la mort au trousses

Sarah avait très chaud sous le soleil du désert. Mais elle était bien décidée à aller jusqu’au bout. Cette fois, Conrad avait dépasser les bornes. Elle trottinait, suivant les traces de pas laissés par le salopard. Elle l’avait déjà pardonner tant de fois. La première fois, quand il l’avait trompé avec sa meilleure amie de l’époque, puis sa sœur, puis la collègue… Elle l’avait tant de fois pardonné qu’elle ne comptait même plus. Elle préférait garder sa rancœur pour elle même.
‘‘Après tout, se disait-elle sans arrêt, il revient toujours à moi, c’est qu’il m’aime.’’
Mais là, elle ne pouvait plus le supporter.

Sarah avait suivit son petit ami jusqu’à un petit hôtel discret, au bord du désert du Névada. Elle était décidée à le prendre sur le fait pour s’en séparer une bonne fois pour toute. Même si elle aurait plutôt fuit en tentant d’oublier ce qu’elle avait vu. Mais cette fois, elle le trouva avec cette garce de Cindy, la collègue qu’elle détestait le plus et qui lui avait volé le poste qu’elle convoitait tant. Sa raison était aussitôt partit en miette. Entrant en hurlant, elle avait pris la première chose à portée de main, une bouteille de champagne, et a tenté de frapper le couple. Mais elle a été repoussée et la bouteille s’était brisée. Sous l’instinct de fureur, la jeune femme a alors attrapé un grand morceau de verre et avait poignardé Cindy avec, blaissant Conrad au bras pendant qu’il fuyait de la chambre. Sarah s’était aussitôt lancé derrière lui, laissant sa collègue agoniser en hurlant, ses boyaux se répandant sur le sol.

Elle regarda le ciel. L’atmosphère s’alourdissait à mesure que la journée avançait. Mais la colère la menait toujours droit devant. Les traces de sang laissés par l’homme étaient faciles à suivre. De temps en temps, elle l’entendait même hurler. Elle savait alors qu’il n’était pas loin. Passant à l’ombre d’un grand rocher, la raison lui vint un instant, se demandant comment elle en était arrivée là. Mais à ce moment la voix de Conrad lui parvint, la traitant de folle. La colère la regagna, redoublant de force. Sarah reprit sa chasse avec plus d’entrain. Il l’avait cherché. Il l’avait poussé à bout. Elle ne comptait pas s’arrêter comme ça.

Elle courut pendant cinq minutes, avant d’arriver à bout de forces devant une grande plaine. Il était là. Cinq cent mètres devant elle, peut-être un peu plus. Il courait, trébucha et se releva pour se remettre à courir, se tenant toujours le bras. Sarah marcha d’un pas rapide, le regard fixé sur sa proie.

-Mais tu es folle, ma parole ? Tu ne va pas me tuer ! S’écria-t-il, terrifié.
-Si je suis folle, c’est de ta faute. Lança-t-elle d’une voix forte, mais froide comme la glace.. C’était la fois de trop. Je n’en peux plus.
-Mais je… Je… Je vais…
Il s’écroula alors de tout son long sur le dos. Il rampant au sol, regardant la jeune femme, le visage rempli de haine.
-Tu vas faire quoi ? Tu peux crier, personne ne t’entendra ici.
Elle était arrivé à ses pieds et s’était arrêtée, le regardant se tortiller comme un ver.
‘‘Pourquoi j’ai été attiré par un type comme lui?’’ Se demanda-t-elle.
Et pendant qu’il essayait de lui faire reprendre raison, énonçant tant de qualité, comme la gentillesse, la compréhension, l’amour de son prochain. Tant de qualités qu’elle se reprochait elle-même depuis la veille. Sarah se baissa lentement, le regardant avec un air de mépris. Et elle resta là, à l’écouter geindre pour sa vie.

Puis à un moment, elle en eut assez. Elle tendit le bras, enfonçant le tesson dans le ventre de Conrad. Il cria et essaya de la frapper. Elle reçut le coup, mais ne recula pas, mais recommença son geste, encore et encore, jusqu’à ce que ses cris de douleurs se noient dans son sang, se répandant sur le sable et la terre qui chauffait tant l’air environnant.

