Où est Mélissa ?
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Ginevra
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Sayuri.K
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- Sayuri.K
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Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 16:13
Texte pas vraiment fini, mais contente quand même! Bonne lecture
A New-York, il n’y avait jamais d’heure pour les casse-pieds. Entre les voisins qui descendaient les escaliers comme des troupeaux d’éléphants, les toxicos qui beuglaient dans le couloir ou les gamins qui s’amusaient à sonner aux portes, Ruben avait eu son lot de nuits mouvementées. Mais lorsqu’il ouvrit sa porte d’entrée ce soir-là, cheveux en pétard et bas de pyjama enfilé à la va-vite, il était loin de s’attendre à deux malabars en uniforme postés tels des sentinelles sur son paillasson.
Avant même qu’il ait pu prononcer le moindre mot, le plus âgé des deux, une espèce de grande tige à la tignasse grisonnante, se mit à brandir un badge sous son nez avant de se présenter.
« Monsieur Miller ? Inspecteur Ewan Wells et brigadier Frank Sonny. Pouvons-nous entrer ? Nous avons quelques questions à vous poser. »
Si la question était aimable, le ton l’était bien moins. A peine avait-il fini sa phrase que le type avait déjà posé un pied à l’intérieur de l’appartement. Ruben comprit très vite qu’on ne lui laisserait pas vraiment le choix. Il s’écarta donc de l’encadrement de la porte, un bras tendu vers l’intérieur de son salon.
« Bien sûr, je vous en prie. Entrez. »
Les deux policiers se dirigèrent vers le canapé et y prirent place sans consulter Ruben, juste à côté du carton de pizza encore gras oublié là et de ses vêtements sales qu’il n’avait pas encore mis à la machine, trop feignant pour le faire. C’était un peu gênant quand même. Ruben se hâta de faire un peu de ménage. Toutefois, l’inspecteur et son acolyte ne semblaient pas plus intéressés que ça par son bazar. Ils restaient droits comme des poteaux, les yeux fixés sur le jeune homme qui rangeait ses affaires, les joues en feu.
« Puis-je vous offrir quelque chose à boire, messieurs ? proposa Ruben, histoire de faire la conversation.
Il fallait bien tenter de noyer le poisson, non ? L’inspecteur Wells secoua la tête, aussitôt imité par son collègue.
« Ce ne sera pas nécessaire, monsieur Miller. Nous sommes ici pour vous parler de quelqu’un que vous connaissez bien, je crois. Melissa Gray. »
Ruben se figea, du linge sale encore en mains. Par chance, il tournait le dos à Wells lorsqu’il entendit le nom de Melissa. L’inspecteur ne vit ni sa grimace instantanée, ni le tremblement qui agita soudain ses doigts. Il eut deux secondes pour se retourner avec l’expression la plus neutre possible, un sourcil légèrement relevé.
« Melissa ? Bien sûr que je la connais. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. Est-ce qu’elle va bien ? Elle a des problèmes ? »
- Mademoiselle Gray n’a donné aucun signe de vie à sa famille depuis plus de deux semaines, annonça le brigadier Sonny. Nous nous demandions si peut-être vous avez eu un quelconque contact avec elle ces derniers temps.
- Non. Je ne lui ai pas parlé depuis… Ca doit bien faire deux ou trois mois. Je ne m’en souviens plus vraiment, désolé. Vous pensez qu’il lui est arrivé quelque chose ? Ça ne lui ressemble pas vraiment. De faire ça, je veux dire. Disparaître comme ça. Elle fait toujours des trucs improbables, ça oui. Mais quand même…
Un petit rire nerveux secoua les épaules de Ruben qui eut envie de se mettre une bonne paire de claques. Mais qu’est-ce que je raconte ? Ferme-la, bougre de crétin et ressaisis-toi ! Le jeune homme passa une main dans ses cheveux. En face de lui, l’inspecteur Wells ne bougeait pas d’un cil. Une vraie pierre tombale.
