Balade dans le désert
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- LilySushi
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Date d'inscription : 12/02/2023
Age : 14
Balade dans le désert
Dim 26 Mar - 15:21
Il faisait chaud. Très chaud. Trop chaud. Amélia transpirait de tous les pores de sa peau. Des gouttes de sueur coulaient le long de sa colonne vertébrale, formant des ruisseaux d’eau salée. Pourquoi avait-elle eu cette très mauvaise idée de faire une balade dans le désert du Sahara ? Elle s’en voulait à présent. Car cela faisait une bonne demi-journée que la jeune femme marchait sur le sable brûlant qui rendait ses pieds aussi rouge que lorsqu’elle sortait du spa. Non, non, non, non ! s’exclama-t-elle intérieurement. Il ne fallait pas qu’elle pense à cette eau qui aurait pu couler dans sa gorge enflammée par la sècheresse si elle avait pensé à prendre une bouteille d’eau.
Pour se changer les idées, Amélia inspecta les alentours : des dunes de sable doré à perte de vue. Génial. Ce matériau naturel reflétait le soleil sur les montagnes, créant une atmosphère silencieuse de respect. Cet endroit était sacré. Lorsqu’on frôlait le sol fait de grains ressemblant à des miettes de pain séché de nos pieds paralysés par la chaleur ambiante, on… Amélia stoppa net. Une odeur de pourriture lui agressait depuis plusieurs secondes le nez. Une odeur de…mort ?!
Elle voulut s’en assurer. La jeune femme continua donc son périple entre les immenses dunes de sable ; elle se trouvait à ce moment-même entre deux collines qui formaient un creux. Autrement dit, un chemin. Amélia était assez fine pour se faufiler dans l’impasse, alors c’est ce qu’elle fit juste après avoir pris une grande inspiration. Elle était obligée de retenir sa respiration dans cet endroit ; plus elle arpentait les dunes, plus cette odeur âcre lui irritait les narines.
Alors qu’elle marchait avec adresse le long des deux parois, Amélia s’arrêta juste à temps avant de marcher sur un…un…un corps humain dépecé, finit-elle. Elle retint un cri. Peut-être le tueur se trouvait encore là alors il fallait qu’elle se fasse la plus silencieuse possible. Mais ne rien dire devant cette horreur était bien plus difficile que cela en avait l’air…
Du sang formait une flaque autour de la personne défunte. Le sable s’imprégnait de ce liquide visqueux, devenant de plus en plus rougeâtre au fur et à mesure que le sang était imbibé. Les membres semblaient flétris, comme s’ils avaient été cramés au chalumeau. Des boyaux gisaient à terre, juste à côté. Ils étaient à moitié découpés en lambeaux, à moitié broyés. La tête, quant à elle, ne se trouvait même plus accrochée au corps ; elle gisait à quelques dizaines de centimètres de la dépouille. Le meurtrier ne s’était pas loupé…
— Comment…comment c’est possible que…? bégaya Amélia en prenant la parole.
C’était une très mauvaise idée : déjà que sa gorge la grattait, maintenant elle s’était arraché toutes ses cordes vocales, et puis, si le tueur se trouvait encore ici, la jeune femme était foutue…
Amélia marcha encore quelques pas, en faisant attention de bien contourner le corps en morceaux. Elle l’enjamba. Lorsqu’elle fut presque arrivée de l’autre côté de la dépouille ensanglantée, elle entendit du bruit. Des pas dans la sable, plutôt. Elle voulut se retourner, mais son pied glissa et elle se retrouva tête la première dans le corps rempli de liquide couleur vin. Elle manqua de vomir. L’odeur était tellement forte qu’elle avait envie de recracher ses tripes. Elle essaya de se dégager de cette horreur, mais elle était visiblement tombée dans un endroit où le sable semblait mouvant. Elle n’osait plus bouger, maintenant, de peur de fourrer son nez dans une partie du corps non désirable. Elle ne sentait plus le sien d’ailleurs, dans cette position. Juste avant de s’évanouir, la jeune femme entendit une voix fluette de petite fille retentir dans son dos :
— Bonjour madame, je peux vous aider ?
