La painpauté
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

Aller en bas
avatar
Lyessss
Messages : 6
Date d'inscription : 30/07/2023

Qui est-ce ? Empty Qui est-ce ?

Dim 30 Juil - 16:08
Mon lit était si douillet et mes plaids si doux. J'avais passé une merveilleuse nuit emmitouflée dans toutes mes couettes. Une brise fraîche passait à travers mes fenêtres que j'avais laissé ouverte. Doucement, mon corps commençait à sentir l'air sur ma peau et je me recroquevillait sur moi-même. Mes paupières étaient lourdes, encore endormies. Je n'arrivait pas à les soulever. Ma nuit a sûrement dû être longue, mes cils étaient soudés par les larmes qui avait séché. J'humidifia mes mains avec ma salive et frotta mes paupières de toute mes forces. Elle se relevèrent, le vent froid brûlait mes yeux encore endormis. Je bondis de mon lit en continuant à me frotter frénétiquement mes yeux. Il n'y avait rien devant moi. La lumière qui passait tout les matins à travers mes perssiennes avait disparue.
Encore déboussolée, je tenta de me lever, en vain. Mon corps s'effondra de tout son poids sur le parquet de ma chambre. Mon voisin du dessous se mit à hurler des injures que j'avais du mal à distinguer. A quatre pattes, j'essayait de trouver l'interrupteur. Seule la poignée de porte arriva entre mes mains, je m'y agrippa pour tenter de me hisser debout. Mes jambes étaient tremblante et mon cerveau ne comprenait pas ce qu'il m'arrivait. Je rempa dans la salle de bain pour me jeter de l'eau sur le visage. Mais mon sens qui m'était cher n'était plus. Comme un animal affamé, je suivi l'odeur du pain d'épices jusqu'à la cuisine. Mes mains glissaient sur le papier rugeux du long couloir de mon appartement. Je me cognait dans les chaises qui jonchait le sol de ma cuisine.
Pourquoi avais-je perdu la vue du jour au lendemain ? Pourquoi avais-je toqué à la porte de cet inconnu hier soir ? Ma mère me l'avait pourtant bien dit. Cette ville était étrange, seul l'université que je fréquentait était sûre.
Je décida de descendre dans la rue pour trouver de l'aide. Je descendit les escaliers avec une prudence inconsidérée. Chaqun de mes doigts étaient cramponés à la barre comme-ci ma vie en dépendait. Mes épaules poussèrent la porte de l'immeuble de toutes leur force et j'étais enfin dehors. Seul le bruit des feuilles mortes venait titiller mes oreilles. J'hurla de toutes mes forces pour que quelqun m'entende, mais seul les feuilles me répondait. Mes poumons étaient en feu, nul n'était ici. Ma rue d'habitude si bruyante était aussi silencieuse qu'un cimetière.
J'entendis des aboiements au loin. Je me retourna et je un immense poids s'écrasa contre ma poitrine. Une langue baveuse venait carresser mon visage. La taille, la texture du poil, les petits gémissements, tout correspondait. C'était Thor, le berger allemand de mes parents que j'avais quitté pour aller faire mes études. Mes parents ne devaient pas être bien loin, mais Thor ne me quitta pas pour retourner vers eux. Si mes parents n'était pas là, comment Thor a pu parcourir les soixante kilomètres qui nous séparaient de la maison familiale ? Thor restait à côté de moi comme si quelque chose l'effayait. Il poussa de multiples gémissements avant qu'il ne me quitte. J'étais de nouveau seule. Il ne revenait pas malgré mes appels. Par peur, je remonta dans mon appartement et trébucha à maintes fois dans les escaliers. Je laissa la porte ouverte, en éspérant que Thor revienderait.
Mes mains longèrent le même papier rugeux jusqu'à ma chambre. Je tomba sur mon lit et pleura toutes les larmes de mon corps. Mes draps trempés m'enveloppaient dans un immense chagrin.
Quelqun était dans la cuisine. J'ai entendu quelqun trébuché sur les chaises ! Je me leva soudainement de mon lit et une voix grave me chuchota à l'oreille:
–Ta courte vie à atteint son crépuscule, Anna.
Un morceau de métal froid me toucha la tempe et ma respiration s'arrêta. Ce n'est qu'un cauchemar n'est-ce pas ?
J'entendit des grognements derrière moi, et tomba dans une flaque de sang. Une langue toujours aussi baveuse me carressa le visage. Mon doux héros fidèle m'avait protégé.
S'il n'y avait plus personne, sauf moi, Thor et l'homme. Qui était la personne du dessous qui me hurla dessus ?
Admin
Admin
Admin
Messages : 571
Date d'inscription : 03/10/2021
Age : 30
https://lapainpaute.forumactif.com

Qui est-ce ? Empty Re: Qui est-ce ?

Ven 8 Sep - 17:16
Bravo pour ton texte. Bon vocabulaire, bon rythme, bonne narration et bon enchaînement des actions. Un petit travail pour ajouter de la tension avec la scène au réveil et la scène du chien serait cool.

mon corps commençait à sentir l'air sur ma peau : un peu bizarre dit ainsi. Et vu que tu as le "lentement" avant, le commençait n'est pas forcément nécessaire.

je tenta de me lever, en vain : elle est déjà debout

Mon voisin du dessous se mit à hurler des injures que j'avais du mal à distinguer. : pas très important comme détail dans la situation, peut-être se focaliser sur autre chose pour vraiment créer une scène marquante.

Mais mon sens qui m'était cher n'était plus. : fait un peu trop éloigné des sentiments de l'héroïne

Comme un animal affamé, je suivi l'odeur du pain d'épices jusqu'à la cuisine. : je pense qu'il y a une autre image plus efficace pour cette situation

Pourquoi avais-je perdu la vue du jour au lendemain ? Pourquoi avais-je toqué à la porte de cet inconnu hier soir ? : arrive comme un cheveu sur la soupe la deuxième question, il faut induire un peu plus le lien je pense

Mes parents ne devaient pas être bien loin, mais Thor ne me quitta pas pour retourner vers eux. Si mes parents n'était pas là, comment Thor a pu parcourir les soixante kilomètres qui nous séparaient de la maison familiale ? : un peu de dialogue entre les deux phrases aurait donné du rythme à la narration, tout en faisant transition entre l'hypothèse et la conclusion.

Thor restait à côté de moi comme si quelque chose l'effayait. Il poussa de multiples gémissements avant qu'il ne me quitte. : je pense que montrer son inquiétude et faire partir le chien d'un coup aurait créé une scène plus subtile et plus angoissante.

Merci pour ta participation !
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum