La painpauté
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Gear237
Messages : 3
Date d'inscription : 28/08/2022

Iterum hodie Empty Iterum hodie

Dim 26 Mar - 16:08
Chaque partie de mon corps semble re-faire surface. De mes orteils entravés et étouffé par ces sandales qui me servent de chaussures, à mes yeux alors tout faibles qui peinent à s’ouvrirent. Le premier contact avec la terre ferme se fera avec ma main. Sans savoir pourquoi, je sers le poing. Mais au moment de le refermer je sens une immense masse se regrouper autour de lui. Une masse chaude et granuleuse qui ne manque pas d’attirer mon attention. Des milliers de petites miettes autour de mon poing. Toujours dans l’incapacité de totalement voir, je reproduis mon geste sur l’autre main ; même chose. Sans attendre d’autres explications, je me retourne et je me relève. Mes yeux ouverts je comprends alors où je suis. C’est une immense étendue de sable qui se dresse devant moi. L’inquiétude commence à monter, je ne sais pas pourquoi je suis ici. Il y a quelques minutes, j'étais encore dans mon lit à attendre le retour de mon frère. Je n’ai pas l’air d’être dans un rêve ou autre chose, du moins c’est assez compliqué. Je sais quand je suis dans la vie réelle, mais les rêves sont parfois si puissants. Le seul détail qui me permet d’être plus sûre de la réalité, c'est moi. Je me souviens de rêves et à chaque fois je suis différent, plus grand, plus vieux, plus musclé, … Il y a plein de choses étranges qui n’ont aucun rapport. Ici il y a seulement moi et ce désert, rien de plus normal. Je sillonne du regard tous les alentours du désert, mais rien. Peut-être que je devrais me rendormir ? Pour moi je ne suis pas dans un rêve mais…
Je m’accroupis alors au sol tout en fermant les yeux. Je prends le temps de me calmer, de sentir le “vent” traverser tout mon corps. Après quelques minutes, je suis plus clame, je sens que je vais de nouveau m’endormir soudain un bruit de corne me sort de mon état euphorique. Je me relève cette fois-ci plus alerte quand je vois à droite et à gauche deux armées entières. L’une à l'étendard bleu jonché d’algues, l’autre à l'étendard rouge pourpre avec comme symbole une flamme. Les soldats ne sont pas humains, les deux possèdent les attributs humains tels que des jambes, des bras, mais leur tête est similaire à celle d’un lézard et leur peau écailleuse reflète avec le soleil comme une belle couleur turquoise. Leur regard est rivé les uns sur les autres. L’atmosphère est palpable et la moindre chose pourrait tout faire chavirer. Chacune des armées sont composées de soldats couverts d’une simple armure de titane tandis qu'à l’arrière se trouvent des sortes d’archer. Je me lève alors, sans un bruit, je regarde les deux corps d’armée. Un désert je veux bien, tout seul je veux bien, mais des lézards humains et deux armées qui arrivent d’un coup comme ça non. Je suis donc bel et bien dans un rêve. Sans me soucier de mon sort, je prends une grande inspiration avant de crier de toutes mes forces.
- Partez !!
Les deux armées reproduisent mon action avant de se ruer l’une sur l’autre. Les archers de l’étendard rouge arment leur arc et ceux avec les armures font émerger des flammes de leur main avant d’allumer les flèches. L’autre camp fait de même, mais cette fois avec des bombes remplies d’un liquide verdâtre. Les assauts arrivent des deux camps. Si le combat se lance à distance, il ne perd pas de temps à se transformer aussi au corps à corps. Au milieu des deux camps, je vois ces masses arriver vers moi. J’ai beau être dans un rêve, je ressens de la peur et de l’adrénaline. Mon sourire disparait peu à peu et je commence à reculer. De plus en plus vite, de plus en plus frénétiquement. Je me retourne pour courir plus facilement quand un lézard bleu me fait face, une dague à la main. Je n’ai pas le temps d’esquiver qu’il me plante son arme droit dans mon ventre en plein dans mes boyaux. Je chute au sol inerte. Ce dernier me marche dessus pour avancer avant que lui aussi ne soit touché pas une flèche et tomber sur moi laissant une douleur atroce. Le rêve touche donc à sa fin, je ferme les yeux sans résister.
J’ouvre les yeux. Je m’attends à voir un plafond blanc comme neige en face de moi, mais c’est un tableau bleu parsemé de quelques tâches blanches et d’une grosse jaune. Plus rapidement que tout à l’heure, je me relève pour voir de nouveau cette étendue de sable. Mon rythme cardiaque s’accélère. Je cherche du regard quelque chose, quoi ? je ne sais pas. Une chose qui pourrait me donner des réponses. Mes recherches se stoppent après le son assourdissant de la corne de brume. Les deux armées sont de nouveau ici. Toujours dans un profond silence, il ne faut quelques minutes avant qu’un porte-parole des deux armées ne crie au départ. Cette fois-ci sans bouger je me laisse piétiner à mort, je ferme les yeux.
Je sens mon corps revenir, je n’ouvre pas les yeux. Je m’abandonne à sentir une odeur, celle de mes vêtements salles ou du parfum de mon frère. La seule odeur que je ressens, c'est celle du sable chaud. De nouveau ce désert, ces armées, tout recommence.

