Rando dans le désert

Le lever de soleil réchauffa l’atmosphère. Le ciel s’illumina et les rares animaux s’agitèrent. Seuls deux êtres redoutaient ce moment, deux hommes blottis l’un contre l’autre derrière un rocher. Le premier peina à se lever. Il avait des fourmis dans les jambes.
Son compagnon avait plus de mal à se réveiller. Le froid de la nuit l’avait plus touché et ses pieds étaient gelés.

- Debout Roger, marmonna le premier.
- ‘Peux pas. Mes pieds vont tomber.

Son ami lui prit le bras et le tira avec force. Roger tituba un instant avant de se retrouver à quatre pattes sur le sol. Le contact avec le sable chaud le motiva à se lever.

- J’en ai marre du désert. Pas toi Marc ?
- Non je m’éclate.

Marc commença à marcher sans l’attendre. Ils devaient retrouver leur caravane au plus vite. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’une tempête de sable les avait séparés du groupe. Ils n’avaient pas eu d’autre choix que de s’entraider pour survivre. Roger le rattrapa vite, ses pieds n’étaient donc pas tomber.

- Ah bon ? Ca t’amuse toi le désert ?

Marc soupira et leva les yeux au ciel. Survivre seul était difficile mais être bloqué avec lui c’était une torture. Parfois, Marc rêvait de le lancer dans une tornade, le faire disparaître dans le sable brûlant ou l’utiliser pour alimenter un feu la nuit. Lorsqu’il perdait patience, il accusait le soleil ou la soif.

Son ventre gargouilla comme pour rappeler qu’il existait. L’homme ne risquait pas de l’avoir oublié. Ils n’avaient rien mangé depuis deux jours et n’avaient presque plus d’eau. Roger avait bien essayé de boire l’eau d’un cactus, comme lui avait indiqué internet. Cela n’avait pas eu l’effet désiré. Au lieu de se délecter du doux liquide vital, il avait eu très mal au ventre. D’après lui, ses boyaux étaient en feu et il devait se soulager.
La moitié de leur eau avait donc servie à éviter qu’il ne se déshydrate bêtement.

- J’ai faim, gémit de nouveau Roger. T’as rien dans tes poches ?

Il allait finir par l’étrangler.

- Non j’ai rien. Economise tes forces.
- Même pas une miette de pain ?

Le regard noir que lui lança Marc le fit taire. Ils continuèrent leur marche en silence. Le soleil de plomb tapait sur leur crâne. La chaleur remontant du sable les étouffait. Ils sentaient leurs membres s’alourdir alors qu’ils grimpaient une énième dune. Roger lui tapota l’épaule en pointant le doigt vers l’est. En plissant les yeux, Marc aperçut du mouvement. Une ligne de silhouettes avançait. Il distinguait des personnes et des animaux. Un drapeau était accroché à l’un d’eux.

- Mais c’est…
- Notre caravane ! termina Roger

Les deux hommes s’élancèrent vers le groupe. Le sable s’infiltrait dans leurs chaussures, leurs muscles leur hurlaient de s’arrêter mais ils les ignorèrent. Leurs bras s’agitaient dans tous les sens alors qu’ils hurlaient à plein poumons.

Leur cheffe de caravane fut la première à les remarquer. Accompagnée par deux hommes, elle vint à la rencontre de ses camarades.

- Enfin ! Ca fait des jours qu’on vous cherche ! On va être en retard maintenant.

La réprimande surpris Roger. Ils auraient pu mourir dans ce désert et tout ce qui l’intéressait, c’était son planning ? Il regarda Marc qui fixait ses chaussures comme un enfant pris en faute.

- Pardon Aldéa, s’excusa Marc d’une petite voix.

Elle fit signe à ses hommes de les aider à se hisser sur des chameaux. Une fois installé, Roger reprit la parole.

- Pardonnez-moi madame Aldéa, mais où allons-nous ? Je n’arrive pas à me repérer dans le désert.
- Je vous emmène à une fête. C’était indiqué sur l’itinéraire non ?

