Au bar jazzy

Alice sentit ses cheveux s’envoler quand elle bifurqua pour accédé à l’avenue principale. Elle mit instinctivement ses mains en visière pour protéger ses yeux de la bourrasque qui fouettait son visage. Elle enchaîna des pas rapides et assurées, tout-en maudissant ce train qui l’avait mit en retard. Du monde trottinai dans cette avenue, mais au vu de ses dimensions, Alice slaloma sans aucune difficulté entre tous les promeneurs. Ignorant son environnement : les klaxons, odeurs d’essence, et autre bavardage n’offrit aucun intérêts. Elle s’arrêta brusquement devant un bar, style année quarante, qui trônait entre deux magasins de vêtements chic. Elle était devant son lieu de rendez-vous.
Elle rentra calmement pour se donner la prestance et fut accueillit par une ambiance Jazzy qui emplissait l’atmosphère. Le bar, dont les murs étaient recouvert de bois foncé était reposant. Alice reconnu, de suite, la petite silhouette installé au fond de la salle à une table basse en bois sombre. Elle s’avança avec une démarche lente et résolu. L’objet de son désir était devant elle.
Elle traversa le bar sombre et tamiser pour s’installer devant sa dulcinée.

-Bonjour ma belle, désolé pour le retard, comment vas tu ?

Naomi leva la tête à l’énoncé de son surnom, donné suite aux longues heures de bavardages en facecam qu’elle avait partagé avec Alice. Un énorme sourire se dessina sur son visage

-Il n’y a pas de soucis, le principal, c’est que tu sois arrivé.

Elles se regardèrent dans les yeux, et le monde autour d’elles disparut.
Le barman, vêtu d’un gilet et d’une chemise blanche impeccable, du s’y reprendre à deux fois pour prendre la commande. Souriant et avenant, il s’était approché de leur table sans qu’elles en aperçoivent.
Sortant de la quiétude de l’univers où elles étaient tombé, elles commandèrent leurs boissons.

-Je suis désolé, je prendrais un irish cream, et toi Naomi ?
-Juste un verre de vin rouge, s’il vous plaît.

Alice regarda avec gourmandise la beauté de sa compagne. Petite, mince, de long cheveux  noir comme l’ébène tombant sur les épaules. Et ses yeux, profonds et sombres comme l’océan lui donnait un vertige rempli d’émotions. Mais rien ne pouvait se confondre avec l’éclat de son visage. Ses traits fins et délicats, son petit nez droit, son menton pointu et des pommettes hautes. Dont la nature avait finalisé sa création avec une peau légèrement dorée.

-Enfin, on se rencontre. On a attendu des mois pour ce rendez-vous. Cela m’a parut tellement long.
-Oui, c’est vrai, mais on est là, toutes les deux. Justement, Alice, le mois d’août arrive bientôt, et je voudrais savoir si tu voulais passé les vacances avec moi et ma famille. On les passe dans notre pays d’origine, la Malaisie. Je conçois que cela soit un peu rapide, mais çà serait une belle occasion pour nous deux.
-Non, au contraire, j’accepte avec plaisir. Dis-moi, que fait-on de beau en Malaisie ?
-Il y a la capitale, Kuala Lumpur, et puis les grottes de Batu, et surtout le temple de Kek Lok Si. Tu verras, c’est magnifique.

Le sourire de Naomi fit fondre le cœur d’Alice, à l’énonciation de toute les beautés de son pays. Mais sa compagne bifurqua volontairement sur un autre sujet.

-Et puis, cela permettra que tu fasses connaissance avec mes parents.

Une ombre passa sur son visage, il n’était plus aussi rayonnant.

-Il y a un problème, Naomi ? Je vois bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas, tu peux tout me dire.
-Mes parents sont vieux jeu quand il s’agit de la famille. Ils savent que je suis homosexuelle, ça ne les dérangeais pas, tant que ce n’était pas concret. Mais en parlant de toi, ils commencent à se rendre compte que ce n’est pas qu’un simple passage.
-Du coup, ils ont un problème avec l’homosexualité ?
-En tant que tel, non. Tant que cela ne rentre pas en conflit avec l’archétype familiale de base. Un homme, une femme, des enfants.
-Ah, je comprends, c’est les enfants. N’est-ce pas ? Mais il y a un tas de moyens d’avoir des enfants.
-Oui, je sais.

