Que m'arrive t-il ?

A peine réveillé, je voulus ouvrir les yeux mais mes oreilles se mirent alors à siffler, ma tête me faisait souffrir. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Soudain, la mémoire me revint, je me vis recevoir un coup de couteau dans la poitrine. Instinctivement mes mains se posèrent sur ma poitrine. Rien. Pas une douleur, pas une plaie, et encore moins de sang. Je n'avais pourtant pas rêvé ? Ça avait semblé si réel..
Mais si tel avait été le cas, je n'aurais pu survivre à une telle blessure. La question était donc la suivante, où étais-je et que s'était-il passé ? Pour la première interrogation, il semblait aisé d'y répondre, il me suffisait d'ouvrir les yeux et d'observer mon environnement. Mais lorsque je m'exécuta, ce fut le noir absolu qui m'accueillit. Je ne voyais rien. J'étais aveugle.. La panique s'empara alors de moi. La respiration haletante, je prenais doucement conscience de la situation complexe dans laquelle je me trouvais. Je devrais être mort et pourtant, je me retrouvais dans un lieu inconnu qu'il m'était impossible d'inspecter puisque ma vue m'avait abandonné.
Une voix résonna alors :
« Si vous souhaitez obtenir des réponses, je ne peux que vous suggérer d'avancer et surtout, ne vous arrêtez jamais, quoiqu'il arrive. Vous pourriez le regretter, pour le restant de vos jours. »
Bien que cette voix me paraissait totalement inconnue, bizarrement, elle m'apaisa, et je ressentais une envie irrépressible de faire ce qu'elle m'avait dit. Alors je me mis à marcher, les bras quelque peu tendus, à la recherche d'un quelconque contact qui pourrait m'apporter une aide dans mon orientation. Au fur et à mesure des pas, j'avais cette étrange sensation de me trouver dans un couloir sans fin. L'atmosphère y était fraiche et humide.
C'est alors qu'un bruit attira mon attention. C'était une musique qui semblait être quelque peu étouffée par une porte fermée. Je ne l'avais jamais entendu et pourtant, je ne pus m'empêcher d'apprécier cette symphonie qui semblait être le premier signe de vie depuis que j'avais entendu cette voix. L'envie me prit alors de chercher l'origine de ce son, mais je me souvins de ce que la voix m'avait dit, je ne devais sous aucun prétexte m'arrêter, je devais continuer à marcher. Mais pourquoi donc ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais sans pouvoir l'expliquer, je souhaitais obéir à cette voix. Je continua alors à marcher, tentant d'oublier cette musique.
Je n'avais aucune notion du temps mais j'avais l'impression que cela faisait une éternité que j'avais commencé à avancer. Cette sensation était d'autant plus accentuée par l'atmosphère qui semblait devenir toujours un peu plus froide à chaque pas supplémentaire. Alors, lorsque soudain ma peau sembla se réchauffer, je stoppa mon avancée. Cette sensation de chaleur sur mon visage et mes mains, je la connaissais. Ça ne pouvait venir que des rayons du soleil qui venait délicatement caresser ma peau. Et qu'est-ce que c'était bon. J'avais envie de retirer mon t-shirt pour pouvoir profiter encore plus de cette agréable sensation, mais je savais que je me devais de renoncer à ce plaisir si je voulais savoir où cette voix m'emmènerait. La tentation de rester sur place fut grande mais je parvins à la réprimander et je repris mon chemin, basculant à nouveau dans cet environnement toujours plus gelé.
Je m'étais mis en tête de compter mes pas, pour pouvoir me focaliser sur autre chose que ce froid qui devenait insoutenable. Mais lorsque je m'approchais déjà des 2000 pas, ma détermination commençait à faiblir. Quand est-ce que tout ceci s'arrêterait ? Qu'est-ce que pouvait bien signifier tout ceci ? La folie sembla commencer à me gagner puisque j'avais l'impression d'entendre des voix au loin qui m'appelait. Mais s'il y avait bien une chose dont j'étais certain depuis, c'est que j'étais seul ici. Même cette voix résonnante du début semblait venir d'ailleurs, mais qui que ce soit à qui celle-ci appartenait, il n'avait jamais été dans cet endroit avec moi.
Pourtant, plus j'avançais, plus ces voix semblaient se rapprocher, jusqu'à ce qu'elles semblent provenir de mon côté gauche. Toutes ces voix se transformèrent alors en une seule et unique voix. Il m'était impossible de ne pas la reconnaître. C'était celle de ma mère. Elle m'appelait. Je m'approcha alors d'elle et je sentis une main agripper la mienne. Elle la porta à un visage que je me mis alors à parcourir. Des gouttes commencèrent à couler le long de mes joues. C'était le visage de ma mère. Même aveugle, je n'aurais pu le confondre avec un autre. Je fus alors envahi d'une profonde tristesse. Ma mère était morte il y a bien des années. Elle posa sa main sur ma joue, m'essuyant les larmes qui l'avaient parcouru et me demanda de lui faire confiance et de la suivre. La tentation de tout abandonner et d'accepter me parcourait l'esprit, mais la présence même de ma mère confirmait que quelque chose n'allait pas avec cet endroit. Je lâcha alors la main de celle qui autrefois m'avait donné la vie, et je me mis à nouveau à marcher. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que soudain, le noir absolu qui obstruait mes yeux se transforma en un blanc étincelant. Et puis plus rien.
Je me réveilla en sursaut tout en ouvrant les yeux. Bizarrement, la vue m'était revenu. J'étais dans une ambulance entouré de pompiers. La confusion me gagna.
« Le cœur est reparti! » s'exclama l'un des pompiers.
Un homme à ma droite se pencha sur moi :
« Monsieur, vous m'entendez ? Allez, restez avec moi, vous allez vous en sortir. »
Que s'était-il passé ? Qu'avais-je vécu ? Personne ne pourrait le savoir, mais ce qui était sûr, c'est que j'étais vivant.

