Conversation sous les étoiles

Je me tiens devant la porte de la maison. La musique arrivait déjà à mes oreilles, mêlée aux voix et aux rires des élèves de mon lycée. Je prends une profonde inspiration, espérant chasser une part de mon stress en relâchant lentement l'air de mes poumons. Cette soirée est importante. Je veux être à la hauteur, mais la boule qui s'était logée dans mon ventre ne s'efface pas si facilement. Je suis pas du genre à aller à des fêtes, mais Nicolas m'a invité. J'aurais refusé en temps normal, mais il a insisté.

Finalement, j’appuie sur la sonnette. Quelques temps plus tard, la porte s'ouvre et on m'invite à rentrer. Je parcours la pièce du regard, à la recherche de Nicolas. J'observe les gens de son lycée discuter et rire autour des verres. La pièce était bondée. Un sentiment d'oppression commence à me submerger. Je me retourne, et reconnais au loin une silhouette familière. Il est là, entouré de son groupe. Il rit avec eux, un verre à la main. Je l'observe quelques secondes encore. Mon cœur rate un battement quand ses yeux se posent sur moi. Il me sourit, puis se tourne vers son groupe. Il leur dit quelque chose, puis revient à moi et s'avance dans ma direction.

— Amélia, je suis content que tu sois venue. Tu es magnifique.

Je baisse la tête, essayant de cacher mes joues qui se mettaient à chauffer. Dans un murmure, je m'apprête à lui dire combien il est beau, lui aussi. Mais il se penche vers moi, ses lèvres près de mon oreille. Je sens son parfum, mais je n'ai pas le temps de m'y attarder.

— Suis-moi, fais moi confiance.

Il se décale, et me tend sa main. Avec un peu d'hésitation, je lui prends la main. Il me guide à travers la foule. Je me sens légère avec lui. Le son de la musique et les voix des autres s'estompent autour de nous, ne laissant que les bruits de nos pas et les battements de nos cœurs. On monte à l'étage, et entrons dans sa chambre. Nos mains se séparent et il se dirige vers une fenêtre, l'ouvre. Il se tourne vers moi, me sourit.
— Après toi. sa voix était douce.

Il m'aide à grimper, puis monte sur le toit à son tour. Je lève les yeux au ciel, et rencontre un million d'étoiles en à peine une seconde. Je me retourne vers lui, il m'observait déjà.

— Je sais que tu n'aimes pas tant que ça, être au milieu des gens. il quitte mes yeux et regarde devant à lui. Je me suis dit que discuter ici pour un premier rendez-vous, avec la musique en fond.., ses yeux retombent sur les miens. Je sais pas, j'espère que ça te plaît.

J'échappe un rire presque étouffé, lui sourit. Je peux lire dans ses yeux qu'il est aussi stressé que moi. Et d'une certaine manière, ça me rassure.

— Une discussion sous les étoiles, évidemment que ça me plaît.

Il semble rassuré. Il se rapproche des quelques centimètres de moi, nos épaules se frôlant.

— Pourquoi est-ce que tu n'aimes pas les fêtes ?

Je plonge dans ses yeux, essayant de trouver mes mots.

— Je m'y sens seule. dis-je en levant les yeux au ciel. Peu importe combien il y a de gens autour de moi. Ils sont tous si loin, même si d'un point de vu extérieur, on dirait qu'ils sont proches de moi.

— Mmh., il réfléchit. Tu sais, quand j'étais petit, j'avais pas tant d'amis à l'école. Je passais souvent mes récrés seul.

— Toi, seul? Je te crois pas. je le taquine.

Il me donne un coup d'épaule, et je ris avec lui. Il lève les yeux vers les étoiles, et continue.

— J'en avais parlé à ma mère. Je lui ai dit que je me sentais seul. Et elle m'a montré du doigt les étoiles, dit-il lui-même en pointant le doigt vers celles-ci. Et elle m'a dit que elles, elles seront toujours là. Que, quand je me sens seul, j'ai juste à levé la tête, et je rejoindrais des millions d'étoiles.

— Ça t'a aidé ?

— On ne voit pas les étoiles la journée, dit-il en plongeant ses yeux dans les miens.

Ils sont trop choupi ces deux-là, de vrais romantiques !

Le conseil de la mère : très poétique mais qui s'annule en journée, ça m'a bien fait rire la dernière ligne de dialogue !

Bravo pour ton texte

Hello ! Bravo pour ton texte, la scène est bien écrite même s'il y a des répétitions/maladresses. Tu rends bien compte de l'ambiance et le rdv est mignon.

un peu trop de "mais" au début, trop répétitif d'en avoir à la suite

Quelques temps plus tard : on dirait qu'elle attend des jours du coup. Et pas de "s" à "quelques" ici.

Il leur dit quelque chose, puis revient à moi et s'avance dans ma direction. : trop de petites actions décrites. Comme les "observe", c'est implicite au "je".

Et à la fin, trop de référence aux "yeux" ce qui fait que le texte est un peu redondant.

Merci pour ta participation !