Pour se changer les idées, Amélia inspecta les alentours : des dunes de sable doré à perte de vue. Génial. Ce matériau naturel reflétait le soleil sur les montagnes, créant une atmosphère silencieuse de respect. Cet endroit était sacré. Lorsqu’on frôlait le sol fait de grains ressemblant à des miettes de pain séché de nos pieds paralysés par la chaleur ambiante, on… Amélia stoppa net. Une odeur de pourriture lui agressait depuis plusieurs secondes le nez. Une odeur de…mort ?!
Elle voulut s’en assurer. La jeune femme continua donc son périple entre les immenses dunes de sable ; elle se trouvait à ce moment-même entre deux collines qui formaient un creux. Autrement dit, un chemin. Amélia était assez fine pour se faufiler dans l’impasse, alors c’est ce qu’elle fit juste après avoir pris une grande inspiration. Elle était obligée de retenir sa respiration dans cet endroit ; plus elle arpentait les dunes, plus cette odeur âcre lui irritait les narines.
Alors qu’elle marchait avec adresse le long des deux parois, Amélia s’arrêta juste à temps avant de marcher sur un…un…un corps humain dépecé, finit-elle. Elle retint un cri. Peut-être le tueur se trouvait encore là alors il fallait qu’elle se fasse la plus silencieuse possible. Mais ne rien dire devant cette horreur était bien plus difficile que cela en avait l’air…
Du sang formait une flaque autour de la personne défunte. Le sable s’imprégnait de ce liquide visqueux, devenant de plus en plus rougeâtre au fur et à mesure que le sang était imbibé. Les membres semblaient flétris, comme s’ils avaient été cramés au chalumeau. Des boyaux gisaient à terre, juste à côté. Ils étaient à moitié découpés en lambeaux, à moitié broyés. La tête, quant à elle, ne se trouvait même plus accrochée au corps ; elle gisait à quelques dizaines de centimètres de la dépouille. Le meurtrier ne s’était pas loupé…
— Comment…comment c’est possible que…? bégaya Amélia en prenant la parole.
C’était une très mauvaise idée : déjà que sa gorge la grattait, maintenant elle s’était arraché toutes ses cordes vocales, et puis, si le tueur se trouvait encore ici, la jeune femme était foutue…
Amélia marcha encore quelques pas, en faisant attention de bien contourner le corps en morceaux. Elle l’enjamba. Lorsqu’elle fut presque arrivée de l’autre côté de la dépouille ensanglantée, elle entendit du bruit. Des pas dans la sable, plutôt. Elle voulut se retourner, mais son pied glissa et elle se retrouva tête la première dans le corps rempli de liquide couleur vin. Elle manqua de vomir. L’odeur était tellement forte qu’elle avait envie de recracher ses tripes. Elle essaya de se dégager de cette horreur, mais elle était visiblement tombée dans un endroit où le sable semblait mouvant. Elle n’osait plus bouger, maintenant, de peur de fourrer son nez dans une partie du corps non désirable. Elle ne sentait plus le sien d’ailleurs, dans cette position. Juste avant de s’évanouir, la jeune femme entendit une voix fluette de petite fille retentir dans son dos :
— Bonjour madame, je peux vous aider ?
- mllegaffie
- Messages : 18
Date d'inscription : 27/02/2023
Re: Balade dans le désert
Lun 27 Mar - 0:18
Bonjour,
Tu réussis à décrire ce que vit ton personnage et sa peur en tombant sur les corps.
La fin donne envie d'en savoir plus. Est ce vraiment une petite fille qui a provoqué ce carnage ? Que va t-il arriver au personnage ?
Tu réussis à décrire ce que vit ton personnage et sa peur en tombant sur les corps.
La fin donne envie d'en savoir plus. Est ce vraiment une petite fille qui a provoqué ce carnage ? Que va t-il arriver au personnage ?
LilySushi aime ce message
- LilySushi
- Messages : 3
Date d'inscription : 12/02/2023
Age : 14
Re: Balade dans le désert
Lun 27 Mar - 17:07
Ha ha, bonne question... (je t'avoue que même moi je ne sais pas...)