- Quelles sont vos relations avec mademoiselle Gray, monsieur Miller ? Diriez-vous que vous êtes proches ?
- Proches ? Euh… Oui. Oui, on peut dire ça. Nous avons été amoureux. Très amoureux. Mais c’est fini, maintenant. On a rompu. C’est pour ça qu’on ne se parle plus vraiment. Vous savez ce que c’est.
Wells n’eut pas l’ombre d’un sourire. Pour toute réponse, il fit un signe à son brigadier. Sonny tendit alors à Ruben une pochette cartonnée qu’il gardait dans son veston.
- D’après les relevés de son opérateur, le téléphone de mademoiselle Gray a émis le jour de sa disparition près d’une antenne à deux pas d’ici. Après cela, nous perdons tout signal. Etes-vous certain de n’avoir eu aucun contact avec elle ?
Foutu téléphone, songea Ruben. C’était pourtant la première chose dont il s’était occupé. Mais pas assez vite, visiblement.
- Oui, j’en suis sûr, affirma-t-il. Elle ne voulait plus me voir. Je suis bien la dernière personne au monde qu’elle aurait contacté.
- Que s’est-il passé entre vous, monsieur Miller ?
- Je…
Ruben s’apprêtait à répondre mais s’interrompit immédiatement lorsqu’il vit le brigadier Sonny se lever pour faire le tour du salon. A quoi joue-t-il celui-là ? Son trouble n’échappa pas à l’inspecteur Wells.
- Répondez à la question, s’il vous plaît.
A contrecœur, Ruben s’exécuta. Melissa et lui s’étaient fréquentés quelques mois avant que celle-ci ne décide de partir, lassée. Ça l’avait fait souffrir, mais il était passé à autre chose. Rien de plus. Mais pendant qu’il expliquait tout cela à Wells, il restait focalisé sur Sonny, le voyant fureter même s’il ne touchait rien. Le jeune homme pensa alors aux éclats de verre, ceux qu’il avait passé tant de temps à ramasser. Aux traces de sang qu’il avait eu tant de mal à éponger. Au sac à main dont il s’était débarrassé dans l’Hudson. Et à elle, Melissa.
Rien de ce qu’il avait fait n’était inscrit dans les murs. Alors pourquoi cet imbécile de Sonny semblait si persuadé de trouver quelque chose ?
- Monsieur Miller, vous m’entendez ?
Ruben sursauta, se tourna à nouveau vers Wells.
- Pardonnez-moi, j’étais en train de réfléchir. Vous disiez ?
- Je vous disais seulement de prendre mon mouchoir. Vous transpirez. »
A New-York, il n’y avait jamais d’heure pour les casse-pieds. Entre les voisins qui descendaient les escaliers comme des troupeaux d’éléphants, les toxicos qui beuglaient dans le couloir ou les gamins qui s’amusaient à sonner aux portes, Ruben avait eu son lot de nuits mouvementées. Mais lorsqu’il ouvrit sa porte d’entrée ce soir-là, cheveux en pétard et bas de pyjama enfilé à la va-vite, il était loin de s’attendre à deux malabars en uniforme postés tels des sentinelles sur son paillasson.
Avant même qu’il ait pu prononcer le moindre mot, le plus âgé des deux, une espèce de grande tige à la tignasse grisonnante, se mit à brandir un badge sous son nez avant de se présenter.
« Monsieur Miller ? Inspecteur Ewan Wells et brigadier Frank Sonny. Pouvons-nous entrer ? Nous avons quelques questions à vous poser. »
Si la question était aimable, le ton l’était bien moins. A peine avait-il fini sa phrase que le type avait déjà posé un pied à l’intérieur de l’appartement. Ruben comprit très vite qu’on ne lui laisserait pas vraiment le choix. Il s’écarta donc de l’encadrement de la porte, un bras tendu vers l’intérieur de son salon.
« Bien sûr, je vous en prie. Entrez. »
Les deux policiers se dirigèrent vers le canapé et y prirent place sans consulter Ruben, juste à côté du carton de pizza encore gras oublié là et de ses vêtements sales qu’il n’avait pas encore mis à la machine, trop feignant pour le faire. C’était un peu gênant quand même. Ruben se hâta de faire un peu de ménage. Toutefois, l’inspecteur et son acolyte ne semblaient pas plus intéressés que ça par son bazar. Ils restaient droits comme des poteaux, les yeux fixés sur le jeune homme qui rangeait ses affaires, les joues en feu.
« Puis-je vous offrir quelque chose à boire, messieurs ? proposa Ruben, histoire de faire la conversation.
Il fallait bien tenter de noyer le poisson, non ? L’inspecteur Wells secoua la tête, aussitôt imité par son collègue.
« Ce ne sera pas nécessaire, monsieur Miller. Nous sommes ici pour vous parler de quelqu’un que vous connaissez bien, je crois. Melissa Gray. »
Ruben se figea, du linge sale encore en mains. Par chance, il tournait le dos à Wells lorsqu’il entendit le nom de Melissa. L’inspecteur ne vit ni sa grimace instantanée, ni le tremblement qui agita soudain ses doigts. Il eut deux secondes pour se retourner avec l’expression la plus neutre possible, un sourcil légèrement relevé.
« Melissa ? Bien sûr que je la connais. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. Est-ce qu’elle va bien ? Elle a des problèmes ? »
- Mademoiselle Gray n’a donné aucun signe de vie à sa famille depuis plus de deux semaines, annonça le brigadier Sonny. Nous nous demandions si peut-être vous avez eu un quelconque contact avec elle ces derniers temps.
- Non. Je ne lui ai pas parlé depuis… Ca doit bien faire deux ou trois mois. Je ne m’en souviens plus vraiment, désolé. Vous pensez qu’il lui est arrivé quelque chose ? Ça ne lui ressemble pas vraiment. De faire ça, je veux dire. Disparaître comme ça. Elle fait toujours des trucs improbables, ça oui. Mais quand même…
Un petit rire nerveux secoua les épaules de Ruben qui eut envie de se mettre une bonne paire de claques. Mais qu’est-ce que je raconte ? Ferme-la, bougre de crétin et ressaisis-toi ! Le jeune homme passa une main dans ses cheveux. En face de lui, l’inspecteur Wells ne bougeait pas d’un cil. Une vraie pierre tombale.
- Quelles sont vos relations avec mademoiselle Gray, monsieur Miller ? Diriez-vous que vous êtes proches ?
- Proches ? Euh… Oui. Oui, on peut dire ça. Nous avons été amoureux. Très amoureux. Mais c’est fini, maintenant. On a rompu. C’est pour ça qu’on ne se parle plus vraiment. Vous savez ce que c’est.
Wells n’eut pas l’ombre d’un sourire. Pour toute réponse, il fit un signe à son brigadier. Sonny tendit alors à Ruben une pochette cartonnée qu’il gardait dans son veston.
- D’après les relevés de son opérateur, le téléphone de mademoiselle Gray a émis le jour de sa disparition près d’une antenne à deux pas d’ici. Après cela, nous perdons tout signal. Etes-vous certain de n’avoir eu aucun contact avec elle ?
Foutu téléphone, songea Ruben. C’était pourtant la première chose dont il s’était occupé. Mais pas assez vite, visiblement.
- Oui, j’en suis sûr, affirma-t-il. Elle ne voulait plus me voir. Je suis bien la dernière personne au monde qu’elle aurait contacté.
- Que s’est-il passé entre vous, monsieur Miller ?
- Je…
Ruben s’apprêtait à répondre mais s’interrompit immédiatement lorsqu’il vit le brigadier Sonny se lever pour faire le tour du salon. A quoi joue-t-il celui-là ? Son trouble n’échappa pas à l’inspecteur Wells.
