Je la sauve et elle me tue

Je la sauve et elle me tue

Petit mot pour dire que j’ai adoré ce concept. J’ai pas développé parce que je craignais de ne pas finir à temps mais franchement c’était cool. A refaire peut être avec plus de temp si possible

Aujourd’hui c’est le dernier jour de ma vie. Je devais me rendre chez un ami que je n’ai pas vu depuis 20 ans et ce fichu GPS m’a perdu. Je me retrouve sur une route que je connais pas. Il pleut énormément, il y a énormément de vent, les branches des rares arbres que je croise ressemblent à des bras désireux de m’attraper moi et ma voiture pour nous avaler tout entier.

C’est la première fois que je me retrouve en montagne seul, au milieu de la nui sur une route sans éclairage, sans aucun passage. Après au long moment à suivre cette départementale, je tombe sur un motel. L’endroit me fait clairement flipper, mais pas grave.

Le propriétaire des lieux, un homme maigre comme un fil de fer, aussi blanc que du plâtre et à qui il manque la moitié des cheveux et des dents me donne la dernière chambre qui lui reste

- Ouf, j’ai eu de la chance, songé-je en m’allongeant sur le lit grinçant de ma chambre glauque et spartiate. Au moins ça reste dans l’ambiance de mon début de nuit.

Alors que je commence enfin à m’endormir, une femme se met à hurler, sans attendre, je me précipite vers la porte et l’ouvre. Je ne vois personne. Je regarde à gauche, rien. À droit j’aperçois furtivement une ombre qui disparaît dans un grognement inquiétant. Malgré la trouille qui me tenail le bide, je décide de la suivre, mais à bonne distance.

L’ombre, que je fil le plus discrètement possible, ce dirige vers la réception et vers l’homme aussi fin qu’un fil de fer à qui il manque les dents et les cheveux. La silhouette à une démarche étrange, traînante, en plus elle pousse des grognements inquiétants.

Lorsque j’aperçois enfin le petit hall d’entrée toujours éclairé par une lumière faiblarde, je m’aperçois que le propriétaire à n’est plus derrière son comptoir. À la place, une famille se fait attaquer par des hommes.

Alors que j’ai les yeux fixés sur cette scène qui me paralyse, la silhouette que je suivais se jette au milieu de tous, attrape le bras d’un enfant. Les dents crochues et aiguisées de la chose attrapent le bras d’un enfant et le mort sauvagement.

Effrayé par cette vision, je tourne la tête. Une petite fille est parvenue à se cacher, mais elle tremble, terrifiée par la peur. Pour aider la petite fille, je descends les escaliers et me glisse le plus silencieusement possible dans le dos des monstres qui ont décidé de faire de cette famille leur repas du soir.

Lorsque j’arrive enfin à proximité de la fillette, je tends la main et l’attrape par le bras. La petite se met à hurler de toute ses forces, ses cris alertent les monstres qui abandonne leur repas pour se retourner dans notre direction. Comme je suis dans l’impossibilité de me défendre et que je veux quand même tenter de sauver cette enfant. La confusion qu’ont engendrée les cris de la fillette me permet d’éviter les premières créatures qui se jettent sur nous. Malgré toute ma détermination, l’une d’entre elles parvient à atteindre et mordre la petite qui pleure et hurle encore plus fort.

- Il faut que je me décide avant que les autres monstres ne rappliquent, songé-je, hésitant un court instant.

Après quelque seconde d’hésitation, je prends le risque de tenter de sauver coûte que coûte cette petite fille, même si ses Cries attirent toutes les créatures présentes dans cet horrible endroit. Je ne sais pas encore comment, mais je parviens à éviter tous les assauts des monstres et à nous sortir d’ici. Une fois hors de l’hôtel, les choses semblent plus calmes et j’ai le temps d’installé la fillette dans la voiture. Nous quittons enfin cet endroit de malheur.

Après seul un petit kilomètre de trajet, j’entends un grognement étrange. Lorsque je regarde dans le rétroviseur intérieur, j’ai juste le temps de voir la petite fille transformée en un de ces monstres se jeter sur moi. Avant même qu’elle n’atteigne son but, je sais que je me suis trompé, que j’aurai du fuir et que ma bonne action de ce soir ma me tuer.

C'est "drôle" que tu aies commencé par l'annonce de la mort du narrateur. Est-ce que ça a été rajouté à posteriori ? Est-ce que tu avais décidé de prendre les choix les plus dangereux possibles pour arriver à cette conclusion ? Est-ce que tu avais prévu de finir sur la mort du héro même si tu tombais sur une victoire dans la liste des choix possibles ?
Quoi qu'il en soit, j'aime bien
Il y a pas mal de répétitions et d'erreurs de français qui seraient passées à la trappe avec une petite relecture, mais ça fait parti du jeu !
Je suis pas fan des retours à la ligne avec tiret pour noter les pensées du narrateur : Je n'en vois pas trop l’intérêt dans un récit au présent et à la première personne...
J'aime bien le rythme et l'ambiance, de façon générale !

Hello ! Bravo pour ton texte

C'est dynamique, et j'ai bien aimé la description du personnage à l'accueil. Après, fais attention à ne pas trop te justifier/expliquer les actions, encore plus lorsqu'il se passe plein de choses et qu'il faut plutôt se concentrer sur le rythme. Quand tu mets :

"Comme je suis dans l’impossibilité de me défendre et que je veux quand même tenter de sauver cette enfant. La confusion qu’ont engendrée les cris de la fillette me permet d’éviter les premières créatures qui se jettent sur nous. Malgré toute ma détermination, l’une d’entre elles parvient à atteindre et mordre la petite qui pleure et hurle encore plus fort."
Tu perds le rythme de l'action malheureusement.

Fais aussi attention aux images que tu emploies : "des monstres qui ont décidé de faire de cette famille leur repas du soir." : ça fait un peu trop casse-croûte gentillet, alors qu'on parle d'un massacre

Bravo à toi !