- Viicto_riaa
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Date d'inscription : 30/07/2023
Une Naufragée
Dim 30 Juil - 16:04
Je me réveille sous une chaleur écrasante. Mon corps est allongé sur quelque chose de brûlant ; en bougeant légèrement mes mains, je sens une texture plutôt rugueuse et humide. Quelque chose de froid va et vient sur mes jambes et les mouille. J’ouvre enfin les yeux, mais rien. Du noir à perte de vue. Je les frotte dans l’espoir d’entrevoir autre chose, mais cela ne fonctionne pas. Mon rythme cardiaque s’accélère, mes doigts se crispent sur le sol que je pense être du sable. Je ne vois rien, je suis devenue aveugle! Soudain, je me souviens d’être tombé du bateau suite à une grosse tempête.
Je me lève en panique, il faut absolument que je trouve de l’aide. J’avance droit devant, sans savoir où je vais. Les palpitations se calment peu à peu. Les bras tendus en avant, je m’enfonce. Le vent transporte une douce odeur de bois, ce qui dilate mes narines. Je tâte tout ce que rencontrent mes mains. Même en marchant lentement, j’arrive à me cogner violemment contre ce qui semble être un arbre. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits, qu’un grognement se laisse entendre. Mon cœur se remet à accélérer, et l’instinct me fait courir. Au bout de plusieurs minutes, je trébuche. Une douleur vive surgit à ma cheville droite, j’ai dû me la fouler. En passant ma main sur ma jambe, ma peau entre en contact avec un liquide chaud, pour m’assurer de ce que c’est, je porte mon doigt qui a trempé dedans à mes lèvres. Un fort goût métallique réveille mes papilles. Du sang ! Je saigne, mes jambes sont douloureuses et je n’ai aucun moyen d’évaluer la gravité des blessures. Déterminé à trouver de l’aide, je me relève avec beaucoup de mal. Ma cheville me lance, des frissons parcours tout mon corps. Soudain, des rires parviennent à mes oreilles, ils semblent éloignés. Je me hâte vers eux, l’espoir d’enfin sortir de cette forêt me procure un jet d’adrénaline qui me force à avancer malgré la douleur. Les rires sont de plus en plus proches, des branches me griffent les bras, mais je n’y prête pas attention. Brusquement, les rires s’arrêtent, plus aucun son ne parvient à moi, mis à part le chant des oiseaux. Le bruit d’un craquement de branches retentit, la peur envahit chaque parcelle de mon corps, et si c’était l’animal que j’ai essayé de fuir?
Épuisé, mon corps se laisse tomber. Ça se rapproche, je l’entends. Le bruit des pas est de plus en plus fort. Un souffle chaud accompagné d’une chose humide et gluante s’étale sur mon visage. Une voix féminine s’écria près de moi : « Loki, au pied ! ». Cette jeune fille, m’aide à me relever et m’emmène chez elle. Elle et son chien m’ont sauvé la vie.
Je me lève en panique, il faut absolument que je trouve de l’aide. J’avance droit devant, sans savoir où je vais. Les palpitations se calment peu à peu. Les bras tendus en avant, je m’enfonce. Le vent transporte une douce odeur de bois, ce qui dilate mes narines. Je tâte tout ce que rencontrent mes mains. Même en marchant lentement, j’arrive à me cogner violemment contre ce qui semble être un arbre. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits, qu’un grognement se laisse entendre. Mon cœur se remet à accélérer, et l’instinct me fait courir. Au bout de plusieurs minutes, je trébuche. Une douleur vive surgit à ma cheville droite, j’ai dû me la fouler. En passant ma main sur ma jambe, ma peau entre en contact avec un liquide chaud, pour m’assurer de ce que c’est, je porte mon doigt qui a trempé dedans à mes lèvres. Un fort goût métallique réveille mes papilles. Du sang ! Je saigne, mes jambes sont douloureuses et je n’ai aucun moyen d’évaluer la gravité des blessures. Déterminé à trouver de l’aide, je me relève avec beaucoup de mal. Ma cheville me lance, des frissons parcours tout mon corps. Soudain, des rires parviennent à mes oreilles, ils semblent éloignés. Je me hâte vers eux, l’espoir d’enfin sortir de cette forêt me procure un jet d’adrénaline qui me force à avancer malgré la douleur. Les rires sont de plus en plus proches, des branches me griffent les bras, mais je n’y prête pas attention. Brusquement, les rires s’arrêtent, plus aucun son ne parvient à moi, mis à part le chant des oiseaux. Le bruit d’un craquement de branches retentit, la peur envahit chaque parcelle de mon corps, et si c’était l’animal que j’ai essayé de fuir?
Épuisé, mon corps se laisse tomber. Ça se rapproche, je l’entends. Le bruit des pas est de plus en plus fort. Un souffle chaud accompagné d’une chose humide et gluante s’étale sur mon visage. Une voix féminine s’écria près de moi : « Loki, au pied ! ». Cette jeune fille, m’aide à me relever et m’emmène chez elle. Elle et son chien m’ont sauvé la vie.
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