Le mystère de la pièce

Les sens sont l'ensemble des fonctions psychophysiologiques par lesquelles l'organisme reçoit des informations sur certains éléments tels que l'environnement extérieur, étant de nature physique ou chimique.


Lundi soir, 4h44 : Je décide de rentrer d’un Barathon réalisé en compagnie de plusieurs amis d’enfances, étant à la fois abattu par la fatigue et bien évidemment fortement alcoolisé. L’un de mes acolytes se dévoue gentiment pour me raccompagner jusqu'à mon véhicule d’occasion, je refuse aimablement et décide de partir toute seule vers l’endroit où j’avais préalablement garé ma Renault Twingo première édition de couleur noire. Cela n’était point chose aisée puisque mon corps était de plus en plus susceptible de s’écrouler au sol.  J’y suis parvenue aux alentours de 4H54 : J’ouvre la portière de mon véhicule, m’installe sur le siège tout en veillant à mettre ma ceinture de sécurité pour ensuite mettre le contact, je desserre le frein à main pour enfin enclencher la première et je m’apprête à partir. Quand soudain, le sommeille me frappe de façon abrupte et je finis par m’endormir ivre-morte dans la voiture.

Suite à tout cela, mon réveille s’était exécuté de façon vaseuse dans une pièce rongé par l’obscurité. Malgré ça, j’arrivais à percevoir un fort bruit dissonant ne faisant qu’accroitre la migraine que mon crâne percevait comme un marteau piqueur. En essayant péniblement de me lever sur ce qui me semblait être un lit simple qui ne cessait de grincer, celui-ci s’écroule. Cette courte chute aura au moins eu le mérite de me réveiller davantage, j’ai d’ailleurs  très vite remarqué que l’insupportable son s’était enfin stoppé. Ceci peut paraitre stupide mais ayant une adoration pour le silence, je ne peux pas être sereine lorsque qu’il y a trop de bruit autours de ma personne. En effet, c’est comme si mon cerveau se figeait complètement  et c’est bien entendu encore pire quand il s’agit d’une sonorité étant de nature insoutenable.

Dès lors que je me suis relevé, la température de la mystérieuse pièce avait changé. Il commençait à faire plutôt froid ici de plus, en essayant de trouver l’endroit pour allumer la lumière mon orteil s’était légèrement coupé contre ce qui semblait être un cylindre métallique possiblement l’un des pieds de ce lit. Cependant, la douleur était étrangement agréable car le sang qui coulait petit à petit contre ma peau avait pour conséquence de me réchauffer un tant soit  peu tel salad fingers,  la seule chose qui me préoccupait véritablement l’esprit était de savoir pourquoi n’y avait t’il donc pas une once de luminosité dans ladite pièce du fait que j’avais littéralement un écran noir sur les yeux même en forçant plus qu’a l’accoutumé sur ma vision ayant la fâcheuse tendance à relancer délicatement mon important mal de tête. En même temps, de réfléchir à cette problématique j’essayais tant bien que mal de me guider avec le mur de cette chambre jusqu'à ce que l’insupportable écho  désagréable recommence si bien qu’il m’avait fait sursauter, ceci a ensuite était remplacé par une sorte de bande sonore me faisant très nettement penser au disque 11 qui m’avait traumatisé durant mon enfance. Je dois avouer que le simple fait d’avoir entendu ce truc avait suffit à m’oppresser, mon malaise ne faisait que de s’intensifier après le silence soudain venant d’avoir lieu. Je me demandais comment cela se faisait il que le calme qui avait pour habitude de me détendre me rendait dans ce cas là extrêmement angoissé. Enfin, le silence venait de céder la place à une sorte de compte à rebours durant approximativement 5 secondes.

Mon ouïe venait d’ailleurs de distinguer que le sablier sonore était arrivé à son terme.

À suivre...