Le calme revenu, La jeune femme reprit peu à peu ses esprits. Les larmes commencèrent à venir, la chaleur lui faisait mal à la tête, elle avait faim, soif, et se sentait tellement triste. Triste pour elle-même. Elle se sentait si minable d’être restée avec lui tant de temps, au point d’en être rendu à faire… ça. Elle ne regrettait pas son geste, cette nuit. Juste sa crédulité, toutes ses années. Elle se retourna alors. Lâchant son arme, elle aperçut sa main en sang, que l’objet avait entaillé. Elle marcha sur ses pas, assommée par la chaleur et la soif. La tête lui tournait désormais. Sarah atteignit l’ombre du rocher sous lequel elle était passé auparavant et, à bout de force, se laissa tomber. Ce fut une heure plus tard qu’un shérif la trouva là, au bord de la mort.

Salut Kiyewan! Je viens de finir ton texte et je trouve qu'il illustre bien la folie meurtrière de Sarah qui s'élance dans le désert sans la moindre préparation juste pour assouvir ses pulsions. Clairement, elle a pété un plomb xD Tu as bien intégré les mots imposés et l'ensemble était intéressant à suivre. Des petits mélanges de temps par-ci par-là mais normal aussi dans le contexte de l'atelier on a pas le temps de se relire ^^ En tout cas bravo à toi et merci pour ton texte!

Coucou

Sarah avait vraiment envie de l'étriper pour aller jusque là xD

Comme Sayuri, on perçoit bien la folie meurtrière de Sarah. Mais il y a quelques passages un peu flous pour moi, comme celui où tu expliques ce qui s'est passé dans l'hôtel; je pensais que ça se passait à l'instant T

Sinon les mots imposés sont respectés, et mise à part ce que pointe Sayrui, ça se lit quand même bien !

" Sarah atteignit l’ombre du rocher sous lequel elle était passé auparavant et, à bout de force, se laissa tomber. Ce fut une heure plus tard qu’un shérif la trouva là, au bord de la mort." On comprend bien son état du coup, avec ce qu'elle vient de faire. C'est très cohérent

Bravo

Coucou,

j'ai bien aimé ton texte aussi, on y est. Tes première phrases sont très bien, on perçoit tout de suite l'enjeu.

Par contre j'ai trouvé que la phrase 'Le calme revenu" tout de suite après son accès de violence tombe un peu à plat et ne démontre pas sa rage ni son amertume.

Oui Conrad avait vraiment dépassé les bornes

hello !
Bravo pour ton texte ! L'idée est super chouette, tu l'as bien réalisée et tu as bien chorégraphié la scène.

avait très chaud sous le soleil du désert : pas très impactant comme phrase pour retransmettre l'idée de chaleur

Entrant en hurlant, : un peu lourd, trop de participes présents dans le texte

bouteille de champagne, et a tenté de frapper le couple. Mais elle a été repoussée et la bouteille s’était brisée. Sous l’instinct de fureur, la jeune femme a alors attrapé un grand morceau de verre et avait poignardé Cindy avec, blaissant Conrad au bras pendant qu’il fuyait de la chambre. Sarah s’était aussitôt lancé derrière lui, laissant sa collègue agoniser en hurlant, ses boyaux se répandant sur le sol. : l'action est un peu rapide et confuse, il se passe beaucoup de choses et je pense que ça mérite un peu plus de développement/clarté.

Elle regarda le ciel. : pourquoi faire ?

se demandant : et elle se demanda

regagna, redoublant : un peu lourd

plus d'entrain : plus de détermination ?

Il rampant au sol, regardant la jeune femme, le visage rempli de haine. : préciser qu'il regarde n'est pas nécessaire je pense

Et pendant qu’il essayait de lui faire reprendre raison, énonçant tant de qualité, comme la gentillesse, la compréhension, l’amour de son prochain. Tant de qualités qu’elle se reprochait elle-même depuis la veille. : la phrase a un souci de construction, elle n'est pas complète, tu n'as pas de structure

regardant : trop de "regardant"

mais ne recula pas, mais recommença : deux "mais" dans la même phrase c'est trop, la phrase devient confuse

se répandant sur le sable et la terre qui chauffait tant l’air environnant. : la phrase se perd à partir de là, et le propos est un peu maladroitement dit

Merci pour ta participation !