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Ene
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Iterum hodie Empty Re: Iterum hodie

Mer 29 Mar - 21:48
"à mes yeux alors tout faibles qui peinent à s’ouvrirent, l’incapacité de totalement voir…" La lecture est difficile, les phrases maladroites. Peut-être penser à aérer ton texte en plusieurs paragraphes. Je dirais que le début est vraiment embrouillé, j'ai eu du mal à comprendre.

Par contre, la suite est relativement mieux et je me doute qu'il n'est pas facile de faire quelque chose de parfait en si peu de temps. J'aime beaucoup l'idée des soldats avec des têtes de lézards (d'où t'es venu cette inspiration ?)

J'aurais également aimée que tu te penches un peu plus sur le ressentis de ton personnage, qui commence à vivre une boucle infernal, au lieu de te concentrer sur "ferme les yeux - ouvre les yeux", surtout à la fin où l'on comprend que ce rêve - qui n'en est pas un finalement - risque de se répéter continuellement.

Bravo pour ton texte en tout cas, j'aime les idées ! I love you
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Iterum hodie Empty Re: Iterum hodie

Ven 5 Mai - 16:36
Bravo pour ton texte ! L'idée de base est bonne et tu amènes de bons éléments. Mais c'est plus la formulation qui coince. Tu fais des maladresses qui font que tu dis des choses fausses, un peu lourdes ou mal exprimées, ce qui rend la lecture confuse.


De mes orteils entravés et étouffé par ces sandales qui me servent de chaussures, à mes yeux alors tout faibles qui peinent à s’ouvrirent. : "entravés et étouffés" un seul des deux aurait fait le taf je pense, la phrase est déjà un peu longue/complexe. Ensuite, les sandales sont des chaussures alors je comprends pas trop la réflexion "qui me servent de chaussures". Si c'était à propos d'un bout de bois et d'un bout de ficelle, j'aurais compris. "tout faibles" fait bizarre. 


Une masse chaude et granuleuse qui ne manque pas d’attirer mon attention. : je trouve ça bizarre, on voit avant que ça attire son attention, n'apporte rien dit ainsi. Dire plutôt que ça l'intrigue, ou l'inquiète aurait mieux marché je pense.



Toujours dans l’incapacité de totalement voir, : lourd comme manière de le dire



Sans attendre d’autres explications, je me retourne et je me relève. : pour moi, l'effet perso qui se réveille-tâte le terrain n'a pas été bien retranscrit. ça manque de fluidité et à la fin, on termine sur une action trop découpée et une information fausse : "d'autres explications" alors qu'on a eu aucune explication, juste des constats



Je n’ai pas l’air d’être dans un rêve ou autre chose, du moins c’est assez compliqué. : un peu confus toute cette partie sur le rêve/pas rêve, je pense qu'avec une réécriture ça serait plus fluide.



Après quelques minutes, je suis plus clame, je sens que je vais de nouveau m’endormir soudain un bruit de corne me sort de mon état euphorique. : pas de rythme dans la phrase quand la corne arrive. Et aussi, il n'était pas dans un état euphorique.



Les soldats ne sont pas humains, les deux possèdent les attributs humains tels que des jambes, des bras, mais leur tête est similaire à celle d’un lézard et leur peau écailleuse reflète avec le soleil comme une belle couleur turquoise. : description un peu maladroite avec le "ils sont pas humains mais un peu quand même" et phrase un peu longue.



L’atmosphère est palpable et la moindre chose pourrait tout faire chavirer. : il faudrait dire quel genre d'atmosphère pour que ça marche. Et aussi "la moindre chose pourrait tout faire chavirer" est assez maladroit/vague. 



Les archers de l’étendard rouge arment leur arc et ceux avec les armures font émerger des flammes de leur main avant d’allumer les flèches. L’autre camp fait de même, mais cette fois avec des bombes remplies d’un liquide verdâtre. : assez confus, tu devrais prendre le temps de développer les choses. 



je ressens de la peur et de l’adrénaline.: les émotions peuvent être mieux retranscrites je pense. Là, ne fonctionne pas.



Merci pour ta participation !
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