Bonne idée d'histoire, elle fonctionne très bien ! Même si personnellement, j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de chute et qu'on reste dans cette ambiance très mystérieuse sans forcément avoir de réponse (mais là  c'est vraiment personnel, ta chute est parfaitement logique et bien amenée.)   

Par contre, j'ai quelques remarques sur la forme. Déjà, ton texte manque d'aération et de pauses, il est assez dur à lire. Ensuite, il y a quelques répétitions assez gênantes ("poitrine" au début ou "voix" à la fin) que tu aurais pu gommer avec des périphrases ou des synonymes. Et enfin, j'ai remarqué un problème de conjugaison à la première personne, avec Je continua ou bien Je me réveilla. Je ne sais pas trop d'où ça vient car le reste est bon, mais on doit retrouver quatre ou cinq fois ces terminaisons en a à la première personne, qui ne sont pas bonnes.

Merci pour le retour honnêtement je somnolais cet aprèm, j'étais complètement crevée ce qui explique certainement ces quelques erreurs de concentration avec la conjugaison
Pour ce qui est de la structure, de l'aération, je dois avouer que c'est la première fois que je me prête à un tel exercice donc j'ai juste écrit comme ça venait pendant les 45min de la deuxième session (je me suis endormie pendant la première session avant même de pouvoir commencer ). J'ai même pas pris le temps de le relire, bon aussi parce que je sentais que j'allais trouver ça nul et du coup ne pas vouloir le publier.
Mais en tous cas, merci pour le commentaire, c'est très appréciable

Bravo pour ton texte ! Bon vocabulaire, idée intéressante mais on est un peu trop éloigné des émotions et il manque un peu de tension.

A peine réveillé, je voulus ouvrir les yeux mais mes oreilles se mirent alors à siffler, ma tête me faisait souffrir. : pas trop de rythme dans cette première phrase, manque d'une structure claire.

Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Soudain, la mémoire me revint, je me vis recevoir un coup de couteau dans la poitrine. : tu aurais pu développer un plus pour amener plus de tension.

Mais si tel avait été le cas, je n'aurais pu survivre à une telle blessure. La question était donc la suivante, où étais-je et que s'était-il passé ? Pour la première interrogation, il semblait aisé d'y répondre, il me suffisait d'ouvrir les yeux et d'observer mon environnement. : trop explicatif, tu nous éloignes du personnage

Je devrais être mort et pourtant, je me retrouvais dans un lieu inconnu qu'il m'était impossible d'inspecter puisque ma vue m'avait abandonné. : pas utile d'expliquer, un "merde" suffit

les bras quelque peu tendus, : sois plus précise pour plus d'efficacité

à la recherche d'un quelconque contact qui pourrait m'apporter une aide dans mon orientation : un peu trop lourd

C'était une musique qui semblait être quelque peu étouffée par une porte fermée.

sembla commencer à me gagner : attention à l'accumulation de verbes, ça embrouille le propos

Merci pour ta participation !