FBI chez les bulgares

“Hum…Maman, rends-moi le catalyseur…Je t’ai dis que ça peut détruire le monde…” Balbutiai-je à moitié endormie. “Hein…Les Russes l’ont volé…?” Un filet de bave coulait le long de mes lèvres asséchées. “Les Russes l’ont…QUOI !”. Je me réveillai en sursaut, le cœur palpitant, mon sang s'agglutinait et tambourinait si fort dans mon crâne qu’il m’empêchait de voir. J’essayai de me lever, pressant contre le matelas rèche, encore mouillé par ma salive, mais à peine fus-je débout que je compris que j’étais dans la merde jusqu’aux yeux. “Je ne vois plus rien ! Mais qu’est-ce qu’il s’est passé bordel ! Où suis-je ?”

J’entendis des bruits à l’extérieur, des pas lourds en haut de ma tête, des murmures dans une langue slave portés par des voix d’hommes. La mémoire me revient alors. J’étais en mission pour le FBI. Je m’étais hier infiltré dans un bar contrôlé par la mafia bulgare pour récolter des informations sur un trafic d’êtres humains. “J’ai bien l’impression que c’est eux qui m’ont eu…” pensais-je.

Les bruits de pas plus lourds et plus pressés, faisaient trembler le plafond fin, libérant de la poussière. Tous semblaient se diriger vers l’étage inférieur où je me trouvais. Je fis quelques pas en avant et mon petit orteil s’écrasa de toutes ses forces contre un morceau de bois qui visiblement, avait dû l’insulter dans une autre vie. “Ooof…ça c’était une table…”. La chaleur me monta à la tête. “Ok…Je suis peut-être nouvelle au FBI, mais les entraînements étaient bien pire, concentre-toi un peu ma vieille !”. Je m’accroupis et tâtai le sol. Il y avait une moquette épaisse et aussi rugueuse que le matelas où j’étais. Elle dégageait la même drôle de poussière que sur le plafond. Une poussière avec une odeur de craie. Je passai ma main contre les meubles. L’endroit où j’avais dormi était un vieux canapé avec une odeur de moisi, la table était très basse, recouverte d’un mélange de poussière et le tapis épais cachait dans ses recoins des grains de sable. “Du sable…?”

“Elle est ici !” Entendis-je.

Je me relevai en sursaut. Je m’étais déjà bien habitué à ma nouvelle condition et j’avais eu le temps de scanner l’ensemble de la pièce. Il n’y à qu’une seule porte à l’entrée. Je pris une épingle dans mes cheveux que je fourrai dans la serrure, et après quelques tours, la porte s’ouvrit.

Bravo pour ton texte ! L'idée est vraiment cool, c'est juste que les actions ne semblent pas avoir de sens. J'ai l'impression qu'elle nous fait visiter le lieu pour rien, avant de dire à la fin qu'elle sait déjà où se trouve la sortie pour se casser. Je pense que la narration manque d'organisation. Par exemple, elle aurait pu tomber en se cognant contre la table basse. Sentir les contours de la table. Les mains dans le tapis, elle aurait aussi senti le sable. Et ensuite, elle tâtonne jusqu'à la sortie.

mon sang s'agglutinait et tambourinait si fort dans mon crâne qu’il m’empêchait de voir. : un peu long et bizarre comme réflexion

J’essayai de me lever, pressant contre le matelas rèche, encore mouillé par ma salive, mais à peine fus-je débout que je compris que j’étais dans la merde jusqu’aux yeux. : un peu long, manque d'une vraie structure. "pressant contre le matelas rèche" : bizarre.

Merci pour ta participation !