Charmante nuit

Le chant des grillons étaient porté par la brise nocturne. Sur le bas coté de la chaussé, les warning de la voitures clignotaient. Nestor revivaient en boucle la catastrophe qu’était la soirée. Rien ne s’était passé comme prévu. Des fleurs qu’il avait fait tombé dans le caniveaux, à sa chute grandiose en voulant lui ouvrir la portière et maintenant sa voiture qui rendait l’âme. Il avait eu le courage de lui demander un rendez-vous et tout partait de travers.
Et maintenant, les deux étaient appuyés contre la voiture et Nestor ne savait pas quoi faire. Ce n’était pas prévu !

— Cette nuit est charmante, annonça Sacha.

Nestor passa une main dans ses cheveux. La robe jaune de Sacha lui allait à merveille, elle était lumineuse. Pas que ce n’était pas le cas d’habitude. Elle avait toujours le don de trouver un éclat dans l’ombre. Bien souvent, sans qu’elle ne s’en rende compte, c’était elle.
Il se râcla la gorge, glissant sur le côté pour se rapprocher. Le « tout aussi que toi » pendit au bout de sa langue.

— Le mois de juillet, répondit-il à la place.

Eh bah bravo, s’applaudit-il, il ressort bien le romantisme.
Elle huma en hochant la tête, comme s’il venait de sortir un discours philosophique.

— C’est vrai.

Elle croisa ses bras autour d’elle en frissonnant. Nestor retira son gilet et le posa sur ses épaules. Elle le remercia avec un sourire avant de l’enfiler.
Ils restèrent encore un instant en silence.

— En réalité…

Nestor prit une grande inspiration.

— … En réalité, tu es bien plus charmante.

Il toussota.

— Que la nuit. Je veux dire.

Il ne peut s’empêcher de sourire bêtement au rire de Sacha.

— Quoi ? lança-t-il. C’est toujours bon de préciser.
—Hein hein.

Les deux se fixèrent avant d’éclater de rire. Sacha se redressa et s’aventura dans le champs avant de tourner sur elle-même, les bras écartés.

— Notre rendez-vous n’a pas encore commencé, déclara-t-elle. Et ici, c’est pas mal.
— Pas mal d’être perdue en pleine campagne ?
— Ouuiiiii. Ramène tes fesses.

Nestor la rejoignit et les deux restèrent planté là.

— C’est… la campagne, dit-il.

Elle poussa un soupir en passant ses mains sur son visage.

— Je sais… c’est juste que…

Elle prononça à voix basse le reste :

— … j’attendais tellement ce rendez-vous.
— Et si on dansait ? proposa-t-il.

Nestor fut autant surpris que Sacha par ce qu’il venait de dire.

— Tu sais danser ? s’étonna-t-elle.
— Bien sûr que non.

Il tendit sa main. Elle pouffa en l’acceptant et les deux se rapprochèrent. Elle guida sa main libre sur sa taille. Avec des pas maladroits, ils commencèrent une sorte de valse. Chacun évitait comme il le pouvait d’écraser les orteils de l’autre. Ils prirent petit-à-petit de la vitesse en même temps que leur danse devenait plus chaotique. Leurs rires échoyaient autour d’eux. Nestor la fit tourner sur elle-même, la rattrapa avant qu’elle ne tombe et, d’un même mouvement, la ramena contre lui. Les deux reprirent comme ils le pouvaient leur souffle. Les bras de Nestor s’enroulèrent autour de sa taille de peur qu’elle ne reparte à la renverse.
Le silence reprit petit à petit sa place, confortable entre les deux. Sacha passa ses bras autour de son cou et se rapprocha. Le cœur battant, Nestor se pencha à son tour, la serra un peu plus contre lui.
Leurs lèvres s’effleurèrent et…

TUT !

Les deux se séparèrent dans un sursaut. Une portière claqua à quelques mètres.

— Bébere à la rescousse ! hurla le meilleur ami de Nestor.

Ohhhhhhh non, le Bébère qui gâche tout au moment où le date s'améliorait ! Quel timing ahah

On sent bien le romantisme de la scène et la fin qui surprend, j'adore ! Bravo

Mignon et romantique !
Et jolie fin ! XD Bébere gâche tout !

La chute est super Sacré Bébere.

Hello !
J'aime beaucoup ton texte, très doux, le romantisme est subtile, un vrai plaisir à lire. Bravo à toi.

annonça :peut-être un peu trop formel pour ce qu'elle dit

tout aussi que toi : tout autant que toi

sourire : attention, il sourit déjà avant, ça fait redondant

Merci pour ta participation !