Le convoi repris la route alors qu’il réfléchissait. La brochure touristique indiquait bien une « étape culturelle inoubliable ! » mais pas de fête. Peut-être était-ce une surprise.

Le soleil commençait à se coucher lorsqu’ils arrivèrent au campement. Une vingtaine de tentes étaient installées autour d’une magnifique oasis. D’autres caravanes les avaient rejoint et les groupes se mélangeaient joyeusement.
Marc, Roger, et les autres touristes riaient et dansaient en riant. Mais surtout, ils mangeaient. La satisfaction d’un bon repas rendait presque sa mésaventure agréable. Les plateaux débordaient de fruits colorés.

- Pas de viande ? Demanda une touriste américaine
- Bientôt. Il faut le temps de la préparer, lui répondit Aldéa.

Des tambours résonnèrent bientôt dans la nuit et les touristes firent quelques pas de danse avec les nomades.
Vers la fin de la soirée, Roger les autres furent assis sur des bancs à côté du feu de camp. Leurs guides se positionnèrent devant eux, mains dans le dos. Son binôme à lui, c’était Marc.

- Bah ? T’as changé de groupe ? ria Roger.

Marc se contenta de lui sourire. Le silence tomba sur le camp alors que tous se rassemblaient autour d’eux.
Un signal résonna. D’un même mouvement, les personnes debout sortirent une dague de derrière leur dos et tranchèrent la gorge des touristes. Roger porta une main à sa gorge alors que le sourire de Marc s’élargit.

- La viande est prête.

Coucou Sisuki !

Pour ce qui est de ton texte, j'ai trouvé les idées intéressantes et la chute surprenante !

Pour moi cependant, je trouve que le style est trop informel, ça ne rend pas la lecture très agréable (on dirait que tu parles, ça n'irait pas dans un livre) sur les dialogues on peut le comprendre, mais pas dans le reste de la narration.

exemple "ses pieds n’étaient donc pas tomber", même si c'est de l'humour ça fait pas très pro
idem pour :
"être bloqué avec lui c’était une torture", -> "être bloqué avec lui était une torture" me choquerait moins
"Son ventre gargouilla comme pour rappeler qu’il existait",
"Leurs bras s’agitaient dans tous les sens"

et "se déshydrate bêtement" langage familier

Évidemment ce n'est que mon avis ! En tant que lectrice j'accorde beaucoup d'importance au style d'écriture, ce n'est pas le cas de tout le monde

Encore une fois le fond par contre est très chouette !

Boulangèrement <3

Merci pour ton avis.

Hello ! Certes, il y a quelques phrases que je trouve un peu bizarre et le texte manque de fluidité. Par contre j'adore l'humour que tu as instauré et en deux heures, c'est du bon travail ! On ne peut que s'améliorer  

Et j'adore ce passage  
"Marc soupira et leva les yeux au ciel. Survivre seul était difficile mais être bloqué avec lui c’était une torture. Parfois, Marc rêvait de le lancer dans une tornade, le faire disparaître dans le sable brûlant ou l’utiliser pour alimenter un feu la nuit."

Hello ! Merci pour ton avis.

Je suis d'accord avec Romane et toi. Les phrases sont bancales mais je pense que c'est à cause du manque d'inspiration. Difficile en 1h30 de bien les travailler. Je ne savais pas du tout où j'allais. ^^"
J'y penserai pour la prochaine fois.

Hello ! Bravo pour ton texte ! Il est bien rythmé, l'histoire est originale et tu rends bien le caractère des deux personnages.

avait plus de mal à se réveiller. : un peu bizarre alors que tu dis avant que l'autre a du mal à se lever

Le froid de la nuit l’avait plus touché : répétition avec "plus de mal"

doux liquide vital : un peu lourd pour de l'eau

D’après lui, : en trop je pense

en riant : répétition

Merci pour ta participation !

J'adore les dialogues ! Et le rythme est très bon

Leurs guides se positionnèrent devant eux, mains dans le dos. => j'ai cru à un truc sexuel, je m'attendais vraiment pas à cette fin xD Tu m'as eu.