- Répondez à la question, s’il vous plaît.
A contrecœur, Ruben s’exécuta. Melissa et lui s’étaient fréquentés quelques mois avant que celle-ci ne décide de partir, lassée. Ça l’avait fait souffrir, mais il était passé à autre chose. Rien de plus. Mais pendant qu’il expliquait tout cela à Wells, il restait focalisé sur Sonny, le voyant fureter même s’il ne touchait rien. Le jeune homme pensa alors aux éclats de verre, ceux qu’il avait passé tant de temps à ramasser. Aux traces de sang qu’il avait eu tant de mal à éponger. Au sac à main dont il s’était débarrassé dans l’Hudson. Et à elle, Melissa.
Rien de ce qu’il avait fait n’était inscrit dans les murs. Alors pourquoi cet imbécile de Sonny semblait si persuadé de trouver quelque chose ?
- Monsieur Miller, vous m’entendez ?
Ruben sursauta, se tourna à nouveau vers Wells.
- Pardonnez-moi, j’étais en train de réfléchir. Vous disiez ?
- Je vous disais seulement de prendre mon mouchoir. Vous transpirez. »
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- Céhah
- Messages : 94
Date d'inscription : 25/09/2022
Age : 24
Localisation : Loire-Atlantique
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 17:00
Excellent ce texte ! La lecture est très fluide et on ressent bien la peur qui monte petit à petit chez Ruben, jusqu'à la réplique finale de Wells qui vient enfoncer le dernier clou dans son cercueil. Celle-là, elle m'a bien fait rire
Après, je me demande si le texte n'aurait pas encore mieux fonctionné en étant à la première personne. C'est notamment le fait d'avoir accès à ses pensées à lui qui me fait penser ça. Et peut-être qu'en étant directement dans sa tête, on aurait encore mieux vécu sa montée en tension et le fait qu'il se rende compte petit à petit qu'il pourra pas jouer l'innocent très longtemps. Maintenant, comme je l'ai dit, ton texte fonctionne déjà très bien, donc c'est peut-être juste moi pour le coup.
Et pour chipotouiller sur un micro détail : il n'y a pas de tiret à New York. Autant en français, on met des tirets aux noms de lieux composés (sauf si c'est Le, La, Les...) autant en anglais ce n'est pas le cas.
Après, je me demande si le texte n'aurait pas encore mieux fonctionné en étant à la première personne. C'est notamment le fait d'avoir accès à ses pensées à lui qui me fait penser ça. Et peut-être qu'en étant directement dans sa tête, on aurait encore mieux vécu sa montée en tension et le fait qu'il se rende compte petit à petit qu'il pourra pas jouer l'innocent très longtemps. Maintenant, comme je l'ai dit, ton texte fonctionne déjà très bien, donc c'est peut-être juste moi pour le coup.
Et pour chipotouiller sur un micro détail : il n'y a pas de tiret à New York. Autant en français, on met des tirets aux noms de lieux composés (sauf si c'est Le, La, Les...) autant en anglais ce n'est pas le cas.
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- Krissa Danos
- Messages : 19
Date d'inscription : 22/09/2023
Age : 25
Localisation : Lyon
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 17:10
Oh, mais j'adore ! Ça met l'eau à la bouche, j'ai, limite, envie de lire la suite. Quelle plume ! Bravo, franchement !
Sans aucun doute, c'est l'émotion de la peur !
La dernière réplique est parfaite (c'était trop court moi, je veux la suite aha)
Sans aucun doute, c'est l'émotion de la peur !
La dernière réplique est parfaite (c'était trop court moi, je veux la suite aha)
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- Ginevra
- Messages : 155
Date d'inscription : 22/05/2022
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 18:57
Très bon texte comme toujours. On sent bien la peur qui monte chez Ruben, son angoisse. J'aime aussi beaucoup le ton adopté dès le début du récit et la chute avec l'inspecteur qui lui propose son mouchoir, pépite !
