Un date définitivement râté

J'ai dû abréger la fin donc j'ai essayé de faire au mieux ! Bonne lecture !

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Ding !

- Quoi ? Quelle heure est-il ? marmonnais-je la bouche pâteuse.

La lumière criarde de mon téléphone m’éblouit. Je fermais les yeux et retournais sous ma couette, m’enroulant encore plus à l’intérieur. La personne qui avait eu le malheur de déranger mon précieux sommeil subirait mes foudres plus tard. Alors que je sentais mon corps se rendormir une seconde notification me vrilla les tympans.

- Quoi encore ?! Qui dérange les gens un dimanche aussi tôt ?

Désormais pleinement réveillée, je m’extirpais de la couette dans un grognement. Il faisait froid nom de dieu ! J’attrapais l’objet de tous mes malheurs. Je mis quelques secondes à m’habituer à la lumière de l’écran. Mon regard se porta automatiquement sur les messages qui m’avaient tiré de mon hibernation.

Marius- Je suis arrivé, je t’attends !

Marius- Tu n’as pas oublié tout de même ? Ça fait dix minutes que je poireaute !

Je restais hébétée. Oublier quoi ? Tout ce que j’avais prévu aujourd’hui, c’était de me lever à 13 heures du matin, et de glander devant la télévision sur mon canapé comme une baleine échouée. Après tout on était dimanche non ? Un énième message me tira de ma torpeur :

Marius- Bon je me suis installé à notre table habituel du café je t’attends.

Un café ? Mais je n’avais pas prévu d’aller boire un café, surtout un dimanche ! Je fronçais les sourcils. Cette matinée commençait définitivement bien ! Je me décidais à répondre à l’harceleur voulant me rendormir au plus vite.

Tu dois t’être tromper de jour Marius, nous sommes dimanche. Mais si tu veux que l’on se retrouve demain je suis disponible ! Bonne nuit !

Voilà qui était fait. Je pouvais dorénavant me recoucher et continuer d’hiberner en toute tranquillité ! Je passais mon téléphone en vibreur, mais à peine les yeux fermés, il commença à vibrer sans s’arrêter. Voilà que le bougre m’appelait. Tant pis pour la gentillesse, j’allais lui dire de quel bois je me chauffais ! Je décrochais, prête à lui dire ses quatre vérités quand j’entendis :

- Ambre ? On est mercredi…

QUOI ? Comment ça mercredi ?

- On n’est pas dimanche Ambre, aujourd’hui c’est mercredi, me répondit Marius.

- Ah non ça ce n’est pas possible Marius ! rétorquais-je me rendant compte que j’avais pensé à voix haute.

- Si je t’assure regarde ton téléphone !

Je vérifiais, prête à lui dire que j’avais raison. Oh non… Je clignais des yeux et me pinçais, me croyant dans un rêve : il avait raison. Par je ne sais quelle sorcellerie nous étions bien mercredi. C’était carrément la merde : de un j’allais devoir admettre que j’avais tort, et de deux il était 15 heures. Autrement dit, j’étais complétement en retard. Il fallait que je trouve une excuse, et vite.

- Haha ! C’était une blague Marius ! Tu n’y as quand même pas cru ? Ne t’inquiète pas j’arrive bientôt !

Et je raccrochais. Oui comme ça, sans lui laisser le temps de répondre. Sans me soucier plus que ça de ses états d’âme, je me levais et me préparer en quatrième vitesse. Un petit coup de peigne, des vêtements choisis au hasard dans la pénombre de la chambre, et un Chewing-gum pour la forme. Heureusement, le café n’était qu’à cinq minutes de chez moi. Les passants me fixaient bizarrement mais je ne m’en souciais pas plus que ça. Je n’allais pas, en plus, me soucier de ce que pensaient les gens non
?
Le café arriva vite dans mon champ de vision. J’y pénétrais, essayant de ralentir ma respiration au maximum. Il n’allait pas en plus savoir que j’avais couru pour sauver ma réputation !

- Ah te voilà ! J’ai bien cru que tu m’avais posé un lapin tu sais ? s’exclama-t-il.

- Enfin je n’allais pas faire ça ! rétorquais-je, un sourire forcé sur le visage.

J’allais finalement tuer mes amis pour m’avoir organisé ce rendez-vous foireux sans m’avoir consulté au préalable. Je n’étais bien sûr absolument pas intéressée par la personne qui se tenait en face de moi. En plus Marius était clairement sous mon charme, ça se voyait à des kilomètres ! Et voilà que je me retrouvais devant lui, un café à la main pour un premier rendez-vous. Je remarquais qu’il me fixait sans un mot, les yeux écarquillés.

- Quoi ? soupirais-je, lasse de ces regards insistants.

- Tu… tu sais que tu es charmante en toute circonstance ? bafouilla-t-il.

- Viens en au fait Marcus… Enfin Marius, pardon la nuit a été courte.

