.
Il y a également un souci de rythme, il manque des phrases longues pour équilibrer avec les phrases courtes.
Merci pour ta participation !