une histoire de vers

La tempête de sable avait duré trois jours. Trois jours durant lesquels il n’avait pas pu sortir de son abris de fortune, lui faisant perdre les quelques notions d’orientation qu’il avait acquéri. Il ne savait pas d’où il venait et n’avait qu’une vague idée de l’endroit où il allait.
Le sable glissa de la tente quand il replia ses affaires. Après un bref coup d’oeil à sa réserve de nourritures, il sut que, dans moins de deux jours, il ne lui resterait plus que des miettes à manger. Pour l’eau,il avait peut-être encore une infime chance de tomber sur une oasis.
Putain. Encore une tuile. Les aiguilles de la boussole étaient bloquées par des grains de sable, la rendant inutilisable.
«Fait chier !»I Il donna un dernier coup dans l’espoir de la débloquer, puis la jeta sur le sol. «Est, Ouest,...» Ses doigts suivirent la courbe du soleil. «Bon, on va dire par là.» Son sac sur le dos il partit en direction de ce qu’il avait déterminé être le nord.

Le vent soufflait en rafale, et seul le tissus qui lui couvrait la tête le protégeait des grains de sables qui fouettaient l’air. Le monde était contre lui. Rien n’allait comme prévu. Il n’aurait jamais pensé passer un putain de mois dans ce foutu désert. Tout ça pour une merde de livre.
Toutes les dunes de sables se ressemblaient,cet océan ocre à perte de vu allait finir par lui faire perdre le peu de raison qui lui restait. Après cette mission, il partirait à la mer. Non. Pas la mer, la montagne. Loin de ces infectes grains jaunes. Ras le cul du sable. Tout ce qu’il demandait c’était quelque chose qui lui indiquerait la fin de son voyage : une petite colonnade, une fenêtre, un tremblement de terre,.... Un tremblement de terre ? Hiro eut à peine le temps de se jeter à plat ventre sur le côté qu’une créature violette longue de plusieurs mètres et aussi large qu’une tour de château, jaillit hors du sable, pour replonger aussitôt dans le trou qu’elle avait creuser.
Manquait plus que ça. Il se releva d’un bon et courut. Il ne vallait mieux pas fricoter avec ce genre de créature. Le sol continuait de tremblait, l’atmosphère était électrique et l’air chaud du désert lui brûlait les poumons. Les vers de sable se dirigeant au son, il savait qu’il n’avait pas d’autre choix que de continuer de bouger. Un plan. Il lui fallait un putain de plan pour s’en sortir. Comme pour le motiver à s’activer les méninges, la créature immergea du sable à quelques mètres de lui, lui laissant tout le loisir d’admirer le trou béant aux dents acérées qui lui servait de bouche.
Il jura de plus belle. Il n’avait pas fait tout ce chemin pour atterrir dans les boyaux d’un vulgaire lombric bouffeur de sable. De nouveau sous terre, son asseyant le suivait à la trace. Hiro arrivait à court d’endurance mais toujours sans moyen de se sortir de ce mauvais pas.
Le sable se déroba sous ses talons, et il fut propulsé en l’air par le vers. Son cris déchira le ciel du désert. C’était foutu. Il retomba au bord de la gueule et une lanière de son sac se coinça sur entre les dents du monstre. Le vers commençait à se rétracter, mais Hiro ne voulait rien lâcher, il se tortillait pour se décoincer. Le sol se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Bientôt il serait sous terre sans aucune chance de sortit, les grains de sable lui emplirait les poumons, jusqu’à ce qu’il meurt. Etouffé.

Il dé-clipsa l’attache du sac. L’impact le sauna, et il resta plusieurs minutes sans bouger, le sable lui brûlant la peau. Le vers était parti. Il s’en était sorti.
Mais à quel prix ? Toutes ses provisions et tout son matériel était dans ce sac. Merde. Il allait devoir augmentait la note pour ses clients.
Il se releva, prenant le temps de faire un bilan de ses bleus et blessures. Rien de grave. Ça ferait mal pendant deux ou trois jours et finirait pas disparaître. Quand il se redressa, un reflet attira son attention. Au loin, au travers de la poussière du désert se dessinait le sommet de colonnade penchait. Il était enfin arrivé au bout de son périple. Il avait trouvé la bibliothèque engloutie.

Merci de partager ton texte que j'ai bien aimé juste un petit truc vers la fin sans doute une coquille:
L’impact le sauna: je pense que tu voulais dire "l'impact le sauva"
La bibliothèque engloutie... ça ouvre l'imagination !

ninja-janine a écrit:Merci de partager ton texte que j'ai bien aimé juste un petit truc vers la fin sans doute une coquille:
L’impact le sauna: je pense que tu voulais dire "l'impact le sauva"
La bibliothèque engloutie... ça ouvre l'imagination !

Merci ^^ je viens de me rendre compte de la coquille je pense que c'est juste une GROSSE faute d'orthographe et c'est "sonna" ^^"

Bravo pour ton texte ! Il est bien écrit, bien rythmé, l'action est prenante et +1 pour le ver géant. 


notions d’orientation : points de repère, la tempête ne peut pas lui faire perdre des notions d'orientation


Hiro eut à peine le temps de se jeter à plat ventre sur le côté qu’une créature violette longue de plusieurs mètres et aussi large qu’une tour de château, jaillit hors du sable, pour replonger aussitôt dans le trou qu’elle avait creuser. : Un peu trop long/trop d'infos je trouve pour que ça soit vraiment efficace



 Il ne vallait mieux pas fricoter avec ce genre de créature. : fait descendre la tension, peut-être serait-il mieux de rester concentré dans l'action.



Comme pour le motiver à s’activer les méninges, la créature immergea du sable à quelques mètres de lui, lui laissant tout le loisir d’admirer le trou béant aux dents acérées qui lui servait de bouche. : fait perdre la tension de la scène je trouve.



Merci pour ta participation !