Quelle gourde ! Me tromper de prénom, ça c’était la grande classe ! Et la nuit courte ? C’était tout à fait un euphémisme, j’avais dû dormir 12 heures d’un coup.

- Tu… tu as un très beau t-shirt.

Quoi ? Tout ça pour me complimenter sur ma tenue ? Je baissais les yeux sur mon haut. Alors là… je pensais que ça ne pouvait pas être pire, mais visiblement je m’étais trompé. En m’habillant à toute vitesse 15 minutes auparavant, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais pris le pire t-shirt de mon placard. Oui, celui avec marquer Je suis une baleine, orné d’un beau dessin du mammifère en question. Le pire n’était pas l’écriture non ! Si ce n’était que ça… ce t-shirt était terriblement laid et comportait un grand trou au niveau de l’épaule gauche.

- Oh… je teste un nouveau style… t’aimes bien ?

T’aimes bien ? Sérieusement ? Je n’aurais pas pu trouver mieux ?

- C’est… particulier, répondit-il, peu sûr de lui.

- Ambre ? s’interrogea une voix que je reconnu aussitôt. Qu’est-ce que tu fais là ?

Je me retournais, m’infligeant mille claques mentales.

- Salut Adam… le saluais-je, le sang ayant complétement quitté mon visage.

J’allais définitivement tuer la bande d’idiots qui me servaient d’amis. Je pouvais désormais cocher sur ma liste le date abrégé par son ex.

"La personne qui avait eu le malheur de déranger mon précieux sommeil subirait mes foudres plus tard."
Mdrrr ! Au bout de trois lignes, tu ambrouilles déjà !

"On n’est pas dimanche Ambre, aujourd’hui c’est mercredi, me répondit Marius."
On n'est pas mercredi, Ambre ! On est vendredi ! Il y a l'atelier !

Le petit mot de Rosa, la correctrice : ça manque de virgules et de conjugaisons au passé simple !
1) "Je fermais les yeux et retournais sous ma couette"
Attention à ne pas confondre les terminaisons de l'imparfait et du passé simple. Les deux temps n'ont pas les mêmes fonctions. C'est presque systématique dans ton texte. Si tu hésites entre les deux, passe ta phrase à la troisième personne, ce sera plus clair.

"elle ferma les yeux et retourna sous la couette"
-> "je fermai les yeux et retournai sous la couette"

2) "Alors que je sentais mon corps se rendormir une seconde notification me vrilla les tympans."
Il y a plusieurs phrases où il manque des virgules pour séparer les différentes propositions. Ça peut être gênant pour la lecture.

"Alors que je sentais mon corps se rendormir, une seconde notification me vrilla les tympans."

*fin de l'intervention de la correctrice*

On a adoré ton texte ! On repassera pour le romantisme... mais c'était très drôle et très fidèle à ta personnalité XD "C'est du Ambre tout craché !" dit Lupi Super moment de lecture <3

Clairement quelque chose que je serais capable de faire. Je sais jamais quel jour on est ! J'ai bien aimé et j'ai rit en imaginant la tenue d'Ambre ! Par contre j'ai pas senti le romantisme. ^^"

@Rosario_gnd Merci ! j’ai clairement zappé le romantisme dans ce texte mais au moins j’ai ambrouillé tout le monde ! Et non Rosa enfin, nous sommes mercredi !
Sinon oui j’ai dû oublier pas mal de virgules et j’ai toujours eu du mal à différencier passé simple et imparfait. Merci pour l’astuce ! (Très beau passage correctrice d’ailleurs !)
P.S. : Merci Lupi ! Je me suis totalement amusée à ambrouiller et mettre 10 000 bâtons dans les roues de tout le monde


@Sisuki Coucou merci pour ton avis ! Si jamais astuce quand on ne sait pas quel jour on est : on est mercredi ! C’est vrai que j’ai tout à fait été sadique au niveau de la tenue d’Ambre ! Hé oui… le romantisme est tout à fait passer à la trappe ! Atelier raté, on fera mieux à celui des boyaux volants !

Hello ! Bravo pour le texte. Il est bien rythmé, la scène fonctionne bien c'est assez dynamique. Il manque peut-être juste un peu de description pour donner plus de profondeur aux scènes.

m’enroulant encore plus à l’intérieur. : un peu bancale la phrase je trouve, y'a eu débat sur le tchat.

J’attrapais l’objet de tous mes malheur/qui m’avaient tiré de mon hibernation./l’harceleur : un peu too much parfois, tu tombes dans l'excès je trouve

pénétrais : un peu trop pour juste une entrée dans un café

Il n’allait pas en plus savoir que j’avais couru pour sauver ma réputation ! : déjà la phrase est compliquée, mais en plus, quelle réputation ? Peut-être mieux de dire "sauver les apparences"

J’allais finalement tuer : pourquoi "finalement" ?

et comportait un grand trou au niveau de l’épaule gauche. : pas beau dit ainsi

Merci pour ta participation !