Bravo pour ton texte
Bravo pour ton texte
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- maelinn
- Messages : 13
Date d'inscription : 06/07/2022
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 18:57
Ah, oui, très cool ! Et même si ton texte n'est pas fini, la phrase de fin est magistrale !
Tu as un style avec du caractère, c'est super agréable à lire, bravo !
Tu as un style avec du caractère, c'est super agréable à lire, bravo !
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- Sayuri.K
- Messages : 315
Date d'inscription : 08/10/2021
Age : 28
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 19:22
Merci à vous 4 pour vos retours La dernière réplique a été improvisée dans les 3 dernières minutes, contente qu'elle fasse son petit effet même si personnellement je n'étais pas convaincue ^^ Et mon émotion était effectivement la peur ! C'est cool, si vous l'avez tous ressentie Par contre je remarque seulement maintenant une énorme faute d'orthographe à fainéant que j'ai écrit "feignant", j'ai absolument rien relu et ça se voit! Désolée pour ça!
@Céhah, je n'ai pas fait attention pour le tiret de New York, j'ai écrit ça sans réfléchir. Mais c'est vrai qu'après réflexion, on en voit rarement dans les noms anglophones, je crois qu'inconsciemment je l'ai toujours écrit comme ça en fait Merci à toi de m'avoir fait la remarque!
@Céhah, je n'ai pas fait attention pour le tiret de New York, j'ai écrit ça sans réfléchir. Mais c'est vrai qu'après réflexion, on en voit rarement dans les noms anglophones, je crois qu'inconsciemment je l'ai toujours écrit comme ça en fait Merci à toi de m'avoir fait la remarque!
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- Céhah
- Messages : 94
Date d'inscription : 25/09/2022
Age : 24
Localisation : Loire-Atlantique
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 20:16
Pour "feignant", tu n'as pas du tout fait de faute. C'est une autre orthographe, mais elle est parfaitement valable : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/faignant/32686
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- misstic21
- Messages : 96
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 31
Localisation : Haute-Savoie
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 23:08
Wow, c'est super bien écrit !
Le fait de ne pas révéler tout de suite la vraie version des faits, même du point de vue du personnage, c'est très intrigant. J'aurais aussi dit la peur pour l'émotion, mais si c'est pas ça, je donne ma langue au chat
Le fait de ne pas révéler tout de suite la vraie version des faits, même du point de vue du personnage, c'est très intrigant. J'aurais aussi dit la peur pour l'émotion, mais si c'est pas ça, je donne ma langue au chat
Sayuri.K et ninja-janine aiment ce message
Re: Où est Mélissa ?
Dim 1 Oct - 23:29
Très bien écrit ! Dommage pour la fin, ca se sent qu'il manque 10 lignes =)
Sayuri.K aime ce message
- Sayuri.K
- Messages : 315
Date d'inscription : 08/10/2021
Age : 28
Re: Où est Mélissa ?
Lun 2 Oct - 19:12
Merci à vous deux
C'était bien la peur mon émotion ^^ Et oui ça aurait sans doute été un peu mieux avec quelques lignes de plus mais le chrono en a décidé autrement j'ai trop trainé
C'était bien la peur mon émotion ^^ Et oui ça aurait sans doute été un peu mieux avec quelques lignes de plus mais le chrono en a décidé autrement j'ai trop trainé
misstic21 aime ce message
- ninja-janine
- Messages : 102
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Où est Mélissa ?
Lun 9 Oct - 14:06
Je n'ai pas boudé mon plaisir de te lire. D'accord avec les remarques faites plus haut, on ressent bien la peu, pas de doute mais c'est vrai, comme pour tous les textes d'atelier, on voudrait connaître la suite. La dernière phrase de ton texte est vraiment géniale
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