Contente que ça t'ait plu, je n'étais pas sûre d'avoir réussi à transmettre des émotions alors merci de me confirmer ça
Contente que ça t'ait plu, je n'étais pas sûre d'avoir réussi à transmettre des émotions alors merci de me confirmer ça
- Archibald_bzh_
- Messages : 21
Date d'inscription : 28/08/2022
Age : 37
Localisation : La Roche-sur-Yon
Re: Balade dans le désert
Mar 28 Mar - 8:17
Ah bah je vois que le Sahara en inspire plus d'un
Très sympa l'immersion dans ton personnage en tout cas. On sent bien la chaleur et la peur. Plutôt réaliste !
Et j'avoue que j'aime bien le mystère autour de la petite fille... Psychopathe ou pas ?
Très sympa l'immersion dans ton personnage en tout cas. On sent bien la chaleur et la peur. Plutôt réaliste !
Et j'avoue que j'aime bien le mystère autour de la petite fille... Psychopathe ou pas ?
LilySushi aime ce message
Re: Balade dans le désert
Ven 5 Mai - 15:46
Bravo pour ton texte. De bonnes idées, avec du bon vocabulaire et de la recherche, mais il y a des maladresses qui sont à revoir je pense :
Ce matériau naturel reflétait le soleil sur les montagnes, créant une atmosphère silencieuse de respect. : pas terrible le "matériau naturel", fait un peu trop BTP.
Lorsqu’on frôlait le sol fait de grains ressemblant à des miettes de pain séché de nos pieds paralysés par la chaleur ambiante : un peu beaucoup lourd je trouve
continua donc son périple : le "donc" + "périple" fait un peu trop voyage type quête
entre deux collines qui formaient un creux. Autrement dit, un chemin. Amélia était assez fine pour se faufiler dans l’impasse, : Très flou parce qu'on ne sait pas trop de quoi on parle. Un creux de colline dans lequel il faut se faufiler ? Bizarre. Une impasse aussi, c'est forcément fermé. Bref, confus.
Peut-être le tueur se trouvait encore là alors il fallait qu’elle se fasse la plus silencieuse possible. : tu nous places trop rapidement dans l'analyse au lieu de nous garder dans l'émotionnel. Du coup, découverte tombe un peu à plat.
personne défunte : ne convient pas à la scène, trop doux pour un écorché. "carcasse" ou "cadavre" auraient mieux fonctionné je pense.
sang était imbibé. : problème de syntaxe. Le sang imbibe quelque chose. Ou le sable est imbibé de quelques chose. Là, on dirait : le sang était absorbé.
Le meurtrier ne s’était pas loupé… : casse un peu la scène je trouve comme réflexion finale
corps rempli de liquide couleur vin./fourrer son nez dans une partie du corps non désirable. : casse l'ambiance je trouve, maladroit.
Merci pour ta participation !
Ce matériau naturel reflétait le soleil sur les montagnes, créant une atmosphère silencieuse de respect. : pas terrible le "matériau naturel", fait un peu trop BTP.
Lorsqu’on frôlait le sol fait de grains ressemblant à des miettes de pain séché de nos pieds paralysés par la chaleur ambiante : un peu beaucoup lourd je trouve
continua donc son périple : le "donc" + "périple" fait un peu trop voyage type quête
entre deux collines qui formaient un creux. Autrement dit, un chemin. Amélia était assez fine pour se faufiler dans l’impasse, : Très flou parce qu'on ne sait pas trop de quoi on parle. Un creux de colline dans lequel il faut se faufiler ? Bizarre. Une impasse aussi, c'est forcément fermé. Bref, confus.
Peut-être le tueur se trouvait encore là alors il fallait qu’elle se fasse la plus silencieuse possible. : tu nous places trop rapidement dans l'analyse au lieu de nous garder dans l'émotionnel. Du coup, découverte tombe un peu à plat.
personne défunte : ne convient pas à la scène, trop doux pour un écorché. "carcasse" ou "cadavre" auraient mieux fonctionné je pense.
sang était imbibé. : problème de syntaxe. Le sang imbibe quelque chose. Ou le sable est imbibé de quelques chose. Là, on dirait : le sang était absorbé.
Le meurtrier ne s’était pas loupé… : casse un peu la scène je trouve comme réflexion finale
corps rempli de liquide couleur vin./fourrer son nez dans une partie du corps non désirable. : casse l'ambiance je trouve, maladroit.
Merci pour ta participation !
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