Naomi rougie, et son visage s’illumina à nouveau.

-Je leur ai dit que j’étais prête à porter nos enfants, comme çà le lien du sang restera dans la famille. Et honnêtement, l’idée me plaît bien.

Alice fut bouleverser par cette révélation. Que sa compagne fasse une telle projection dans leurs futur était une preuve des sentiments qu’elle avaient pour elle.

-Naomi, on ne m’avait jamais dit une chose aussi adorable.
-Je suis consciente que c’est précipité, et qu'on n'ai encore jamais parler de ces sujets là, mais...
-Non, c’est parfait.

Alice avança ses mains vers celles de Naomi. Leurs doigts entremêlement délicatement en une étreinte chaleureuse. Leurs paumes se touchèrent en une sensation de douceur. Ce confort entre les deux femmes créa un bien être naturelle.

-Naomi, je veux faire une chose dont je rêve depuis que je t’ai rencontrer. Peux-tu te laisser faire ?

Sa compagne hocha la tête tout-en restant muette. Alice se leva pour se rasseoir au plus prés de sa dulcinée. Elle pris sa tête entre ses mains, et rapprocha lentement son visage. Leurs lèvres se rencontrèrent finalement dans un baiser tendre. Les émotions s’intensifièrent, et elles se laissèrent aller à leur désirs mutuelles. Serré l’une contre l’autre, leur étreinte devint passionnée. S’abandonnant entièrement à leurs instincts, le temps semblait s’arrêter, le baiser pourrait durer quelques secondes ou plusieurs minutes, peu importe, elles étaient seules au monde.

Ton texte est vraiment sympa, on sens la fluidité dans l'écriture, mais tu aimes bien les virgules (moi aussi c'est pour ça que je les ai vite repérées)

C'est fluide et super agréable à lire ! Très sympa, j'aime beaucoup <3

Merci beaucoup pour vos messages.

Oui, j'avoue, j'aime bien les virgules.  

Hello ! Bravo pour ton texte. La scène fonctionne bien, mais il y a des petites maladresses qui nous sortent du rdv.

Alice sentit ses cheveux s’envoler quand elle bifurqua pour accédé à l’avenue principale. : beaucoup de verbes pour quelque chose d'assez simple

Ignorant son environnement : les klaxons, odeurs d’essence, et autre bavardage n’offrit aucun intérêts. : phrase n'a pas de structure, pas de force

Le bar, dont les murs étaient recouvert de bois foncé était reposant. : pas terrible, je pense que montrer l'ambiance feutré/jazz aurait mieux marché

Elle traversa le bar sombre et tamiser : redondant, tu dis déjà qu'elle avance

l’énoncé de son surnom, donné suite aux : un peu lourd

Alice regarda avec gourmandise la beauté de sa compagne. : description un peu mal amenée, et je sais pas si ça se dit "regarder la beauté"


long cheveux noir comme l’ébène tombant sur les épaules. Et ses yeux, profonds et sombres comme l’océan : comparaisons un peu faciles

Description de Naomi qui manque d'organisation je pense. + Dont la nature avait finalisé sa création : problème de structure à la fin

Dialogue qui manque de naturel, on ne voit pas bien quelle est leur relation, paraît un peu trop rapide pour ce que nous on sait des personnages.

Leurs paumes se touchèrent en une sensation de douceur. Ce confort entre les deux femmes créa un bien être naturelle. : trop maladroit

Alice se leva pour se rasseoir au plus prés de sa dulcinée. : assez lourd "se lever pour se rasseoir"

désirs mutuelles. Serré l’une contre l’autre, leur étreinte devint passionnée. S’abandonnant entièrement à leurs instincts, : trop pour un baiser dans un lieu public

Merci pour ta participation !